Bonjour à toutes et à tous !
je souhaite lancer un sujet de discussion sur la dépendance au geste de l'injection. Ca fait longtemps que je recherche des infos sur le sujet mais bizzarement il n'y a quasiment rien voir rien du tout sur la toile.
Bien heureusement, je vous ai trouvé .
pour commencer, une petite explication de la situation;
voilà deux ans que j'ai rencontré mon compagnon. le 1er jour de notre rencontre il m'a dit qu'il était sous traitement de
substitution mais qu'il continuait de se shooter de l'eau ( + du sub de temps à autre) .
Pour lui le shoot va avec la prise du médoc sinon ça ne marche pas (effet placebo en quelque sorte ). puis il lui sert aussi à diminuer les contrariétés. donc plusieurs shoot par jour.
Le problème étant LES PROBLEMES liés a l'injection : infection, ratés, gonflement, incapacité de se servir de ses mains, douleurs aigues et risques d'amputation. Impossibilité de travailler et cercle vicieux.
PUIS la manière dont le système hospitalier néglige les personnes qui viennent les voir pour toutes ces raisons ( c'est des tox, ils avaient qu'a pas se shooter d'abord)
Puis enfin, mes larmes qui coulent sans que je puisse les retenir ( j'ai des épaules larges mais je craque quand je pense à l'amputation) .
ainsi que son sentiment de culpabilité qui lui inflige de la souffrance.
J'essaye de ne pas l'oppresser avec mes inquiétudes qui inévitablement le contrarie et lui donne envie de se shooter. Mais elles sont bien réelles et je crois fondées.
Je lui ai proposé quelques petites choses a mettre en place. pour l'instant une à marché en partie:
un petit carnet sur lequel il écrit des qu'il se shoot (pour être objectif sur les fréquences) ainsi que les raisons. Ca marche tant que je suis présente; je me déplace beaucoup pour le travail.
Je ne sais pas trop quoi faire mis à part de le soutenir quand il en a besoin, de l'écouter ( il ne parle pas beaucoup).
On dirait qu'il a peur d'arrêter.
Je ne pense pas qu'il soit le seul dans ce cas là .
Aujourd'hui j'ai 22 ans et j'ai besoin de vos conseils.
si vous connaissez cette dépendance, que vous avez réussi à en sortir, que vous aimeriez ou tout simplement en parlez, peut être qu'ensemble se serait plus facile.
je vous embrasse tous. Prenez au mieux soin de vous et des personnes que vous aimez.