[ Arrêt & Sevrage ]
Passage de codeine à Laroxyl

Cephalique a écrit

un peu vite ; les symptômes désagréables on re

Ciao
Et m'étonnerai le contraire car 2ans à 120mg, tu arrêt brutalement, je comprends pas comment aucun médecin ne t'as pas prévenu de ces symptômes!!
On t'as pas parlé de sevrage en dégressif?
Est-ce que tu est suivi par un professionnel dans lequel tu as complètement confiance??

Bonjour Céphalique,

   Désolé pour tes douleurs. J'ai aussi pas mal souffert du dos (niveau lombaire) mais avec l'âge ça se tasse, si je peux dire ! Et c'est sans doute moins grave que toi...

   Par contre, j'ai aussi pris du Laroxyl pendant 7 ans comme antidépresseur, pas pour le dos (2 ans de dépression majeure) puis 5 ans de prévention/routine.
Je ne veux pas te faire peur ni incriminer ce médicament mais  :

1/ Il m'a fait prendre entre 15 kg et 20kg (jamais reperdus)

2/ A partir de la 2e année, une fois sorti de la dépression, il m'a déclenché des crises d'hypomanie à répétition , mais comme à l'époque la bipolarité n'intéressait que les psys en HP ( et encore, de loin, sauf pour les BP I qu'on ne peut pas rater en phase maniaque), je suis passé sous les écrans radars pendant des années tout en accumulant à chaque épisode les problèmes caractéristiques de l'hypomanie : dépenses folles, sexualité débridée, action orientée vers un but jusqu'à en devenir marteau, insomnies passées à échaffauder des projets irréalisables, etc.
Néanmoins, comme cela me rendait également véloce, éloquent et ambitieux, personne ne s'en rendait compte ou presque (les proches que ma paranoïa et mes crises de colère tyranisaient lors d'états mixtes - une horreur ce truc).

Au final, aujourd'hui, étant spécifiquement traité pour ma bipolarité qui a finalement été diagnostiquée formellement en HP/CHU, si j'ai mal au dos je fais deux choses  :
1/ Je dis merde à mon patron et je reste chez moi
2/ Je fume un un hasch de bonne qualité et réellement, ça me passe ma lombalgie pendant une demi-journée bien mieux que les antidouleurs standard.

Je ne suis pas sûr d'être de bon conseil, car ce qui marche pour moi ne marchera pas forcément avec toi.

Il y a également la prégabaline (à dose raisonnable, comme 150mg/jour) qui peut également être efficace, même si je crois que c'est controversé dans cet emploi (hors AMM)... Pour moi ça a fonctionné.

    Bon courage pour ce nouveau traitement,

Dernière modification par OldChnock (22 juillet 2024 à  17:55)

Merci pour vos réponses.

Pourquoi je veux arrêter ?

A vrai dire je ne le sait pas vraiment...

Marre de la routine, de prendre 10 fois par jour des petits bouts de codéine, pour enrayer un début de migraine, pour réussir à marcher, pour être opérationnel avec mes gosses.

Voilà, je rêverrai d'un traitement de fond stable et qui me suffise.

C'est peut-être un beau rêve, sûrement même, mais c'est pas grave, au pire ça m'aura fait un peu de vacances, comme ça, loin de ma codéine...

À vrai dire, j'avais aussi un petit démon, un peu plus rationnel pour le coup, c'est paradoxal : je suis allé un jour au csapa, comme ça, pour savoir ce qu'ils diraient de mon cas. Une fois que le gars m'avait bien expliqué que j'étais pas franchement leur type de client, il m'a quand même raconté l'histoire d'un type qui avait mal au genou, commencé puis augmenté la codéine sans mesure. Et après des années, suite au sevrage, découvert que son genou allait très bien...
Vous avez compris, l'addiction crée la douleur pour recevoir sa ration.
Donc ça aussi : après 13 ans, je voulais voir, on ne sait jamais...

Dernière modification par Cephalique (22 juillet 2024 à  19:42)

J'ai découvert en étudiant la concentration plasmique du laroxyl qu'il y a effectivement un grand pic entre la 2ème heure et la 8ème heure après administration.

Je pense que l'idéal est donc de repartir la dose en 3 fois avec un espace de 8h (pour moi par exemple 7h,13h,23h) pour avoir une stabilité idéale du dosage.

Avantage tout de même de prendre toutes les 8h (et non toutes les 12 heures) : moins de temps entre les descentes et remontés, donc plus de stabilité malgré tout...