Arrêt Oxy "à la barbare" et cardiomyopathie

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SallH femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour à tous,
Je prends de l'Oxy (2x40 lp et 6x10 gélules) depuis 3 ans, après 2 AVC et à l'époque 2 thombophlébites cérébrales (3 de plus depuis). Allergique aux AVK et à l'heparine, les caillots sont toujours là et me provoquent des douleurs insoutenables qui m'empêchent de travailler, de sortir, de vivre.
Je ne voulais pas de morphine mais après 75 jours au CHU, en association avec le CAD, c'était la seule molécule qui marchait... Aujourd'hui, les effets secondaires sont tels que je ne peux à nouveau plus travailler, sortir, vivre !
J'ai demandé, supplié dans 5 villes de France de me prendre en cure de désintoxication, je n'ai eu que des refus "si le CHU vous les a donnés, c'est que vous en avez besoin... " Oui mais non. Je préfère avoir mal...

Je n'ai jamais réussi à arrêter seule, mais après m'être endormie alors qu'on avait besoin de moi, ma soeur est venue, folle de rage, et elle a TOUT jeté, une ordo complète car je venais d'aller les chercher...

Heureusement, j'ai toujours une boîte d'Oxynorm planquée. Depuis 4j, j'en prends 2x 10mg/j. Je souffre mille morts et étant cardiaque, j'ai déjà fait une attaque, il y a 2j, sauvée de justesse mais le doc m'a interdit de continuer. Je lui ai expliqué ma situation, il m'a prise pour une toxico qui voulait une ordo, ce que je comprends évidemment...

J'ai peur de refaire une attaque, il ne reste presque rien de la boîte de 14, j'ai peur de crever de ce sevrage sauvage. J'ai l'impression de devoir mon salut grâce aux benzos, mais je n'en aurai pas indéfiniment non plus...

Qui a fait un sevrage de ce type ?
Tout, absolument TOUT me raconter ??

Pitié, je vis une torture, les benzos me calment un peu mais ne m'endorment plus...
Merci d'avance...

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Mascarpone homme
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Salut,

Dans ta situation un sevrage, à fortiori, à l'arrache est la dernière chose à envisager!

Qui sont ces médecins inconscients et limite meurtriers à qui tu as eu à faire? Et ta soeur, elle ferait mieux de s'occuper de son cul (excuses moi, mais, là, ça me met en rage des comportements aussi débiles et inconscients! Si tu en meurt, il sera bien temps de venir chialer sur le décès d'une soeur!)

Retournes au plus vite voir ton médecin traitant (celui qui t'as prescrit ce traitement) et explique lui ce que tu viens de nous dire.

La morphine (ou l'oxy dans ton cas) n'est pas le diable bon sang! Elle en a soulagé, en soulage, et en soulagera encore des malades et des blessés!
Préférer souffrir? C'est quoi cette connerie? Pour des raisons morales et judéo chrétiennes débiles et dépassées?

Retournes au plus vite voir ton médecin et expose lui ton cas et assoies toi donc sur tous ces discours moralisateurs à la con! Dans ton cas, en particulier, la morphine n'a rien d'un caprice d'agrément! En plus, c'est une molécule qui n'a de mauvaise que sa réputation: Elle n'est ni neurotoxique, ni hépatotoxique, ni cardiotoxique. Prise dans de bonnes conditions et prescrite à juste titre (même à vie) elle peut même faire moins de mal que du paracétamol ou des benzo pris n'importe comment et sans suivi médical!

Amicalement

Dernière modification par Mascarpone (28 octobre 2018 à  19:08)


Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!

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SallH femme
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9 messages
Mascarpone, je t'aime !!!
3 ans de tortures, mes amis, famille, médecins, qui me bourrent le crâne et me traitent ouvertement de camée...
Hier, un ex, qui m'a quittée à cause de ça (le mec a fait 2 ans de taule et autant d'HP mais qui s'érige en juge...) m'a avoué que si j'étais célibataire depuis lui, c'est qu'il m'avait fait une réputation de toxico parmi nos connaissances, des mecs qui me harcelaient quand j'étais avec lui ! Plus un coup de fil de PERSONNE, filles, garçons...
Bref on s'en fout...

Tout ce que tu écris me fait du bien car tu penses, depuis 3 ans et psy moi-même, je le sais déjà. Ne t'inquiète pas, je ne suis pas pas folle, je me suis mal exprimée avec mon "je préfère souffrir", c'est juste que les douleurs se sont déplacées et sont encore plus handicapantes. Ça fait 1 an et demi que je ne peux plus bosser, moi qui avait 3 tafs, pas pour la thune, par plaisir !
Mon 1er AVC, j'étais journaliste et je couvrais le Festival de Cannes. 8h-4h du mat, 3 paquets de cigarettes/jour, café et champagne pour seules "nourritures" : mon corps a lâché.

Quand je raconte mon refus de cure à des médecins, ils sont outrés, mais comme ce n'est pas leur partie, ils ne peuvent (veulent ??) pas s'en mêler.
Avant de te répondre, j'ai appelé mon médecin traitant, je lui ai TOUT raconté et réponse extraordinaire de connerie "Ah c'est super, félicitations et bon courage !" clac. Je suis restée comme dans les films, 2 bonnes minutes à regarder, incrédule, mon tel.
Il faut dire qu'il y a une sorte de de chasse aux sorcières dans ma ville, 2 déjà sont tombés, pour "distribution abusive"... Même si je ne suis pas dans ce cas, ils ont tous la trouille...

J'ai eu le fin mot du centre de désintoxication de chez moi, ils refusent de me prendre car sur mon dossier du CHU, auquel il est rattaché, il y a plusieurs notes disant de ne surtout pas me recevoir sauf urgences... Forcément, quand tu as fait médecine et même sans ça, ton corps tu le connais par coeur, quand au bout de 12 ans j'entends les mêmes CONNERIES sur mes pathologies, quand on me fait 100x les mêmes examens alors que les plus importants passent à la trappe année après année, oui, je m'énerve !!!

Quant à ma soeur, c'est la première à me harceler, à parler de ma "toxicomanie" à mes amis et mes mecs, jeter mes médocs parce que je me suis endormie en plein déménagement, elle savait que c'était grave mais c'est la punition ultime.
"Tu sais que ça peut me tuer ???
T'es une mytho increvable, personne n'a JAMAIS fait 2 AVC et 5 thromboses et n'est encore là pour en témoigner. Sauf toi, bizarre, non ??"

Comme on est une famille de médecins, mon frère et elle ont réussi à se procurer l'intégralité de mon dossier médical... Ils ont vu que j'avais plutôt minimisé mes pathologies, mais pour ne pas passer pour des cons, ils ont continué à me traiter de mytho.
Mais je sais qu'entre eux, ils me disent increvable et ne s'inquiète plus depuis longtemps.
Ma maman n'est plus là physiquement, mon père s'est déconnecté à sa mort, bref je suis seule au monde.
Alors la niaque que j'ai eu toute ma vie (ça mériterait un bouquin !), elle est morte cette année, quand j'ai refait un caillot, que je suis allée seule aux urgences, 2j, personne ne s'est inquiété, et l'hémato est venu avec ses 12 carabins me dire : "Vous ne devriez pas être en vie, nous on ne peut plus rien à cause de vos allergies, profitez de ce qui vous reste et surtout ne revenez pas..." Odieux, méchant, infâme. J'ai tout filmé mais le directeur du CHU m'a répondu "Et alors ?".

J'aimerais en crever, pour mille raisons mais même ça je n'y crois pas.
Un jour très noir, très très noir, j'ai avalé 28 Noctamide, 90 Lexomil, 28 Oxy 40, 12 boîtes de 14 Oxy non lp, 4x28 Prozac, 3 bouteilles de Toplexil, 50cl de rhum....
J'ai dormi 20h, mon mec a défoncé la porte, à l'hosto, malgré toutes les boîtes ils ne m'ont pas crue (j'ai supplié pour qu'ils fassent une recherche de toxiques, en vain...), m'ont collée en HP où je n'ai même pas vu un psy en 3 semaines, où ils m'ont torturée en me privant de mon traitement et en me gardant parce que je suis vegetarienne (végé = folle à lier)... C'est un ancien confrère qui m'a sortie de là...
Je suis coincée et désespérée, les abominables douleurs du sevrage, autour de moi, tout le monde s'en fout, pire, ils me disent que j'ai mal choisi mon moment, car du coup je ne peux pas me lever pour aider...

Désolée d'avoir été siiiiiiii longue et merci encore ?

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Rick
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Un jour très noir, très très noir, j'ai avalé 28 Noctamide, 90 Lexomil, 28 Oxy 40, 12 boîtes de 14 Oxy non lp, 4x28 Prozac, 3 bouteilles de Toplexil, 50cl de rhum....

Donc si je résume :

OK => tu deviens malade => on te donne des traitements => on te reproche de prendre des traitements car "on aimerait que tu ailles bien sans traitement" => du coup tu souffres / tente de te suicider / meurt a cause de ta maladie


L'influence de la famille pour enfoncer certains patients, c'est fabuleux.


Quant à ma soeur, c'est la première à me harceler, à parler de ma "toxicomanie" à mes amis et mes mecs, jeter mes médocs parce que je me suis endormie en plein déménagement, elle savait que c'était grave mais c'est la punition ultime.
"Tu sais que ça peut me tuer ???
T'es une mytho increvable, personne n'a JAMAIS fait 2 AVC et 5 thromboses et n'est encore là pour en témoigner. Sauf toi, bizarre, non ??"

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Dernière modification par Rick (29 octobre 2018 à  11:27)

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Mascarpone homme
Vieux clacos corse pas coulant
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Salut,

Du coup, il te faut trouver un médecin sérieux...Je ne connais pas ton dossier et tes pathologies, mais, une chose est sûre : On ne met pas un patient sous opiacés ou même benzos ou toutes autres molécules addictives durant des mois, en lui disant du jour au lendemain de se démerder pour décrocher sans traitement ni diminution: C'est tout simplement inhumain et même parfois dangereux et mortel POINT

Au pire, trouve un CSAPA près de chez toi et raconte ton histoire, c'est pas possible qu'on te laisse comme ça! Et si tu as des douleurs qui justifient un traitement lourd ou particulier, le mieux serait d'être suivi par un centre anti douleur (mais, avant ça, il te faut un médecin traitant digne de ce nom).

Quoiqu'il en soit, même si, au pire (j'extrapole) ton cas ne relevait que d'un problème psy : On ne laisse pas un patient addict décrocher à la dure par ses propres moyens de médicaments addictifs qui lui ont été prescrits. C'est, je le répète, non seulement inhumain mais surtout trés dangereux.

Bon courage

Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!

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