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[INFO] Protéger et soigner sa vessie des effets de la kétamine (et un peu du foie)

Guide de protection et de guérison de la vessie liée à la kétamine

Ce guide a pour but d'aider les usager·ère·s de kétamine à mieux comprendre les risques pour la vessie et à adopter des stratégies pour les limiter ou favoriser la guérison.

Pourquoi c’est important :
L’usage régulier de kétamine peut provoquer des troubles urinaires parfois graves : douleurs, envies fréquentes d’uriner, fuites, sang dans les urines, inflammation de la vessie (kétamine cystite), voire lésions permanentes.
Mais il existe des moyens de prévenir ou limiter les dégâts.

  Protéger sa vessie pendant la consommation   Avant et pendant l’usage :

Boire au moins 500 ml à 1 litre d’eau (ou tisane non sucrée) par session.

Éviter de consommer plusieurs jours d’affilée.

Espacer les prises dans une même journée.

Uriner dès que possible après la session (ne pas se retenir).

Éviter les mélanges avec alcool, MDMA, stimulants (qui déshydratent ou stressent la vessie).

Favoriser les voies nasales (sniff) plutôt que l’injection ou l’usage prolongé en intravéneuse.

Se rappeler que plus la dose est forte ou fréquente, plus le risque augmente.


  Reconnaître les signes d’alerte   Consulte un médecin si tu remarques :

Douleurs ou brûlures à la miction.

Envie très fréquente d’uriner (même la nuit).

Présence de sang dans les urines.

Difficultés à retenir l’urine (fuites, urgences).

Sensation de pression ou de gêne dans le bas-ventre.

Diminution du jet ou miction difficile.


  Soutenir la guérison de la vessie   Si tu arrêtes ou réduis ta consommation :

Boire 2 à 3 litres d’eau par jour (petites quantités tout au long de la journée).

Prendre des infusions de plantes anti-inflammatoires (ex. : ortie, busserole, prêle).

Manger anti-inflammatoire : fruits rouges, curcuma, légumes frais, oméga-3.

Éviter café, alcool, boissons sucrées ou épicées.

Se reposer et dormir suffisamment.

Demander un suivi médical : analyses d’urine, échographie, urologue.

Éviter la rechute précoce : même une seule session peut raviver les symptômes si la vessie n’est pas guérie.


  Médicaments et compléments parfois utilisés (à discuter avec un médecin)  

Paracétamol ou anti-inflammatoires (si douleur intense).

Antispasmodiques urinaires (ex : Spasfon, Oxybutynine).

Compléments : D-Mannose, NAC (N-acétylcystéine), zinc, vitamine C.

Tisanes : busserole, verge d’or, canneberge (cranberry).
( Les preuves d’efficacité varient et l’automédication peut être risquée. Toujours en parler à un·e professionnel·le si possible.)



  Pour aller plus loin : comprendre et prévenir  

La kétamine provoque une inflammation et une irritation directe de la vessie.

Plus la consommation est fréquente, plus les dommages sont profonds.

Certains usager·ère·s peuvent développer une cystite même à faibles doses.

Une guérison est possible si la consommation cesse à temps, mais cela peut prendre des semaines voire des mois.

Une rechute prématurée peut tout faire revenir, voire aggraver l’état de la vessie.

Il est essentiel d’écouter les signaux de son corps et de ne pas minimiser les douleurs urinaires.


Témoignages et soutien :
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Version adaptée pour Psychoactif – inspirée de guides de réduction des risques anglophones et de témoignages d’usager·ère·s.