"J'ai" vu l'amour

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Catoblépas homme
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Je prends ma e-cig en main. J’aspire. Le tirage est trop serré, j’ai l’impression de rien aspirer. Je retiens. 10 Secondes. Là est le secret. Je reprends. 10 secondes, idem. Les premiers effets se font sentir. Petit bodyload que je reconnais bien. J’arrive à le gérer, suffit de prendre son temps et de se laisser aller. (Ici considération technique, la prochaine fois j’ouvre un peu plus le tirage, car là je suis obligé de remplir à fond mes poumons pour inspirer une trop petite quantité de fumée). Les premières hallus arrivent. Formes, murs qui transpirent, écailles sur ma peau, mandala etc… Je suis toujours « moi », je regarde mes bras, diverses formes hallucinées les parcourent. J’essaie de finir ma dose (environ 21 mg). Je reprends une dernière bouffée. Je vois à travers le tube qu’elle est bien dense mais je n’en n’ai pas l’impression en bouche, je suis déjà trop défoncé pour la sentir gustativement si je puis dire. Elle ne m’agresse pas. Elle est douce. Du coup je recrache au bout de cinq secondes croyant que je n’en n’ai pas aspiré beaucoup. Que nini. Petit nuage de fumée. Mes pensées deviennent floues. Je me demande si j’ai réussi à bien finir la dose... Osef, il faut se rendre, le trip part, je dois m’abandonner pour le suivre.
Je m’allonge.
J’ai du recul sur moi et sans m’en rendre compte, plop, je deviens la pièce dans laquelle je me trouve. Il n’y a plus de frontières. Je ne suis pas conscient d’où je suis (ma chambre), car je ne suis plus vraiment moi et donc ne peut reconnaitre le lieu où je me trouve. Cependant les formes et les couleurs de ma chambre restent un peu près les mêmes. C’est bizarrement dit comme ça mais disons que je ne suis pas dans le cosmos (enfin si, mais dans le cosmos de ma chambre jeje), ma chambre n’a pas changé n'a pas muté pour devenir la bouche d'une entité singeante. Petit bordel dans ma tête. Je suis simplement dans ma chambre sans avoir la conscience de l’être. Les différents motifs sur mes couvertures et sur un gilet pendu au bout de mon lit bateau dansent. Je phase dessus comme bercer par le rythme qu’elles transmettent. Des visages apparaissent, ils ne sont pas complètement distincts. On dirait des espèces de bestioles farfelues, fait d’un bric a brac de diverses choses, de lianes, de feuilles, de je ne sais trop quoi. D’un coup je sens que ça s’ouvre. Je pars plus loin, comme une petite accélération subite. Le temps se comprime. Je phase complet et se faisant, je me détends d’un cran encore, Je suis en parfaite paix, un ohm prolongé, onde juste (j’ai fait un exercice de respiration juste avant histoire de balayer mes pensées toujours trop intrusives, est ce que ça a potentialisé le trip ? je le suppose). Le trip s’entrouvre en lui-même, si ce n’est ma conscience. Je descend et atteint une autre profondeur grâce à ma totale acceptation du moment. Je me retrouve à communiquer télépathiquement avec l’un des motifs de ma couverture qui ressemble à un mandala... si ce n’est mes pensées qui passent dans ma tête et que je prends pour cette "communication télépathique" (considération post trip car sur le moment je ne suis plus moi, et donc ne discerne pas mes pensées qui fluent dans ma tête). Le lit ou la pièce entière (j’ai du mal à définir, et découper, je suis une onde, revenu à l’UN si je puis dire, donc c’est vraiment dur de séparer les objets les uns des autres) me fait la sensation d'êtrre un bateau sur une mer voguant sur des flots ou à un tapis volant. Je sens cette détente parfaite qui englobe cette nouvelle corporéité que j’incarne. Y a cette onde qui me parcoure, et je n’arrive plus à m’en défaire. Je suis cette onde, cette force chaleureuse, cette substance primordiale et immanente qui déborde tout et qui est Tout. C’est l’Amour. Je comprends qu’aussi idiot que ça y paraisse, je n’ai plus à m’en faire. Je nage dans une confiance irrépressible. C’est plus fort que tout. Voilà. Mes mots sont si secs. Je n’ai malheureusement pas d’autres outils. Ce fut comme se faire engrosser par une pure sensation pure qui m'a rempli de son tout. Ineffable vécu. Complètement rempli et repu de cette sensation parfaite. J'ai entrevu cet ici-là éternel car comme une lumière baisant en intensité la force du trip s’affaisse. Plop, je reviens à moi, réintègre ma fonction, mon individuation, ce corps, encore éberlué, foutrement émerveille par cette sensation d’amour, de paix et de force absolus.

bisou.

Dernière modification par Catoblépas (19 septembre 2020 à  19:58)

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Catoblépas homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Salut guy !

Merci pour ton commentaire.
Concernant la méthode, non ma DMT n'était pas dilué. Je la vaporise "pure" grâce à "l'e-mesh method" accessible sur le DMT nexus.
Il s'agit d'une e-cig avec la fonction TC (temperature control). Ensuite il faut avoir le bon "atomisateur" qui est plus ou moins l'embout que tu visses à ta e-cig. Là dessus j'ai une résistance, et je dépose directement la DMT sur celle-ci. Paf je fais fondre la DMT sur la résistance autour de 100° et je la vaporise entre 190/200°.
En fait le mec qui a trouvé l'astuce faisait ça pour vaporiser des stims à la base punk1

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