Manque metha 4 jours

nicometha

salut a tous et a toutes !

je viens me plaindre ou du moins partager ce que je vit actuellement, on est donc vendredi matin et depuis mardi matin je n'ai plus de méthadone dans le sang, s'ajoute a ça des problèmes financiers importants, et également le manque de chauffage en pleine période hivernale, 8 degré dans l'appart en journée et 5 la nuit sad

pas d'eau chaude du coup, donc pour se laver c'est galère, pas d'argent donc je mange peu.

cette nuit j’étais emmitoufler dans 3 couvertures dans mon canapé, impossible de dormir, un mal de ventre insuportable, c'est simple, je me lève toutes les demi heures pour aller au chiottes et me vider.
Cette nuit, a 4 heures du mat je me suis levé, je vais dans la salle de bain, je tremblai, je me suis regardé dans la glace et j'avais les lèvres toute bleues et le visage tout blanc. étant donné que je mange peu et bien la nuit avec l'accumulation de toute cette souffrance, je me sens partir, j'ai l'impression d’être pas loin de perdre connaissance.

le seul truc qui me fait tenir le coup, bah c'est qu'il me reste encore un peu de bedo et du tabac, donc voila.

bon pour ce qui est de la méthadone, il me reste encore cette nuit a passer sans et demain matin a 10h30 je devrais normalement avoir mes flacons... mais le reste...

malgré la galère, j'arrive a garder mon sang froid, j'ai pas peur et je ne pleure pas.

je tiens quand même a préciser que si je manque de méthadone, c'est en partie de ma faute, car j'aurais bien évidemment pu prendre rdv plus tôt chez mon médecin, je suis arrivé a un stade ou je n'anticipe absolument plus rien de l'avenir, je sais que si je ne réagis pas rapidement, je vais finir a la rue, c'est certain, mais je continue a ne pas gérer ma vie, je m'en cogne, comme si je prenais un malin plaisir a tenter de toucher le fond pour trouver un but a mon existence, comme si il y avait une partie de moi qui me disait "il faut que tu te bouges le cul" et une autre partie qui me dit "ça sert a rien, c'est pas de ça que tu as besoin".

qu'en pensez-vous ?

prescripteur

Et toi, de quoi penses tu avoir besoin ?? drogue-peace

Amicalement

Skinchol

Salut, tu ne peux pas aller chez n'importe quel médecin pour demander des benzos ?
Et si il te reste assez de tune, chercher un peu d'alcool, je ne vois pas d'autres solutions. Que tu en ai rien à foutre de la vie, je le comprend, c'est peut être quand tu auras arrêté la metha que ton esprit va s'ouvrire, si tu en a envie, mais c'est dur, il m'a fallu 1 an pour arrêter de 180 mg, mais maintenant mes émotions, mes ressentis, etc... sont revenus et ça fait un bien fou.
Bon courage sous la couette

nicometha

j'ai besoin d'assez d’énergie pour pouvoir faire ce que je suis capable d'imaginer dans ma tête dans la réalité. car si je manque d’énergie, je contourne les obstacles et ne tire aucun profit d'une expérience que je n'ai pas vécu, et en fin je manque de cette énergie que j'aurais gagné en sautant l'obstacle ou simplement en essayant, alors je me drogue pour combler ce manque et simuler l’état dans lequel je serais si j'avais agi. et donc je me vide de mon énergie petit a petit... jusqu’à ce que je sois a la limite de 0 et qu'a ce moment ce passe un phénomène incroyable qui attire directement l'obstacle, l’expérience a moi et m'oblige en quelques sorte de l'affronter car si je l'affronte pas et ben je suis mort.

en fait j'avance pas, je recule recule recule jusqu’à me casser la gueule, puis quand je suis prêt de me casser la gueule, j'inverse le processus en avançant jusqu’à revenir a l'endroit de départ, mais j'avance pas du point ou j’étais au départ.

LLoigor

Salut,

Peut être que tu traverse une phase de dépression, et que tu devrai en parler a ton médecin.

nicometha

mais en même temp, pendant qu'il m'arrive tout ça, je prend conscience de tout ça et comprend qu'en fin de compte ce que je fait actuellement me fait avancer de toute façon, tant que je reste en vie, même si j'ai des bas et des moments difficiles, la vie continue..

si demain je frôle a nouveau la mort et que je passe de l'autre coté, j’espère juste partir en ayant un bon état d'esprit et en me disant que j'ai fait ce qu'il me semblait bon pour moi.

nicometha

LLoigor a écrit
Salut,

Peut être que tu traverse une phase de dépression, et que tu devrai en parler a ton médecin.

bah tu sais ce que je vit actuellement et ce que je ressens c'est vraiment pas evident d'en parler librement meme a un medecin, j'ai essayer pourtant, j'en ai eu des discussions avec des psychiatre, psychotherapeute et plus recement mon addicto qui est quelqun de tres humains, mais je suis bloqué dans des concepts et qu'ils ne connaissent pas ou ne reconnaissent pas, je dis la verité sur ce que je pense, enfin j'essaie de l'exprimer la plus explicitement possible, mais ca ne mene a rien, l'unique et seul raison pour laquelle je vois mon medecin c'est pour le traitement, mais ils ne peuvent pas vivre a ma place.

prescripteur

Je reviens à ma question initiale. De quoi penses tu avoir besoin ?? Si tu ne sais pas pour quoi et comment tous ces soignants peuvent t'aider, comment veux tu qu'ils le sachent. Les réponses à ces questions, personne ne peut les faire à ta place, même si les temoignages peuvent t'aider à les élaborer. En fait, je ne pense pas que tu agisses par "laisser aller", au contraire, tu fais beaucoup d'efforts pour ne pas aller jusqu'au bout. En a tu parlé à tes soignants ??
Amicalement
« Il n'est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va. » (Sénèque)

Dernière modification par prescripteur (15 février 2013 à 15:35)

LLoigor

Pas mieux que ce qu'a dit Prescripteur.

Il faudrait que tu cherche ce dont tu pense avoir besoin, pour pouvoir avancer.

De plus, et la je parle uniquement de "mon" expérience, j'ai moi aussi du parfois parler de mes soucis a mon addicto, et a un psychologue (très compétent et avec qui j'avais un super feeling) et c'est en parlant avec ce psychologue que "je pense" (en tout cas c'est comme ça que je l'ai compris) avoir compris comment cela fonctionnais.

Ce n'est que lors de mes discussions avec lui, que j'ai comprit que ce n'était pas lui (le psychologue) qui allais me dire : "votre problème c'est ça, la solution c'est ça".

En fait, j'ai compris qu'en parlant, sur plusieurs séances, les solutions viendrai de moi, et c'est moi qui trouverai tout seul la nature du problème.

Au début je ne savais rien, je ne savais pas ce qui me posais problème, et j'ai parlé, encore et encore, le psychologue a bien sur son rôle en orientant plus ou moins la discussion, jusqu’à ce que je trouve "de moi même" ce qui n'allais pas ou ce qu'il me fallait.

Du coup on en reviens a ce que te demandais prescripteur : De quoi pense tu avoir besoin toi ?

Il est possible que tu ne le sache pas, et c'est peut être justement la ou un bon psychologue pourrait t'aider a trouver.

Et trouver un bon psychologue, avec qui on se sent bien, et que la parole sort toute seule, ça se trouve pas toujours du premier coup. (il faut parfois en voir plusieurs pour trouver la bonne personne)

Donc peut être cela pourrait t'aider, d'en voir un autre.

C'est juste une idée comme ça.

Courage. wink

Manque metha 4 jours

LLoigor a écrit

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