#1
- Paradoxe332
Nouveau membre - 16 septembre 2019 à 23:17
Bonjour,
1ère fois que j écris sur un forum mais je vous lis déjà depuis longtemps et ça me fait du bien. Je ne sais pas mes attentes en fait mais j ai besoin de partager. J ai presque 40 ans, un bon travail, 2 merveilleuses filles et je suis en train de perdre pied. Je consomme depuis longtemps de manière festive, parfois abusive mais ça n a jamais eu trop d effets négatifs dans ma vie. Sauf là, après tant d années où je contrôlais... C est tellement banal que j'ai du mal à le reconnaître... J'ai perdu mon père il y a 1an 1/2 après l avoir accompagné dans son cancer pendant 2 ans. Ma mère, malade d un cancer également, est partie cette année. Nos liens étaient très forts... Je me suis séparées de mon GRAND amour entre deux qui s est montré tellement incompétent pour me soutenir... Bref, j ai déménagé, du vendre ma maison d enfance... Beaucoup, beaucoup trop de pertes à gérer. Pour faire face, tenir et assurer, la cocaïne est devenue indispensable. C était ma béquille. Avec mon Sauveur, mon coup de pouce de la vie qui me donne envie de vivre encore plein de belles choses dans ma vie !
Mais je n y arrive pas en fait, malgré un traitement antidépresseur, un suivi psy, des amies, je sombre... Je consomme en permanence... C est compulsif... Je me cache, ments, culpabilise mais je continue... Je ne me sens pas la force de affronter un sevrage même si je sais que c est du grand n'importe quoi... Je cherche la clés de la motivation. Arrêter revient à me dire que je n ai plus besoin de ma béquille... Je n y arrive pas.
C est le cycle normal de la vie mais la vie a été vraiment trop dure en si peu de temps...
Bref, c est compliqué tout ça...
Merci aux personnes qui ont pris le temps de me lire et bon courage dans vos épreuves. Si vous êtes dans ce forum, c'est que tout est trop compliqué pour vous aussi.
1ère fois que j écris sur un forum mais je vous lis déjà depuis longtemps et ça me fait du bien. Je ne sais pas mes attentes en fait mais j ai besoin de partager. J ai presque 40 ans, un bon travail, 2 merveilleuses filles et je suis en train de perdre pied. Je consomme depuis longtemps de manière festive, parfois abusive mais ça n a jamais eu trop d effets négatifs dans ma vie. Sauf là, après tant d années où je contrôlais... C est tellement banal que j'ai du mal à le reconnaître... J'ai perdu mon père il y a 1an 1/2 après l avoir accompagné dans son cancer pendant 2 ans. Ma mère, malade d un cancer également, est partie cette année. Nos liens étaient très forts... Je me suis séparées de mon GRAND amour entre deux qui s est montré tellement incompétent pour me soutenir... Bref, j ai déménagé, du vendre ma maison d enfance... Beaucoup, beaucoup trop de pertes à gérer. Pour faire face, tenir et assurer, la cocaïne est devenue indispensable. C était ma béquille. Avec mon Sauveur, mon coup de pouce de la vie qui me donne envie de vivre encore plein de belles choses dans ma vie !
Mais je n y arrive pas en fait, malgré un traitement antidépresseur, un suivi psy, des amies, je sombre... Je consomme en permanence... C est compulsif... Je me cache, ments, culpabilise mais je continue... Je ne me sens pas la force de affronter un sevrage même si je sais que c est du grand n'importe quoi... Je cherche la clés de la motivation. Arrêter revient à me dire que je n ai plus besoin de ma béquille... Je n y arrive pas.
C est le cycle normal de la vie mais la vie a été vraiment trop dure en si peu de temps...
Bref, c est compliqué tout ça...
Merci aux personnes qui ont pris le temps de me lire et bon courage dans vos épreuves. Si vous êtes dans ce forum, c'est que tout est trop compliqué pour vous aussi.
Hors ligne
#2
- prescripteur
Adhérent PsychoACTIF - 17 septembre 2019 à 08:13
Bonjour, quand tu veux sortir d'une noyade tu dois parfois aller au fond et donner un grand coup de pied pour revenir à la surface. Donc parfois on croit ne plus pouvoir remonter mais on n'est pas loin du salut si on sait donner le bon coup de pied.
Surtout il est essentiel de se débarrasser de ce qui vous a entrainé au fond, le produit en excès et au mauvais moment, la propension a laissé partir les vraies valeurs au profit du clinquant etc… Au fond justement on se débarrasse plus facilement de l'excédent de bagage.
Restent tes deuils à répétition, qui ne sont pas des excédents de bagage mais qui pèsent lourds. Essaie de les alléger en sachant que tes parents te souhaitent le mieux et que ce n'est pas du non respect que de gérer au mieux ta souffrance et leur souvenir. Savoir attendre le mieux en faisant du cocooning est important.
Et, évidemment, une aide pro (CSAPA, psy) est plus qu'utile .
Amicalement
Surtout il est essentiel de se débarrasser de ce qui vous a entrainé au fond, le produit en excès et au mauvais moment, la propension a laissé partir les vraies valeurs au profit du clinquant etc… Au fond justement on se débarrasse plus facilement de l'excédent de bagage.
Restent tes deuils à répétition, qui ne sont pas des excédents de bagage mais qui pèsent lourds. Essaie de les alléger en sachant que tes parents te souhaitent le mieux et que ce n'est pas du non respect que de gérer au mieux ta souffrance et leur souvenir. Savoir attendre le mieux en faisant du cocooning est important.
Et, évidemment, une aide pro (CSAPA, psy) est plus qu'utile .
Amicalement
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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