La stigmatisation institutionnelle subie par les PUD

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Agartha homme
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Bonjour,

Poursuivant l'appel à témoignages sur la stigmatisation des PUD, nous cherchons des témoignages sur ce que nous appelons la stigmatisation institutionnelle.

La stigmatisation institutionnelle c'est lorsqu'on nous impose des normes médicales et de santé, en nous imposant des règles et en nous infligeant de la violence, souvent mis en lumière lorsqu'il y a une relation de pouvoir.
En gros c’est la stigmatisation qui est faite par des professionnels de santé.

Pour aller un peu plus loin, cela traduit l’intériorisation de pratiques, règles, ou normes issues d’institutions (système de soins, cadre légal, structures sociales) par les professionnels de soins. Distinguer ce type de stigmatisation permet de montrer que certaines politiques publiques, protocoles de soins ou encore dispositifs juridiques ou administratifs imposent des normes hiérarchisant les comportements ou créant des inégalités d’accès aux droits et aux soins.

C'est un élément qui revient très souvent dans les témoignages qui contiennent de la stigmatisation, ça peut être extrêmement violent, même si des fois on la subie sans même s'en rendre compte tout de suite, souvent même, on fini par l’accepter.


Concrètement, ça peut être de vous obliger à faire pisser dans un bocal pour vérifier si vous êtes abstinents, ça peut être refuser de délivrer un traitement adapté parce qu'on est PUD, ça peut être minimiser la douleur ressentie ou ne pas vous croire parce que vous êtes PUD, du mépris lors de la délivrance d'un traitement, le sujet est vaste et est assez libre d'interprétation, tant que cela reste dans le cadre institutionnel.

Parfois quand nous lisons des posts, il nous est difficile de qualifier les posts comme étant stigmatisants, ou de simples "fausses croyances", la ligne peut-être fine. Mais souvent dans le cadre institutionnel c’est ultra violent. Des fois c’est à se demander si la relation de pouvoir derrière cela est vecteur de cette violence.

Merci pour vote participation sur les autres topics, et nous l’espérons, sur celui-ci aussi!

lost inside the black hole
dropping down the edge
fade away in shadow
is this where it ends?

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psychodi homme
Pour ma santé :5 weed et j'les fume par jour
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Bonjour Agartha
bonjour tout le monde

sujet intéressant, comme d'hab sur le forum j'ai envie d'dire...

alors moi j'ai un exemple très parlant, qui concerne un produit que tout le monde connait, qui est légal et qui constitue l'un si ce n'est LE plus gros problème de santé public dans notre pays : l'alcool

je travaille depuis de nombreuses années dans un service d'addictologie
notamment dans l'un des plus gros hôpitaux du sud est de la France

et bien figurez vous qu'il n'existe AUCUN lit dit "fléché" dans cette institution pour aider les personnes gravement dépendantes à l'alcool (un des rares produits, avec les benzo, dont vous pouvez décéder si vous cessez brutalement de consommer quand vous avez une dépendance sévère) ... c'est non seulement, de mon point de vue, une stigmatisation extrême mais ça confine carrément au déni institutionnalisé quand on sait à quel point il est important voire primordial d'aider les consommateurs gravement dépendants sur un versant médical pour ce produit spécifique lors des premiers jours de "sevrage" (j'aime pas trop ce mot, qui est en soi également une forme de stigmatisation langagière infantilisante ...après tout, n'est ce pas d'abord les nourrissons que l'on "sevre" ?)...

les gens sont donc obligés de se mettre sur des listes d'attente pour arrêter de consommer quand ils arrivent à bout, perdant la santé, les liens, l'argent, le travail et j'en passe...

n'étant pas médecin (et donc soumis à la confraternité qui ferait que je ne pourrais pas critiquer le monde médical, ce à quoi j'assiste régulièrement), j'ai toujours souligné cette incongruité aux médecins avec qui j'ai pu travailler...tout au plus sont-ils navrés...et puis voilà, on passe à autre chose...après tout, "ils n'avaient qu'à se contrôler" n'est-ce pas ? ...méconnaissance de la dépendance, stigmatisation délétère, violences symboliques et malheureusement réelles...

voilà pour mon témoignage

il y a des jours étranges
il y a des jours, j'm'étrangle
Surtout...ne pas se biler sur la route...
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miawallace222 femme
Nouveau Psycho
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120 messages
Je ne sais pas si ça compte, je vais donner un exemple je suis dans un parcours "fertilité" car j'ai un sujet d'hormones.

Je n'arrive pas à communiquer facilement avec le spécialiste qui me suit, donc je demande à mon médecin de me prescrire des examens complémentaires sur mon immunité parce que j'ai lu des articles scientifiques sur le sujet.

Je vais la faire courte il me répond que mon problème est du à ma consommation d'alcool et cocaïne et que mon spécialiste a forcément checké ce paramètre au début.

Alors je m'énerve et je lui réponds que non il n'a pas checké, rien à voir avec la cocaïne puisque j'ai régulé depuis 1 an ma consommation, que je n'ai rien consommé depuis 3 mois sauf un soir, que je ne bois même plus 2 verres entiers en soirée, et que j'ai rétabli tout mon corps, prises de sang régulières à l'appui, à tel point que les marqueurs "fertilité" me désignent comme "normale" maintenant et que donc le souci est ailleurs donc je lui demande de bien vouloir checker ce dernier paramètre.  Je termine en disant qu'il est plein de préjugés juste parce que je consommais bcp 3 ans plus tôt.

Ce *** me répond finalement  que je n'ai plus 20 ans et que ce n'est pas une science exacte et que finalement je devrais interroger un autre type de médecin que lui à ce sujet ...alors qu'il m'a prescrit ce même bilan 5 ans auparavant. Dingue...

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aidee femme
parachutiste
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Hello !
Je me pose encore la question parfois mais il me semble globalement que c'est un peu "abusif" (même si je m'en sors globalement)

Si mon témoignage peut apporter ici, je me lance : en gros j'ai un TDAH et je suis sous medikinet. Lors d'un bilan de prédiagnostic d'une neuropsy d'il y a bien longtemps il a été mentionné un intérêt pour la RdR et les substances, que j'avais testé certains trucs occasionnellement mais rien de plus et qu'il n'était pas lieu d'addiction ou autre à l'époque, on avait convenu avec la neuropsy que pour que ca ne m'handicape pas si d'autres professionnels de santé lisent le papier, elle rajoutait que je ne consommais plus.

Suite à ce pré-diag j'ai vu un psychiatre mon but était d'être suivie pour le TDAH et tenter une médication au methylphenidate. D'office il m'a dit qu'un rdv cardiologue et des tests "bilan toxiques" sang + urines était indispensables avant de pouvoir se faire prescrire du MPH. En discutant avec d'autres personnes, il s'est avéré que ok le rdv avec le cardiologue est bien une démarche classique et obligatoire pour ce traitement mais pas spécialement le bilan sanguin/urines. Même si jusque là je me disais au pire c'est juste une formalité en plus qu'il demande pour s'assurer que je ne fasse pas de mélange/que je n'ai pas de dépendance.

Bon déjà même si je ne fume plus du tout de THC (c'était déjà rare) j'ai été surprise de constater que mon psychiatre se réservait donc le droit de me refuser le methylphenidate si j'avais la moindre substance en positif (THC, cocaïne, opiacés, MDMA, amphétamines, méthamphétamines, GHB/GBL, LSD, cathinones et je crois que j'ai fait le tour ? Forcément OUI il n'y a pas tout ce qu'il existe mais ils avaient fait un sacré tour). J'aurai compris niveau logique pour la C ou les amphet, limite la MD notamment niveau interaction mais pas d'explication rien, juste ce bilan à ramener négatif.

Donc même si ça m'a mis la "pression" de me dire qu'il me mettait ça alors que d'autres ne l'avaient pas, bah j'ai fait les tests qui ont donc été négatifs. Déjà il a presque eu l'air déçu ou étonné mais bon


Et inopinément au bout d'un an de traitement le psychiatre n'a pas redemandé le test chez la cardiologue en revanche il m'a re prescrit un bilan toxiques. Je n'ai jamais verbalement abordé ce sujet avec lui, je ne comprenais pas trop mais je me suis dit que si j'avais l'air offusquée, il aurait trouvé ça plus louche encore. Alors j'ai refait son test (même au labo ils étaient supris qu'on m'ai prescrit ça et donc deux fois en un an, petit écho à quand j'ai déjà précédemment dit que "je n'avais pas la tête de l'emploi" en tant que PUD) et je lui ai ramené encore une fois...négatif. Il a encore eu l'air déçu comme s'il essayait de me choper en flagrant délit. Disons que je considère maintenant après cette seconde mésaventure que ce n'est pas un hasard. Il m'a même soupçonné de l'avoir falsifié ou triché car sous méthylphénidate je suis négative aux amphet (sauf que d'après le personnel du labo ils font la différence entre les deux) mais bon le labo lui a directement envoyé les résultats et je sais que de toute façon j'ai tout fait comme il fallait.


il ne m'en a pas reparlé et continue de me prescrire mon traitement qui je le rappelle m'aide à mieux me concentrer et me poser, être productive et moins tenter de rechute niveau addiction, ce traitement contribue à me réguler et m'aide, je vis bien mieux avec alors me dire que si je fumais du THC ou consommais plus régulièrement une autre substance parmi celles contrôlées directement il aurait tout stoppé comme une punition ou un moyen de pression ? (

Et d'ailleurs il n'a jamais fait de prévention ou parlé de l'alcool et des interactions potentielles avec des traitements (benzo, MPH, hypnotiques etc) alors que les produits illicites direct il file un bilan. Voilà je considère ça comme un "abus" éventuel sachant que je dépends aussi de lui pour mon dossier MDPH et mon allocation adulte handicapé j'imagine pas les conséquences si il ne m'a pas à la bonne ou que je ne vais pas dans son sens. (Les prescripteurs de MPH étant rares et à force d'avoir des psychiatres pas adaptés je m'accroche à celui ci au moins j'en ai un et j'ai mon traitement)
Reputation de ce post
 
Texte mis dans les morceaux choisis de Psychoactif. (pierre)

(mon pseudo se prononce "aïdi" si jamais ~ )

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pierre
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miawallace222 a écrit

Je ne sais pas si ça compte, je vais donner un exemple je suis dans un parcours "fertilité" car j'ai un sujet d'hormones.

Je n'arrive pas à communiquer facilement avec le spécialiste qui me suit, donc je demande à mon médecin de me prescrire des examens complémentaires sur mon immunité parce que j'ai lu des articles scientifiques sur le sujet.

Je vais la faire courte il me répond que mon problème est du à ma consommation d'alcool et cocaïne et que mon spécialiste a forcément checké ce paramètre au début.

Alors je m'énerve et je lui réponds que non il n'a pas checké, rien à voir avec la cocaïne puisque j'ai régulé depuis 1 an ma consommation, que je n'ai rien consommé depuis 3 mois sauf un soir, que je ne bois même plus 2 verres entiers en soirée, et que j'ai rétabli tout mon corps, prises de sang régulières à l'appui, à tel point que les marqueurs "fertilité" me désignent comme "normale" maintenant et que donc le souci est ailleurs donc je lui demande de bien vouloir checker ce dernier paramètre.  Je termine en disant qu'il est plein de préjugés juste parce que je consommais bcp 3 ans plus tôt.

Ce *** me répond finalement  que je n'ai plus 20 ans et que ce n'est pas une science exacte et que finalement je devrais interroger un autre type de médecin que lui à ce sujet ...alors qu'il m'a prescrit ce même bilan 5 ans auparavant. Dingue...

Bonjour,

merci pour ton témoignage. Ton post fait penser au receuil de témoignage dans cette discussion qui s'appelle "Arréter les drogues, je vous ausculte après", ou comment les médecins mettent tout sur les faute des drogues....:
https://www.psychoactif.org/forum/2023/ … .html#divx

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Myozotis femme
Psycho junior
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Salut,

Encore un excellent sujet! Le problème c'est qu'il y aurait tellement à dire, pas la place.

Du coup,  je vais parler de mes deux dernières stigmatisations institutionnelles car, pour une fois, je trouve que j'ai su gérer la situation. J'ai suffisamment était maltraitée par le milieu médical pour avoir bien plus de répartie face aux soignants, ma pratique a beaucoup aidé aussi.

Pour autant tout ce que j'ai vécu a eu un impact violent sur ma vie personnelle et professionnelle... j'ai vraiment failli tout perdre, c'est pour cette raison que je tiens à témoigner.

Après un cold turkey méthadone en 2022, j'ai enchaîné les hospitalisations. J'ai d'abord voulu aller en addictologie mais en France le PAWS n'est absolument pas reconnu donc ça n'existe pas. Cela sous entend qu'il n'y a qu'un trouble psychique qui peut expliquer cet état post sevrage. Ma place était donc en HP.

La maltraitance médicamenteuse a commencé ; abilify, tercian à haute dose, quetiapine, zoloft, valium haut dosage également. Pour sûre que j'étais moins triste, j'étais un zombie. J'avais des difficultés à articuler,  j'enchaînais les chutes, les malaises jusqu'à ce que le syndrome malin des neuroleptiques nous alerte de son arrivée imminente.

Hospitalisation au CHU pour sevrage neuroleptiques qui m'a, pour le coup, vraiment aidée, j'ai réussi à arrêter les neuroleptiques en l'espace de 4 mois sans grande difficulté. À côté je faisais du microdosage de LSD pour être un peu plus alerte, juste pour moins me sentir dans le brouillard.

L'équipe me suivant à l'époque m'a proposée une post cure en clinique addictologie. Il était peut être temps m'enfin. Donc à peine sortie du CHU j'ai enchaîné avec la clinique addicto en HDJ. Étant accompagnée de façon intensive depuis 1 an je ne m'étais jamais occupée des ordonnances et là oups j'étais en rade.

Rdv CMP dans un mois, je me décide à en parler à mon addictologue qui me renvoie vers mon médecin traitant. Je lui explique que mon traitement a toujours été pris en charge à l'hôpital et que le généraliste allait forcément refuser. Il me rassure en me disant qu'il contacte le cabinet pour les prévenir.

J'y vais et là pas le choix, médecin remplaçant (qui à quand même accès à mon dossier), je lui explique la situation et avec un air méfiant il me répond "C'est suspect votre histoire". Je m'agace directement en lui demandant de bien vouloir expressément contacter la clinique.

Là il me dit "Vous savez Mme.. des cas comme le vôtre on a l'habitude. Et en général tous finissent avec la secu au cul et ayez conscience que si vous jouez vous allez perdre gros. On ne vous prendra plus au cabinet ".

À ce moment je tente de garder mon calme. Je le regarde en lui demandant "vous n'avez pas honte de traiter les gens de cette façon, vous croyez que c'est un kiff d'avoir une telle ordonnance ?". "Vous avez mon dossier sous les yeux et vous me parlez comme à une gamine délinquante?

Je vois que vous êtes remplaçant, je tiens à vous dire que c'est vous qui n'allez plus travailler ici.. moi ça va aller."

Ça a fonctionné, j'ai eu mon ordonnance et j'ai pu reprendre mon traitement avec un vrai suivi par la suite. Par ailleurs je n'ai plus revu cette personne..

Mon addictologue de la clinique a aussi été plus que limite par moment. Minimisation de la souffrance ressentie, pro abstinence.. tout ce qu'on aime. Dans les objectifs définis avec l'équipe l'arrêt des benzos était la priorité (et je suis toujours sous valium ^^). Pour le cannabis et le LSD j'avais été parfaitement claire sur mon intention de ne pas aller sur ce terrain, je gère.

Une fois en consultation il me demande innocemment "Et le lsd alors?, je lui réponds "ben comme d'habitude". Et là cricrise de monsieur "Non mais franchement quelle immaturité, tout le boulot qu'on fait depuis des mois et vous vous gâchez tout!"

La situation était tellement ambarassante que je me suis mise à le regarder, sourire aux lèvres, lui entrain de gesticuler dans tous les sens en me sortant les pires horreurs ; "En fait, vous avez envie de retourner en HP. Vous n'avez aucune ambition mis à part la drogue, d'ailleurs vous aimez tellement ça que vous bossez dedans. C'est comme mettre un enfant devant un gâteau et lui dire de ne pas y toucher....."

J'étais tellement gênée pour lui que mon unique répétition de réponse fût "Oui monsieur". Je l'ai rendu ouf, il a commencé à rougir en me disant que je me foutais complètement de sa gueule et j'ai répondu "Oui monsieur". Il m'a demandé de partir.

J'ai attendu une semaine ou deux qu'il revienne vers moi ce qu'il a fait. Il me reçoit et me demande de lui dire ce que je pensais de notre dernier entretien. J'ai été cash, je lui ai répondu " Monsieur,  vous avez fait preuve de paternalisme. C'est vraiment pas terrible comme stratégie en addictologie."

Pas de réponse, fin de l'entretien. La semaine suivante il me convoque de nouveau et fini par s'excuser en me proposant même de changer d’addictologue si j'estimais qu'il n'avait pas les compétences pour me suivre. Renversement de situation total et jubilation tout autant notable. Je l'ai remercié et arrêté mon accompagnement peu de temps après.

Voilà pour moi même si j'en ai d'autres sous le coude j'avais envie de partager celle là.

Pour finir, quand j'étais sous methadone, ce qui me rendait dingue c'est que quand j'étais malade (grippe..) on me refusait presque toujours des antidouleurs même paracetamol. "Oh avec votre traitement vous n'en avez pas besoin mais on peut vous augmenter votre TSO si vous voulez". Pour une grippe?

Désolée pour le pavé même moi je me saoule ^^!

À+ les psychos!

Dernière modification par Myozotis (Aujourd'hui à  19:18)


.....Rire De Rue.....

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