envie de combler le vide

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abilify femme
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une fois de plus je suis dans le flou, je me suis alcoolisée de trop ce qui a déplu à  mon ami et maintenant malgré la musique tt ce que j'ai envie c'est un petit joint que je n'ai pas mais il me reste des gélules d'actiskenan, déja pris une et j'i vomi mes tripes rapidement maintenant ca va mieux et je ne suis plus raisonnable j'ai juste envie de me sentir mieux alors j'ai avalé 4 gélules d'ixprim et je me trouve ridicule je ne sais ni quoi demander ni quoi attendre juste un besoin d'écrire mon mal être meme les 2 lexomils avalés ne me font plus d'effet et pourtant je n'en suis pas une consommatrice habituelle. Bref je tiens a peine debout mais je n'ai ts pas envie d’aller me coucher difficile de savoir si j'ai un réel problème car quand je parcours le forum je me sens bien ridicule tellement je vois votre courage face a vos problèmes qui sont pour sur tellement pus diifffile à  gérer que j'en ai honte

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Ricoson homme
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Bonjour abilify.

je me sens bien ridicule tellement je vois votre courage face a vos problèmes qui sont pour sur tellement pus diifffile à  gérer que j'en ai honte

Il n'y a pas de hiérarchie des problèmes tu sais, et chacun cherche sa "résilience", soit de quoi rebondir en partant d’où on est.

Si tu as vomis tes tripes, c'est que tu ne prends pas souvent d'opiacés. Tous les opiacés font cela au début, puis de temps en temps, puis plus du tout......Tolérance, tolérance....

Tu farfouilles au milieux des produits a la recherche de quelque chose.
En as tu déjà  parlé sérieusement et en toute transparence avec un professionnel ?
J'ai relu un peu tes postes et tu n'en parle pas.
Plus envie d’être mieux, ca veut dire que tu vas mal des fois, non ?

Attention aussi dans ton boulot. C'est "faute grave" si tu te fais gauler a prendre des produits dans la Pharmacie.

Rico.

Dernière modification par Ricoson (09 août 2013 à  07:14)


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La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divertissement et leur inconséquence.

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abilify femme
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37 messages
Merci Ricoson pour ta réponse. Non je n'ai jamais consulté de professionnel pour te répondre même si j'ai conscience que je devrais Comme tu le dis si bien je n'ai que très rarement pris des opiacés, jamais accepté une trace de came bien que souvent proposée. Mes seules experiences sont tres récentes avec l'oxynorm, l'oxycontin et le tramadol en faibles doses (voie orale uniquement et à  faibles doses) et aucun ne m'a réellement fait d'effet sauf l'oxynorm  qui a provoqué un état sédatif ajouté à  une douce euphorie et sentiment de bien être. A part cet effet, chaque fois insomnie + état nauséeux + vomissemnts intenses le lendemain plusieurs fois dans la journée. Autant dire que ca donne pas envie de recommencer. Le probleme c'est que même sans être dépendant, j'ai ce côté impulsif qui me fait perdre toute raison dès que j'en ai l'occasion, que ce soit l'ennui, l'envie de fêter quelque chose, ou tout simplement un mal etre, je deviens incontrolable. Avant je me jetais sur le speed ou la mdma restante de la dernière soirée mais maintenant ces produits ont réussi à  attiser ma curiosité. Ce que je voudrais c'est stopper ces envies tant qu'il en est encore tant mais je n'arrive pas à  être raisonnable certains jours. En général c'est lorsque j'ai bu un peu. Merci de me lire

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Phoenix homme
Psycho sénior
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519 messages
Bonsoir Abilify :)

C'est drôle que tu aies un tel pseudo en ayant jamais consulté de professionnel de santé! (je ne vais pas t'apprendre de quoi il s'agit). En tout cas, je pense comme Ricoson que tu aurais tout intérêt à  le faire...

Ton impulsivité et des difficultés à  te contrôler ne sont pas nécessairement les signes d'une quelconque pathologie mais si ça t'empoisonne la vie dis toi bien que des solutions existent, médicamenteuses ou non (ou une association des deux).

Regarde s'il y a un CMP a proximité de chez toi: c'est un service entièrement gratuit et accessible à  tout le monde où travaillent psychiatres et psychologues (dans des proportions différentes selon les besoins de l'endroit).



Pour ce qui est des opiacés, juste comme ça, tu ne parles que de tramadol et d'oxycodone mais l'Actiskénan c'est de la morphine (ça ne change pas grand chose, c'était juste pour le dire même si j'imagine que tu le sais déjà ). Effectivement, ça peut te coûter très cher et je doute que perdre ton boulot t'aide à  te sentir mieux dans tes baskets... Sans parler de la très forte dépendance associée aux opiacés (on est pas plus dépend à  la came qu'à  la morphine ou à  l'oxy, ou même au tramadol alors méfiance, le côté légal ne signifie pas que le produit est moins "dangereux" - d'où le cadre très strict de prescription des deux premiers qui sont classés stupéfiants, comme l'héroïne, la cocaïne ou le cannabis)



Maintenant, au niveau santé (hors dépendance évoquée ci-dessus), fais attention lorsque que tu associes divers psychoactifs... L'alcool, les benzodiazépines (Lexomil) et les opiacés font trèèès mauvais ménage, car ce sont trois dépresseurs respiratoires et que pris ensemble, leurs effets se potentialisent, pouvant entraîner la mort par dépression respiratoire. Et ça m'inquiète d'autant plus que ta tolérance semble être faible... Il va de soi qu'associer deux de ces trois produits est dangereux, et que c'est encore pire avec les trois. En fait, dans la majorité des cas de mort par overdose avec des opiacés, des BZD ou de l'alcool sont impliqués, malheureusement...

L'association BZD + alcool quant à  elle est très désinhibitrice et crée de gros problèmes de mémoire à  court terme, ça m'est arrivé de le faire (même pas à  fortes doses) et je peux te dire que je me souvenais absolument pas de ce que j'avais fait le lendemain... Heureusement j'ai jamais rien fait de délictuel mais y'en a qui se sont réveillés au commissariat après ce genre de trucs hmm




Fais attention à  toi... Pour en revenir à  la consultation d'un professionnel, si tu as de bons rapports avec ton généraliste, tu peux te rapprocher de lui pour en parler (tu n'es pas obligé de tout dire) afin qu'il t'aiguille vers quelqu'un de compétent: c'est comme ça que j'avais fait à  l'époque, j'étais allé voir mon généraliste qui avait fait un courrier pour le CMP de ma ville (CMP ado à  l'époque), auquel je m'étais rendu juste après. J'étais hyper bien tombé (et pareil quand je suis passé en psy adulte, j'ai eu beaucoup de chance de ce côté là )



Amic. :)

Phoenix

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abilify femme
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Bonsoir Phoenix et merci beaucoup pour le temps pris pour me répondre. Pou parler de mon pseudo je l'ai choisi il ya bien longtemps lors de mes stages en psychiatrie (je ne prenais aucune drogues à  l'époque) pendant mes études d'infirmière. Je trouvais le nom sympa et c'est resté sans aucun rapport avec une pathologie psy que je pourrais avoir. Mon but n'est pas la provocation mais la psychologie a toujours eu un attrait important sur moi et je m'y suis toujours intéressée. Dans mon entourage, j'ai souvent été considérée comme une personne calme, raisonnable, et à  qui on pouvait se confier. Pour ce qui est des molécules effectivement je connais bien la différence entre les substances et toutes celles que j'ai citées sont des dérivés opiacés je pense. A la base ce genre de substance ne m'interresse pas et j'ai même fait la guerre à  certains de mes amis qui trouvaient des "excuses" au fait d'essayer "la came". Moi je suis plutôt fêtarde et adepte de stimulants et hallucinogenes (sauf la coke). Mais ma curiosité m’entraîne vers les produits plus à  visée relaxante. Malgré mes pulsions, je réfléchis toujours aux conséquences de mes actes et bien que les altercataions avec mon copain soient fréquentes je ne pense pas frôler l'overdose. A part l'alcool que j'ai souvent consommé en quantité lors de ces "envies".
En ce qui concerne mon taff j'ai accès a peu de choses j'ai "volé" 2 gélules d'actiskenan 20 une fois et je le referais plus. Les benzos j'en prends lors de montée d'angoisse souvent pendant la nuit. Je suis atteinte de paralysie du sommeil (peu de personnes connaissent). J'aurais trop peur de me rendre dans un cmp d'autant plus que j'aimerais bien travailler dans ce genre d'endroit. Finalement peut ^tre que j'ai juste besoin d'une oreille attentive et sans jugements face à  mes pensées et mon comportement. En me documentant un peu je me trouve beaucoup de critères de la personnalité borderline...

Dernière modification par abilify (12 août 2013 à  02:41)


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Phoenix homme
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D'accord, je vois! Effectivement, c'est un mot qui sonne bien, je trouve lol (sans parler du médoc bien sûr)

Effectivement, toutes ces molécules sont des opiacés, des dérivés de l'opium smile(la morphine existe à  l'état naturel dans l'opium - à  hauteur de 10% pour un opium médicinal, les autres en sont des dérivés semi-synthétiques: par exemple, l'oxycodone vient de la Thébaïne qui est contenue dans l'opium)

Pour l'overdose, comme je te l'ai dit ça ne vient pas des quantités de chaque produit mais de l'association des trois, et c'est hyper traitre...

Surtout que la tolérance entre beaucoup en jeu et que la tienne est visiblement très faible, j'illustre: je peux prendre 200mg de morphine par voie orale, j'aurai pas l'ombre d'une nausée. Par contre toi, avec 20mg, tu es vraiment malade (comme tu parlais d'acti 20 j'imagine que c'est de lui qu'il s'agit...). Eh bien c'est un peu pareil pour les autres effets secondaires (même si ce n'est pas toujours parfaitement linéaire): 20mg de morphine ont un plus fort effet dépresseur sur ton système respiratoire que 200mg sur le mien. Ce n'est pas parce que je suis plus "fort" ou quoi que ce soit, c'est juste parce que mon corps y est plus habitué!

C'est pour ça qu'on recommande toujours d'y aller hyper molo après une période d'abstinence (forcée ou non), car les doses qu'on prenait habituellement peuvent nous tuer.

Alors quand on y associe des trucs, c'est 100x pire... Imagine, le Subutex (buprénorphine), c'est une molécule top pour un truc: grâce à  son plafond (au bout d'un moment, tu peux augmenter les doses autant que tu veux, l'effet n'augmente plus), il est théoriquement impossible de faire une overdose. Et en pratique, des overdoses de subu SEUL, c'est hyper rare (j'en jamais entendu parler en fait). Par contre, avec des benzos ou de l'alcool, c'est hyper courant... (heureusement, souvent pris en charge à  temps)



Alors j'espère que tu l'auras compris, je veux surtout pas te faire la morale ou jouer les "flics", juste te protéger parce que ça arrive beaucoup plus vite qu'on ne le croit, sinon, il n'y aurait pas autant d'OD...



Ça ne m'étonne pas que, même si tu préfères les stimulants pour faire la fête, tu te diriges vers des "downers", et on est nombreux à  le faire pour apaiser des ressentis internes plus ou moins violents... Il n'y a pas de honte à  ça. Il faut juste le faire de la façon la plus sûre possible :)



Pour ce qui est d'une épaule amicale, je ne doute pas que tu la trouveras ici et personnellement, je ferai de mon mieux pour te soutenir, et je suis sûr qu'on sera nombreux à  le faire :)

Mais c'est quand même dommage que tu ne veuilles pas aller en CMP (même si je te comprends par rapport à  ta situation!)... Sinon, il y a aussi des privés (les psychiatres sont remboursés puisque docteurs en médecine), mais il semblerait qu'il soit difficile d'en trouver un de "dévoué"... En même temps, un psychiatre hospitalier gagne la même chose qu'il ait beaucoup de patients ou pas. Un psychiatre privé a d'autant plus de sous qu'il a de patients... Si le premier a un emploi du temps très chargé, c'est qu'il prend le temps de s'occuper de ses patients; alors que pour le deuxième, ça ne suffit pas à  reconnaître quelqu'un de consciencieux, ça peut tout simplement vouloir dire qu'il est cupide, et qu'il accorde 10 min à  chacun...

Ceci étant, je n'imagine pas un seul instant que TOUS les psychiatres privés sont comme ça!!! Et je n'en ai jamais consulté, donc... Si c'est vers là  que tu te diriges, j'ose espérer que tu trouveras "le bon"! :)



Amicalement,
Phoenix

Dernière modification par Phoenix (12 août 2013 à  03:21)


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bighorsse femme
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abi
je te cite "En me documentant un peu je me trouve beaucoup de critères de la personnalité borderline..." il faut se méfier de ce type de conclusion; les descriptions cliniques ne sont pas faites pour qu'on recherche en elles nos propres troubles
tu auras surement remarqué que souvent, on se sent successivement "névrosé, obsessionnel; phobique etc.." au fur et à  mesure de nos lectures....c'est normal puisque dans toute personnalité se trouve des éléments de type névrotique; il y a pathologie quand ces points deviennent des lieux de fixations

quant à  la très fameuse personnalité borderline , il est encore plus évident de s'y identifier vu que c'est un concept galvaudé, utilisé en dehors de tout critères sérieux ....
Reputation de ce post
 
C'est e-xa-cte-ment ça!!! (Phoenix)

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Phoenix homme
Psycho sénior
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Bravo Bighorsse, impeccable! super



Si on était à  même de s'auto-diagnostiquer, il n'y aurait pas de psychiatres... En fait, pour les termes qui appartiennent à  la thématique de la névrose, presque tout le monde se reconnaît dans presque toutes les définitions, et c'est assez logique,  la névrose étant considérée comme quelque chose de "normal: en fait, d'après les définitions en question on serait - presque- tous névrosés (approche psychanalytique).

Ce sont des "traits de caractère" que l'on possède tous MAIS dans des proportions différentes et c'est là  que ça se joue: la thérapie n'entre en jeu que quand c'est difficile à  vivre pour la personne ou pour son entourage!



Si on prend le cas du trouble bipolaire dont on entend beaucoup parler, si on est mal renseigné sur le sujet, qui ne le serait pas? On entend souvent une simple définition "à  tout faire" du genre "alternance entre des états euphoriques et des états dépressifs", souvent reprise par "y'a des moments ou je vais bien et d'autres moments où je ne vais pas bien."

Franchement, qui n'est pas dans ce cas? Moi, je ne connais personne qui ait une humeur parfaitement linéaire, qui aille toujours bien, ou toujours mal. On a tous nos périodes et c'est normal: ça dépend du contexte dans lequel on évolue...



Là  où on entre dans des considérations pathologiques, c'est quand ces changements d'humeur ne sont PLUS liés au cadre de vie, et qu'ils apparaissent sans raison apparente. C'est là  qu'il faut faire quelque chose... (généralement traitement médical + psychothérapie).

Mais à  contrario -là  c'est un avis entièrement personnel- il ne faut pas oublier qu'à  la base tous les humains ont des changements d'humeur selon ce qu'ils font, etc... Et je trouve qu'on a tendance à  "TROP" traiter!

Si je considère le cas d'une personne que je connais -dont j'étais assez proche- qui est bipolaire, aujourd'hui, elle trouve tout "changement d'humeur" anormal, pour elle, ça ne devrait plus exister. Par exemple, quand elle s'engueule avec son copain, elle te fait un scandale pas possible, en te disant de 50 façons différentes qu'elle est bipolaire, qu'elle y est pour rien, etc. Mais en vérité, n'importe qui aurait une humeur soudainement moins joyeuse dans un tel moment! Et ça n'a, heureusement, rien de pathologique. Au contraire! Une vie sans émotions me semblerait terrible...

Je le lui ai déjà  dit et elle l'a reconnu -mais on était seulement tous les deux-, sa bipolarité lui sert d'excuse. Elle est sous traitement, dont elle reconnaît elle-même l'efficacité, et qu'elle a la chance de bien supporter. Mais au moindre truc "normal", et SURTOUT quand elle est en tort, au lieu de reconnaître qu'elle a une part de responsabilité, elle crie sur tous les toits que c'est parce qu'elle est bipolaire, que les autres devraient le savoir, qu'ils avaient pas à  faire ça, et caetera, et caetera, et caetera. Bref, c'est son excuse pour tous ses caprices!

Et attention, je ne nie pas sa pathologie, je dis juste qu'au lieu de s'estimer heureuse que cela soit contenu par un traitement efficace qui ne la zombifie pas pour autant, elle en rajoute. Elle veut qu'on la considère comme n'importe qui, mais c'est la première à  dire "oui pour moi c'est pas facile je suis différente je suis bipolaire..."

Si je prends mon cas personnel, j'ai un petit souci psy aussi. Par contre dans la vie de tous les jours j'en parle jamais, je dis que ça va même quand ça va pas, et j'essaie de m'intégrer même si j'ai du mal. Jamais j'ai pris ça comme excuse pour justifier mes erreurs, et pourtant...



Bref tout ça pour dire que je trouve que son médecin et elle-même ont "sur-corrigé": maintenant, ni l'un ni l'autre ne trouvent normal qu'elle ait ne serait-ce qu'une infime variation d'humeur. Il faut monter les doses, il faut changer le traitement, etc etc. Et je trouve ça bien dommage...

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psychodi homme
Pour ma santé :5 weed et j'les fume par jour
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Je t'apporte mon soutien aussi Abilify, tout en sachant bien comme il peut être difficile pour des "soignants "(t'es IDE si j'ai bien compris ?) de se mettre en position de "soigné" (petit mot au passage : faut-il mieux gai rire que soi nié ?)
aller en CMP, c'est pas simple, je te l'accorde
si tu en as les moyens, je t'encourage à  voir un(e) psychologue : c'est pas remboursé (et encore, vois avec ta mutuelle, y en a qui peuvent prendre en charge de psychothérapies) mais l'argent que tu y mets, tu l'investis pour toi ou plutôt SUR toi...
tu peux aussi te rendre en CSAPA, lieu où tu peux trouver une oreille sur les addictions...et aussi tout le reste, normalement dans un cadre qui garantit la confidentialité (enfin, dans celui où je bosse, c'est ce qui sous-tend notre pratique)
et comme les camarades : oublie le mélange BZD-alcool, ça transforme ton cerveau en semoule...
et concernant les "broder-line", gaffe à  l'autodiagnostic qui t'enferme dans une image erronée ce que tu es (on ne se résume pas à  des troubles), d'autant que la psychiatrie actuelle et sa cohorte de "troubles du comportement et des émotions" tend à  nous faire croire que nous sommes tous potentiellement malades (ce qui arrangerait bien les labos qui nous vendent les gélules du bonheur, et j'parle pas de MDMA ici mais bien des BZD et autre pilules qui t'endorment les émotions)

courage et au plaisir de te lire encore

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Ricoson homme
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Bonjour.

"Borderline". En Francais, on dirait quoi ? Le gout du risque ?

Le Tche, hors le coté romantique, était de mon point de vue bien "BorderLines".
Il a d'ailleurs trouvé sa limite en Bolivie.

Rico.

Dernière modification par Ricoson (12 août 2013 à  17:21)


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abilify femme
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Merci à  tous une fois de plus pour vos réponses constructives! Je suis entièrement d'accord avec tout ce que vous m'écrivez et vous lire me fait beaucoup de bien.

En effet, caser les gens dans des pathologies psychiatriques au vu de quelques symptomes/comportements ne me parait pas judicieux du tout. L'important je pense est tout d'abord de prendre en compte le contexte et les raisons qui amènent à  un certain type de comportement/sentiment avant de les traiter médicamenteusement comme état pathologique.

Pour en revenir à  mon cas personnel, pas besoin de psychiatre pour savoir que je suis complètement névrosée hehe. J'ai la tendance facheuse à  essayer de tout comprendre et à  rechercher via internet/ livres et autres des solutions/explications aux situations. J'ai étudié la psychiatrie (lors de mes études puis travail de fin d'études sur les psychoses) et ce domaine m’intéresse tout particulièrement, ce qui peut être dans ce cas ne m'aide pas à  me tourner vers quelqu'un d'exterieur bien que de tout évidence cela me ferait du bien, ne serait ce que pour parler un peu de ce que je ressens.

J'ai toujours eu un côté ambivalent. Ce que je veux dire c'est que je peux apparaitre comme quelqu'un de très posé et psychologue. Je suis très à  l'écoute des autres et je me suis souvent tournée vers des personnes avec des problèmes (drogues, relationnel ou autre) avec l'envie de les aider et aussi un peu parce que ce genre de personnalité m'attirait bizarrement. Malheureusement, je devais plus ou moins inconsciemment attendre quelque chose en retour et le revers de la médaille à  été difficile. Cela a réveillé en moi beaucoup de frustration et avec les années, j'ai appris à  m'affirmer et ne pas laisser les gens simplement se servir de ma gentillesse.

C'est entre temps que j'ai découvert l'univers des drogues et que je suis tombée amoureuse de la mdma. C'est après plusieurs années de consommation occasionnelle mais régulière (le weekend uniquement) que j'ai noté des changements au niveau de mon humeur. Colère intenses pour des futilités. Intolérance à  la frustration. Culpabilisation avec tristesse profonde après ces épisodes que je reconnais être complètement inappropriés. Envie de me faire du mal dans ces moments là  comme une vengeance contre moi même et de faire peur à  mon copain qui ne comprend pas du tout mon comportement, ce qui m’insupporte au plus au point même s'il n'y est "presque" pour rien. Puis surtout l'envie irrépressible lors de ces états de nervosité de me mettre la tête à  l'envers. Pour ce qui est de mes essais aux opiacés, je me cache souvent derrière "la curiosité de l'effet" mais au final, je réalise que je me mens un peu à  moi même et à  mon copain par la même occasion (lui me dit "prend une trace de came en teuf et tu seras fixée au lieu de faire de la merde avec tes médocs et peut être qu'il a raison..)

Je pense que la prise de stimulants peut entrainer ce genre de choses à  long terme mais j'attend vos avis. Pour le moment j'ai décidé de me calmer (ca fait déjà  2 mois que je n'ai rien pris sauf mes essais non concluants aux opiacés).
Pour ce qui est des BZD je serai prudente à  l'avenir avec l'alcool, j'ai conscience du risque encouru même si je ne prends pas des doses de cheval et je me contenterai d'1/2 lexomil en descente de speed si le besoin s'en fait ressentir et c'est tout.

Je vais voir pour prendre rdv avec quelqu'un de compétent (privé) mais que me conseillez vous, plutôt psychiatre, psychologue ou psychothérapeute?

Désolé pour le pavé et libre à  vous de le changer de section. Merci de me lire!

Dernière modification par abilify (13 août 2013 à  14:43)


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psychodi homme
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Je suis peut-être mal placé pour te conseiller et ce n'est pas pour prêcher pour ma paroisse mais j'opterai plutôt pour un(e) psychologue (qui peut par ailleurs avoir le titre de psychothérapeute ou psychanalyste). Le souci : c'est pas remboursé (mais ça peut valoir le coup, cf ce que j'ai écrit plus haut sur l'investissement que tu mets sur toi-même). Il faut savoir que le tarif d'une consultation peut (parfois) se négocier. Mon psy (psychiatre psychanalyste) a accepté que je ne le paie que 30 euros la séance au lieu de 45 (non remboursés) par exemple (c'est chaque semaine..mais faut aussi savoir ce qu'on veut non ?)

Tu peux donc voir aussi du côté des psychiatres qui sont psychanalystes (pas juste psychiatres sinon tu risques de sortir rapidos avec une ordonnance, ce qui n'est pas l'objectif apparemment)

parles-en éventuellement à  ton médecin généraliste, ils connaissent parfois des gens vers qui t'orienter...

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ZombyWoof homme
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685 messages

Ricoson a écrit

"Borderline". En Francais, on dirait quoi ? Le gout du risque ?
Rico.

Non, Rico!

Borderline en psy http://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de … borderline c'est être sur "le fil du rasoir", en quelque sorte.

Des bipolaires (dont je suis) peuvent devenir parfois borderlie!

J'avais un amitout était impe, pété de thunes, assumant ses passions, meuf mannequin suédoise, tou!
Puis un jour, après 2 jours que la chienne tourne autour de la maison, les voisins sont allé voir: Il s'était pendu, avec du fil de fer, tellement ça urgeait, alors qu'il aurait pu le faire "confortablement"!

de mon côté, je suis prêt à  l'autolyse, mon "exit bag" est prêt, mais j'ai tellement pioché la question, que si ça devait se produire, je prendrais le temps de griffoner un testament olographe actualisé.
le soulagement peut attendre 1/4 d'heure, si on pense à  ceux qui resteront!


"SOLA DOSIS FACIT VENENUM." Paracelse
(Seule la quantité fait le poison).
--------------------------------------------
Ex "hard-droguiste"  wink

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Ricoson homme
Adhérent PsychoACTIF
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ZBW, effectivement, ça n'a rien a voir.

J'avais une mauvaise définition en tète.
Merci pour m'avoir appris ce que cela signifiait vraiment.
J'étais très loin du compte.

Je compte et recompte les critères décrit par le DSM IV. surpris

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mikykeupon homme
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Je suis de l'avis de psychodi concernant le psycholoque, plutôt que le psychiatre. Par contre tu peux voir un psychologue gratuitement. Certains CSAPA ont des psychologues, sinon tu en trouveras dans le CMP proche de chez toi.

@Rico : Tu peux jeter ton DSM IV, le V est déjà  d'actualité, pour de nouvelles pathologie. wink
Bientôt aucun être humain ne sera pas envahit de troubles psychiatrique à  écouter ces charlatans.

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bighorsse femme
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8506 messages
borderline : personnalité ni nevrosé ni psychotique ; ni normal.....

trouble bipolaire : un temps de grave depression, un temps d'exitation intense, avec des delires incontrolables
rien à  voir avec la plupart de nous!!

si on consulte un psychiatre il peut prescrire; pas un psychologue; les deux ne travaillent pas pareils

l angoisse est le vertige de la liberté

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mikykeupon homme
Modérateur à la retraite
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@big : toi qui connais bien la différence entre psychiatre et psychologue, peux-tu en donner la différence, mis à  part le coup de la délivrance de cachets.

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psychodi homme
Pour ma santé :5 weed et j'les fume par jour
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951 messages

mikykeupon a écrit

@big : toi qui connais bien la différence entre psychiatre et psychologue, peux-tu en donner la différence, mis à  part le coup de la délivrance de cachets.

je me permets  de répondre un peu parce que j'connais LA différence (ou LES)

- les psychologues font 5 ans d'études universitaire (MASTER 2) qui donnent le titre de psychologue clinicien pour ceux qui veulent pratiquer l'accompagnement psychologique voire psychothérapeutique et faire des suivis (en CSAPA, en CMP, en libéral,...). Les psychologues cliniciens et les médecins (psychiatres ou pas) sont les 2 seules professions qui donnent d'emblée le titre de "psychothérapeute" sans devoir faire de formation complémentaire en psychothérapie. C'est un peu le même cursus universitaire au départ (ça change ensuite arrivé en MASTER, c'est à  dire à  bac +4) pour ceux qui veulent être psychologue du travail par exemple, ou encore chercheurs. Après, le code de déontologie des psychologues obligent ces derniers à  faire des formations pour réactualiser leurs connaissances. Ils doivent aussi dans la mesure du possible faire un travail personnel (psychothérapie dite de contrôle).
Les psychologues cliniciens peuvent aussi devenir psychanalystes. Ou se former à  la TCC (Thérapie Cognitivo Comportementale). Les approches sont très nombreuses, parfois contradictoires. Perso, je me vois comme un "psychologue généraliste" (même si j'ai tout lu Freud, comme disait Coluche et que j'aime l'approche analytique, l'insconscient et tout ce fatras parfois incompréhensible rédigé par un mec accroc au cigare et à  la cocaïne durant un temps...hééééééééé oui, Freud était cocaïnomane, c'était très médical à  l'époque...)

- les psychiatres sont des médecins, qui font donc 8 ans d'étude comme les autres médecins puis encore 3 ans de spécialisation en psychiatrie. Certains ont un penchant pour la psychanalyse (de moins en moins) et d'autres pour des approches plus TCC. Ils peuvent bien sur prescrire, comme tous les médecins, sauf qu'ils sont très formés sur l'approche médicamenteuse des troubles mentaux (alors que les généralistes et les somaticiens sont moins au fait, question de formation et aussi d'intérêt pour ces pathologies). Il faut savoir que les psychiatres à  l'hopital sont les spécialistes les moins bien rémunérés, ce qui rend le secteur peu attractif, en fait (et puis c'est comme l'addictologie, faut s'y intéresser pour ce que c'est...parce que si c'est pour faire du fric, autant être chirurgien en clinique parait-il)

en espérant que cela vous éclaire sur les distinctions entre "psy"


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psychodi homme
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mikykeupon a écrit

@big : toi qui connais bien la différence entre psychiatre et psychologue, peux-tu en donner la différence, mis à  part le coup de la délivrance de cachets.

je me permets  de répondre un peu parce que j'connais LA différence (ou LES)

- les psychologues font 5 ans d'études universitaire (MASTER 2) qui donnent le titre de psychologue clinicien pour ceux qui veulent pratiquer l'accompagnement psychologique voire psychothérapeutique et faire des suivis (en CSAPA, en CMP, en libéral,...). Les psychologues cliniciens et les médecins (psychiatres ou pas) sont les 2 seules professions qui donnent d'emblée le titre de "psychothérapeute" sans devoir faire de formation complémentaire en psychothérapie. C'est un peu le même cursus universitaire au départ (ça change ensuite arrivé en MASTER, c'est à  dire à  bac +4) pour ceux qui veulent être psychologue du travail par exemple, ou encore chercheurs. Après, le code de déontologie des psychologues obligent ces derniers à  faire des formations pour réactualiser leurs connaissances. Ils doivent aussi dans la mesure du possible faire un travail personnel (psychothérapie dite de contrôle).
Les psychologues cliniciens peuvent aussi devenir psychanalystes. Ou se former à  la TCC (Thérapie Cognitivo Comportementale). Les approches sont très nombreuses, parfois contradictoires. Perso, je me vois comme un "psychologue généraliste" (même si j'ai tout lu Freud, comme disait Coluche et que j'aime l'approche analytique, l'insconscient et tout ce fatras parfois incompréhensible rédigé par un mec accroc au cigare et à  la cocaïne durant un temps...hééééééééé oui, Freud était cocaïnomane, c'était très médical à  l'époque...)

- les psychiatres sont des médecins, qui font donc 8 ans d'étude comme les autres médecins puis encore 3 ans de spécialisation en psychiatrie. Certains ont un penchant pour la psychanalyse (de moins en moins) et d'autres pour des approches plus TCC. Ils peuvent bien sur prescrire, comme tous les médecins, sauf qu'ils sont très formés sur l'approche médicamenteuse des troubles mentaux (alors que les généralistes et les somaticiens sont moins au fait, question de formation et aussi d'intérêt pour ces pathologies). Il faut savoir que les psychiatres à  l'hopital sont les spécialistes les moins bien rémunérés, ce qui rend le secteur peu attractif, en fait (et puis c'est comme l'addictologie, faut s'y intéresser pour ce que c'est...parce que si c'est pour faire du fric, autant être chirurgien en clinique parait-il)

en espérant que cela vous éclaire sur les distinctions entre "psy"


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Snoop' femme
Modératrice à  la retraite
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2280 messages
si je ne me trompes pas, un psychiatre est docteur en medecine (donc peux delivrer des medocs) et s'attache plus a tout ce qui est de l'ordre des pathologies mentales....un psychologue, comme son nom l'indique, fait une analyse de la psyché, pour chercher/trouver la ou les raisons d'un probleme comportemental....
enfin, je suis pas experte, mais comme je vois les deux (psychiatre et psychologue), je vois bien la difference!
pour abi: je pense vraiment que tu devrais voir un psychologue (pas un psychiatre, t'es pas "malade", ni un psychotherapeute, charlatan par excellence car N'IMPORTE QUI peut s'installer en tant que psychanaliste/psychotherapeute en ayant juste un peu lu sur le sujet)
ca te ferais du bien de parler de ces envies que tu as a quelqu'un, c'est jamais annodin ce genre d'envies! en csapa ou en cmp, c'est gratuit et anonyme, et ca n'engage a rien, si ce n'est, comme le dit (merde, je le retrouve plus dans le fil de discussion) "quelqu'un", de miser sur toi et pour toi! et ca, c'est tres important! c'est d'ailleurs souvent la clé!
et stp, arretes les melanges dangereux....

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TomA homme
Nouveau Psycho
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128 messages

snoopy a écrit

Si je ne me trompes pas, un psychiatre est docteur en medecine (donc peux delivrer des medocs) et s'attache plus a tout ce qui est de l'ordre des pathologies mentales....un psychologue, comme son nom l'indique, fait une analyse de la psyché, pour chercher/trouver la ou les raisons d'un probleme comportemental....

TomA a écrit

C'est la formation qui les différencie, un psychiatre est d'abord un "médecin spécialisé" dans les pathologies mentales. Alors que le psychologue est un "professionnel de l'écoute". Ce dernier n'a pas fait d'étude de médecine, mais détient le Master de Psychologie (orienté par un courant psychologique comme Freudien ou Lacanien)

@mikykeupon : D'accord avec Snoopy, un psychiatre et un psychologue n'ayant pas fait les même études n'exercent pas le même métier, n'ont pas les mêmes connaissances ni la même approche.

Donc c'est bien plus que le "coup des cachets" qui les différencie. Excuses-moi tongue

Dernière modification par TomA (16 août 2013 à  16:30)


« La seule façon d’être heureux c’est d’aimer souffrir » WA

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abilify femme
Nouveau membre
Inscrit le 26 Jul 2013
37 messages
Merci à  tous pour vos réponses une fois de plus. Effectivement, n'ayant pas de pathologie psy mais surtout une grande envie de parler de mes problèmes et comprendre ce qui me pousse à  faire toutes ces choses, j'imagine qu'un psychologue serait plus approprié à  mon cas. Seulement je voudrais avoir affaire à  quelqu'un qui s'y connais en terme d'addictologie d'ou mon envie première de me diriger vers un psychiatre addictologue. J'ai un peu peur de me retrouver face à  quelqu'un à  qui je parle de mes consommations et qu'y n'y connaisse pas grand chose.
Snoopy, je vais essayer d'arrêter les conneries, j'ai tendance a piccoler un peu lorsque je suis seule et ces envies me viennent souvent à  ce moment là  malheuresement. Pour ce qui est des bzd j'ai bien compris leur dangerosités associées à  d'autres produit. Il me reste 3 oxynorm 10, l'envie d'en reprendre est grande (c'est la seule chose qui m'est procuré un effet agreable en comparaison avec l'actiskenan bien que les 2 m'aient rendu malade le lendemain) mais pour l'instant je reste raisonnable et m'en tiens à  mon verre de vodka. Mes vacances sont terminées et le boulot et la présence de mon copain me sont d'une aide précieuse pour combler le vide et limiter mes envies.

Resentment is like drinking poison and waiting for the other person to die

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mikykeupon homme
Modérateur à la retraite
Inscrit le 10 Mar 2009
9631 messages
Si ce n'était que les cachets ca ferait des années que les psychologues n'existeraient plus. J'ai eu ma réponse, il y a aussi une différence dans la formation, dans l'approche avec les personnes, dans les buts.

Je connais des personnes qui ont besoin d'un psychologue et d'autre d'un psychiatre. Ce sont 2 professions complémentaires en fait, mais que l'on mélange trop souvent. Et je trouve que de ne citer que la possibilité de prescription est un peu réducteur comme définition.

Et effectivement, pour abilify je pense plus à  un psychologue.
Sinon tu peux aussi aller frapper a la porte des CMP, ils sont plus "habitué" aux usages des drogues que bon nombre de psy privée.
Mais je pense aussi que certains CSAPA ont des psychologues.

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Ricoson homme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 28 Jun 2012
1820 messages
J'ai un pote qui a fait cinq ans d'analyse, avec un Psychiatre pour comprendre le pourquoi de ses engagements dans les Jeunesses Communistes, puis en tant que président de l'UNEF dans mon Bahut.

Il a passé des heures pour identifier les raisons qui l'avaient fait en arrivé la, et a finalement trouvé sa résilience de son stalinisme ancien.

En l’occurrence, il lui fallait bien un Psychiatre, et sans nécessité de prescription.

Le Stalinisme était sa dope, et il était gravement accros.

Dernière modification par Ricoson (17 août 2013 à  14:25)


Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!

La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divertissement et leur inconséquence.

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