Zolpidem, j'ai refusée. Mon médecin m'a envoyé bouler.

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Ambrouille femme
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Bonsoir, j'espère que vous allez bien. Je suis de nature insomniaque. Je suis passée et je passe encore quelque fois par des périodes de longues nuits sans sommeil.

Et c'est tenace. Quand je dors mal, je ne dépasse pas les 30 mn, ou 2h. Pourquoi ? Je ne sais pas. Je dirais que c'est un engrenage fou les insomnies. Le stress, on compte les heures, et on pleure, et on a envie de dormir donc on se force. Et c'est quand on commence à tourner dans le lit que c'est le début. Quand on se met à penser subitement a ce qu'on aurait dû répondre en repensant à une embrouille datant de 2012, c'est que ça va s'annoncer chaotique mais y a encore de l'espoir. Puis, après si on en vient à penser au beau milieu de la nuit que : "mer.. J'ai pas payée ma facture edf", là c'est que c'est terminé. Le cerveau part en vrille.

Fut une période où je ne dormais que 2h par nuit, et où je cumulais 8h de sommeil en.. 4 jours.

Puis, j'ai été voir un médecin. Oh ce médecin. Ni une, ni deux il me prescrit ce médicament sans m'en renseigner. Me mentionnant que la dépendance ça existe pas finalement si on veut prendre un médicament dans un but précis, que je dormirais bien avec, que l'effet placebo c'est ça le problème mais pas la dépendance physique, blabla.

Je lui réponds que j'ai peur, c'est tout. Et que je préfère rester un zombie fatigué plutôt que de devenir un zombie fatigué et dépendant.

Il me rit au nez et me dit simplement qu'il est pas là pour apporter d'autres solutions que la prescription d'un médicament et me demande pourquoi je suis venue (oui c'est vrai, c'était idiot de venir chez un médecin alors que son but a lui c'est juste de prescrire)
Qu'il m'a prescrit le mieux, le plus efficace selon lui, et qu'il fallait savoir ce que je veux a un moment. Si je veux bien dormir, je dois "soit payer le prix fort pour aller voir un spécialiste du sommeil, soit payer un peu et dormir bien en prenant un somnifère, soit rien payer et continuer à mal dormir par moment"

Mais voilà que je dors mal encore, parfois et je n'ai pas été au travail plusieurs fois à cause de nuits blanches, ou de nuits trop courtes. Et j'y repense. Je me dis qu'il était médecin, lui. Qu'il s'y connaît peut être mieux que ce que je pense. Et s'il m'a dit que ça allait m'aider, c'est que c'est vrai après tout. Que c'était moi qui était idiote de lui avoir répondue ça.

"Mais l'effet placebo, il y en a très sûrement".

Et ces nuits où je commence par ne pas trouver le sommeil, qui deviennent infernales, je repense à chaque scène chez le médecin. Son fameux discours sur le fait que c'est sans risque, que je peux juste en prendre quand je sens que j'arrive toujours pas à dormir au bout de plusieurs heures, que le réveil peut être un peu difficile mais qu'au moins j'aurais dormie. Que ça ne présente pas de dépendance tant que je me dis que c'est juste dans le but de m'aider à dormir mieux et non pas de m'aider à dormir, tout court.

Ah oui, j'ai pris du lsd y a pas longtemps. J'ai dormie que 3h même après. J'ai aussi déjà fumée des pétards quand j'arrivais pas à dormir, ça m'aidait à dormir 10h parfois, d'autres juste 3 ou 4.

J'ai besoin de savoir si ses dires étaient donc vrai selon votre expérience avec ce médicament. Car ça me taraude farouchement l'esprit.

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Céphalée homme
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Bonjour à toi,
J'ai des problèmes de sommeil (pas aussi graves que les tiens) mais une certaine expérience des médicaments pour d'autres raisons.
Le zolpidem est efficace pour l'endormissement seulement (pas pour la longueur de la nuit).
Le diazepam a par contre un effet décontractant beaucoup plus long (max pendant 24h puis diminuant sur les 24h suivantes) qui peut aider à mieux dormir.
J'en viens à ta question principale : la dépendance.
Le fait même que tu sois prêt à manquer de sommeil plutôt que de tomber dans une dépendance me paraît un signe extrêmement encourageant pour toi et je suis persuadé que tu sauras utiliser ces substances à bon escient.
La solution est simple : il faut respecter un rythme dans les prises.
Moi par exemple je prends :
- 1/4e de diazepam +1/2 zolpidem un soir
- 1/8e de diazepam + 1/2 zolpidem le lendemain
- Nada (rien) le jour suivant
On peux aussi être plus constant et arrêter deux ou trois jours par semaine.
La dépendance est un phénomène progressif donc, d'un côté, pernicieux, mais de l'autre contrôlable. Il suffit d'arrêter pour voir si on ressent un manque (physique, psychologique ou les deux). En tout cas ça se gère !
Les doses de diazepam se complètent d'un nuit sur l'autre.
(j'y suis personnellement très sensible pour toi il faudra peut être plus...?)

J'étais voir une médecin spécialiste du sommeil avec ma fille, je te donne trois quatre secrets :
- Se coucher et lever à heure régulière (nuit pas trop longue)
- Sport le matin ou activité physique la journée
- Surtout pas d'écrans après 20h ! (leur luminosité bloque la production de melatonin qui induit le sommeil)
- Ni gros repas, ni alcool, ni douche chaude avant le coucher
- Rituel au coucher, genre moment de kiff et de détente, on est pas là pour dormir, seulement pour se faire plaisir...

Bon courage et belles nuits
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cependant
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champi vert30champijaune0cxhampi rouge0
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Salut,

Personnellement je ne connais pas le zopidem, mais je prend du zopiclone, son « frère »...

En vrai, je pense que c'est faux que la dépendance n'existe pas...MAIS, comme tout dépendance, ça ne se fait pas en une prise, mais avec une consommation régulière et prolongée (après ça dépend de chacun, son corps et le contexte pour que ça prenne plus ou moins de temps).

Et perso j'ai une prescription depuis plusieurs années, mais une utilisation au besoin. Et je ne suis pas dépendante aux z-drugs (alors qu'aux opiacés oui, c'est pour dire que c'est loin d'être automatique...).

Je considéré qua quand l'insomnie devient handicapante et m'empêche de vivre, un cachet qui m'aide à dormir ça a tout son sens. Même si c'est parfois tentant, j'essaie d'éviter des prises trop régulières, quitte à passer des nuits de merde parfois. Mais je ne peux plus maintenant m'infliger des nuits comme tu les décris, ça me met trop mal, j'ai les nerfs à fleur de peau le lendemain, le moral dans les chaussettes, l'énergie vitale sous zéro, bref j'arrive à rien à part creuser mon trou. Alors perso je considéré que me servir d'une molécule certes potentiellement addictive est dangereux, mais dans ma balance c'est encore plus dangereux pour ma santé psy et physique de ne pas en prendre.

Après voilà, c'est mon expérience.
Au debut j'avais plutôt essayé le donormil qui est en vente libre et considéré sans dépendance (même si c'est marqué que c'est déconseillé d'en prendre plus de 5j de suite !)...mais je trouve l'effet du zopiclone plus clean, je suis moins dans le pâté au réveil ! Le donormil c'est un antihistaminique, parfois il y a des médecins qui prescrivent de l'atarax ou du theralene aussi que c'est un peu de la même famille (qui est réputée, en théorie, moins addictive que les benzo et assimilées, même si je ne sais pas dans la pratique).

Après j'essaye de trouver un rituel du sommeil, etirements, écouter des podcast (pour déconnecter comme tu le décris le cerveau, pour qu'il ne parte pas loin), parfois ça marche direct, d'autres j'ai découvert des beaux classiques de la littérature française wink
Mais au début ça avait été mon compromis à moi, vu que j'avais quelques réticences comme toi...

En tout cas, c'est clair que les insomnies peuvent être pour moi vraiment handicapantes et je n'ai pas trop envie de vivre ça...
À toi de voir les solutions mais surtout trouver un médecin prêt au dialogue (car il n'avait pas l'air très attentif à tes craintes, même si je pense qu'il y a un moment où l'insomnie est pour moi clairement pire qu'un médicament...ma seule crainte c'est qu'il arrêté de marcher, c'est pourquoi j'essaie de le prendre avec parcimonie..)
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Bon conseils

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Cosmotrope homme
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Ambrouille a écrit

(...)
Puis, j'ai été voir un médecin. Oh ce médecin. Ni une, ni deux il me prescrit ce médicament sans m'en renseigner. Me mentionnant que la dépendance ça existe pas finalement si on veut prendre un médicament dans un but précis, que je dormirais bien avec, que l'effet placebo c'est ça le problème mais pas la dépendance physique, blabla.
(...)

La dépendance physique n'existe pas ? Haha J'espère que c'est une blague. Dans le cas contraire je te conseille vivement de faire un signalement au conseil de l'ordre car soit ton médecin souffre d'une démence, soit c'est un charlatan qui n'a aucun diplôme, soit il se fout de ta gueule. Dans les trois cas c'est un danger :)

Dernière modification par Cosmotrope (09 avril 2022 à  20:58)

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Bonjour, malheureusement ton medecin n'est pas la seule à negliger le potentiel de danger du Zolpidem.

http://www.pharmacovigilance-limoges.fr … o_2017.pdf


https://www.sciencedirect.com/science/a … 5716312549

Addiction au zolpidem/Stilnox® : la partie émergée de l’iceberg ?
Author links open overlay panelC.Peloso
P.Poloméni
https://doi.org/10.1016/j.therap.2016.11.047
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Introduction

Le mésusage du zolpidem (Stilnox®), médicament hypnotique, est un phénomène mis en évidence depuis plusieurs années. Le zolpidem présente un risque addictif, lié à ses propriétés apparentées aux benzodiazépines et à des effets paradoxaux : effet stimulant, euphorie, anxiolyse… Pour évaluer les retentissements de cette addiction médicamenteuse, nous proposons l’analyse des caractéristiques des patients pris en charge en addictologie.
Méthodes

Les caractéristiques des patients pris en charge dans le service d’addictologie pour mésusage de zolpidem (avril 2015–août 2016) sont recueillies et analysées : doses, effets recherchés, mésusage d’autres médicaments, profil psychologique, présence de critères du trouble de l’usage de substances selon le DSM-V.
Résultats

Treize patients (6 femmes/7 hommes, âge moyen 40 ans) sont pris en charge pour un mésusage de zolpidem (ancienneté du mésusage : 8 ans en moyenne [1–16 ans]). Les doses maximales journalières déclarées atteignent 60 mg à 2 000 mg par voie orale. Cinquante pour cent des patients consomment environ 14 comprimés dosés à 10 mg par jour (2 boîtes). Les effets recherchés sont l’anxiolyse, l’euphorie, l’effet stimulant, la sensation de bien-être, le sommeil. Pour 30 % des patients, il existe également un mésusage en benzodiazépines. Cinquante-quatre pour cent des patients ont des antécédents de crises convulsives liées à l’arrêt brutal du zolpidem et 62 % sont hospitalisés pour un sevrage. Le profil psychologique comprend systématiquement l’anxiété, pouvant être associée à une dépression, une impulsivité ou des troubles du sommeil. Tous les patients présentent au moins 5 critères du trouble de l’usage de substance (addiction au zolpidem modérée à sévère).
Discussion

L’utilisation du zolpidem est massive et banalisée (25 millions de boîtes vendues en France en 2012), en ville comme à l’hôpital (jusqu’à 6 % des patients hospitalisés dans une enquête locale sur un an). L’addiction au zolpidem est peu connue et probablement sous-estimée. La prise en charge est tardive. Le médicament est obtenu en raison d’un nomadisme médical ou d’achat en pharmacie sans ordonnance. Le zolpidem est aussi le 1er médicament cité sur les ordonnances falsifiées (enquêtes Osiap 2007–2012). Des mesures de prévention et de repérage semblent indispensables, notamment l’information des professionnels de santé.

Je crois important d'eviter la prise continue mais de s'en servir pour avoir quelques bonnes nuits par semaine, dans le cadre d'une prise en charge globale (Il existe des services specialistes du sommeil à l'hopital pour un prix public ordinaire).
Je signale aussi que le zolpidem contre indique en principe la conduite automobile (sur la boite marqué niveau 3= rouge). En principe la courte durée d'action permet la reprise de la conduite le lendemain d'une prise en soirée mais des études ont montré que 10% des patients environ avaient encore des troubles de l'aptitude à la conduite le lendemain. Mais l'insomnie comporte aussi des risques.

Peut etre peux tu essayer la melatonine qui est un complément alimentaire en dessous de 2mg. Mais en cas de prise prolongée, la sécurité est encore mal connue.

https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9latonine

https://sff173f6fe48415a2.jimcontent.co … tonine.pdf

Donc une prise en charge cohérente, comportant un max de techniques non médicamenteuses est importante.

https://reseau-morphee.fr/le-sommeil-et … -linsomnie


Amicalement

Dernière modification par prescripteur (09 avril 2022 à  22:33)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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AnonLect homme
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548 messages

Cosmotrope a écrit

Ambrouille a écrit

(...)
Puis, j'ai été voir un médecin. Oh ce médecin. Ni une, ni deux il me prescrit ce médicament sans m'en renseigner. Me mentionnant que la dépendance ça existe pas finalement si on veut prendre un médicament dans un but précis, que je dormirais bien avec, que l'effet placebo c'est ça le problème mais pas la dépendance physique, blabla.
(...)

La dépendance physique n'existe pas ? Haha J'espère que c'est une blague. Dans le cas contraire je te conseille vivement de faire un signalement au conseil de l'ordre car soit ton médecin souffre d'une démence, soit c'est un charlatan qui n'a aucun diplôme, soit il se fout de ta gueule. Dans les trois cas c'est un danger :)

Salut,

"La dépendance physique n'existe pas, si on veut prendre un médicament dans un but précis"

C'est certes un petit raccourcis, mais c'est pas si faux que ça en contexte AMHA...

Si tu prends le zolpidem pour ce qu'il est censé être prescrit, soit des insomnies sporadiques, transitoires, irrégulières ; il y a très peu de chance qu'une dépendance physique se développe.

D'autant plus au regard de la personnalité de Ambrouille, qui semble très peureuse et précautionneuse au sujet des drogues, le risque de surconso paraît très faible, et donc celui de dépendance physique en conséquence plus qu'improbable.

Et vu ce que décrit Ambrouille, perso le zolpidem me semble pouvoir être adapté : effet court mais fort, donc pour un endormissement rapide sans ressasser 5h ; sans te maintenir dans un sommeil profond de manière forcée, et moins susceptible d'impacter la journée du lendemain contrairement à un autre somnifère type benzos ou neuro.

Ce qui correspond bien au problème de Ambrouille selon ce qu'elle nous en dit, qui souffre d'impossibilité d'endormissement, par période de quelques nuits de temps en temps, soit ce pour quoi le zolpi est prescrit.

Et enfin, je peux le comprendre, dans le sens où quelqu'un vient le voir pour des problèmes de sommeil, il propose la solution la plus adaptée de son avis au regard de la situation selon les données qu'il a en mains, et la personne n’en veut pas...

Il peut se demander pourquoi elle est venue le voir du coup, car à part les conseils classiques trouvables en quelques minutes sur google qu'il peut rappeler, il a pas de baguette magique et n'est pas spécialiste du sommeil... Et il renvoie vers un spécialiste compétent si la personne refuse de toute évidence toute médication, seule solution qu'il a à apporter.

Après oui, la façon de s'exprimer et le ton sont sûrement à revoir, de même qu'il aurait pu expliciter et développer ce qu'il voulait dire plutôt que de trouver ridicule le fait qu'elle veuille pas lui accorder sa pleine confiance sur chaque divine parole qu'il émet.... Et bien sûr exposer une mise en garde un peu plus sérieuse !

Mais de la à dire que c'est un charlatan à signaler à l'Ordre absolument, il y a un peu de marge je pense ... drapeau-blanc

Après oui, le Zolpidem peut être très addictif, psychologiquement comme physiquement, en cas d'usage prolongé bien sûr.

En gros si tu veux un parallèle théorique : la Morphine c'est très addictif. Mais si tu en prend uniquement car 5 jours par mois, t'as une douleur très forte qui surgit pour X ou Y raison, non soulagée par antalgique moindre (= but précis) ; il y a relativement peu de chance que tu te trouves dépendant physiquement. Car tu n'en prend que pour la douleur, qui est brève et épisodique, et donc aucune raison d'en prendre autrement.

Mais oui une mise en garde sérieuse reste nécessaire.

drogue-peace

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Pour le Zolpidem, tu prêches un convaincu wink C'est certes probablement la molécule la moins toxique, la plus sécure et une des mieux ciblées pour le traitement médicamenteux de l'insomnie d'endormissement passagère mais les chiffres nous montrent que les risques de mésusages et d'installation d'une dépendance sont quand même grands.

Si les gens étaient suffisamment mis en garde par leurs médecins et comprenaient mieux ce qu'ils prenaient, il y aurait moins de problèmes. Comme par exemple d'expliquer que si le Zolpidem facilite efficacement (au moins au début ou si pris très ponctuellement) l'endormissement, il perturbe aussi assez fortement (surtout au début) la qualité du sommeil et provoque une aide apparente tellement puissante que l'on risque fort d'avoir envie de continuer son traitement plus que nécessaire et de laisser tomber toutes les autres stratégies alternatives douces qui nous semblent bien pales à côté (et qui font pourtant bien davantage leurs preuves sur le long terme ainsi que sur le rétablissement d'un sommeil de qualité), avec une dépendance physique potentiellement forte à la clef et tous les ennuis qui vont avec.

En l'occurrence, ce n'est pas un raccourci que lui a dit son médecin, c'est juste soit une erreur soit un mensonge :). De plus, un médecin a l'obligation d'informer son patient des risques des traitements qu'il met en place et toutes les préconisations recommandent même d'instaurer un protocole de sevrage dès la mise en route du traitement.

Il faut aussi que les médecins apprennent à rassurer et convaincre leurs patients plutôt que de les prendre de haut et de tenter d'user d'une autorité et d'une prétendue confiance qu'ils ont perdues (par leur faute) depuis bien longtemps. Et ce n'est certainement pas en leur mentant qu'ils y parviendront selon moi.
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Cosmotrope a écrit

Pour le Zolpidem, tu prêches un convaincu wink C'est certes probablement la molécule la moins toxique, la plus sécure et une des mieux ciblées pour le traitement médicamenteux de l'insomnie d'endormissement passagère mais les chiffres nous montrent que les risques de mésusages et d'installation d'une dépendance sont quand même grands.

Si les gens étaient suffisamment mis en garde par leurs médecins et comprenaient mieux ce qu'ils prenaient, il y aurait moins de problèmes. Comme par exemple d'expliquer que si le Zolpidem facilite efficacement (au moins au début ou si pris très ponctuellement) l'endormissement, il perturbe aussi assez fortement (surtout au début) la qualité du sommeil et provoque une aide apparente tellement puissante que l'on risque fort d'avoir envie de continuer son traitement plus que nécessaire et de laisser tomber toutes les autres stratégies alternatives douces qui nous semblent bien pales à côté (et qui font pourtant bien davantage leurs preuves sur le long terme ainsi que sur le rétablissement d'un sommeil de qualité), avec une dépendance physique potentiellement forte à la clef et tous les ennuis qui vont avec.

En l'occurrence, ce n'est pas un raccourci que lui a dit son médecin, c'est juste soit une erreur soit un mensonge :). De plus, un médecin a l'obligation d'informer son patient des risques des traitements qu'il met en place et toutes les préconisations recommandent même d'instaurer un protocole de sevrage dès la mise en route du traitement.

Il faut aussi que les médecins apprennent à rassurer et convaincre leurs patients plutôt que de les prendre de haut et de tenter d'user d'une autorité et d'une prétendue confiance qu'ils ont perdues (par leur faute) depuis bien longtemps. Et ce n'est certainement pas en leur mentant qu'ils y parviendront selon moi.

Ah mais je suis entierrement d'accord :)

Simplement je voulais pointer le fait que je comprend tout à fait que le zolpidem de son point de vue soit le médoc adapté ; et par conséquent que je peux comprendre son agacement d'une peur qu'il juge disproportionnée.

Ce qui l'a sûrement poussé à tenir ces propos, sans que ça lui donne raison de l'avoir fait :)

Sinon oui, clairement j'ai personnellement besoin de connaître les tenants et aboutissants des choses, et n'aprécierais vraiment pas un médecin de ce genre. ; qui en plus me prend pour un con si j'ose un doute ou requiert une précision... mur

D'ailleurs beaucoup restent vague et faut souvent poser plein de questions pour leur tirer les vers du nez, et notamment sur les interractions/mises en garde. Ce que je déplore également....

Après est-ce normal ? Dans le sens le médecin généraliste n'est pas le spécialiste du médicament et de la pharmaco, contrairement au pharmacien.
Est-il censé connaître en détail ce qu'il prescrit ? thinking
Qui est responsable en cas de problemes ? Le prescripteur ou le pharmacien qui délivre ?
Vrai question hein !

De moin point de vue oui bien sûr ! Il ne doit pas se fier qu'aux représentants des industries pharmas, mais dans les faits ? Quelle place a le médicament et son mecanisme d'action dans leurs études ? thinking

drogue-peace

Dernière modification par AnonLect (10 avril 2022 à  14:48)

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Cosmotrope homme
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AnonLect a écrit

(...)
Après est-ce normal ? Dans le sens le médecin généraliste n'est pas le spécialiste du médicament et de la pharmaco, contrairement au pharmacien.
Est-il censé connaître en détail ce qu'il prescrit ? thinking
(...)

Ce qui est sûr, c'est que pour m'être souvent amusé à tester leurs connaissances pharma, les médecins généralistes ne connaissent généralement pas grand chose à la pharmacodynamique des différentes benzo qu'ils prescrivent pourtant par dizaine de millions par an. Certains font un peu semblant, d'autres te disent carrément qu'ils n'y connaissent rien. On se dit quand même qu'ils pourraient au moins ouvrir Wikipedia de temps en temps, on ne leur en demande pas forcément plus :)

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