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Un livre un peu déroutant qui valorise le doping ...

Hello à tous !


Aujourd'hui, je suis tombée sur ce livre, complètement hallucinant des années 1988 "300 médicaments pour se surpasser physiquement et intellectuellement". Bien évidemment, il s'agit d'un ouvrage "ancien" (pas tant...) qui s'appuyait sur des recherches totalement obsolètes. On pourrait croire à un article du Gorafi tellement les propos sont décalés. Ça rappelle ces fameuses publicités vintage pour les amphétamines avec une petite dame en robe.

La stigmatisation du DROGUÉ !!! (cet être sous-humain), de l'injecteur et la banalisation de l'homme d'affaire ou de la femme au foyer qui ont besoin de leur petit stimulant.

On ne s'étonnera pas qu'aujourd'hui encore le toxicomane malade soit vu comme un déchet comparé à son concitoyen banquier, plein d'anxiolytiques, d'antidépresseurs ou même de cocaïne...

Je nuance mes propos tout de même en disant que tout n'est pas forcément faux ou mauvais. Ce post est plus du second degré et également pour constater l'évolution de certaines références dans la société. Vous me direz ce que vous en pensez :)

Je vous fais un petite compilation d'extraits pépite :

"Dans la cadre de l’existence d’individus en bonne santé, le recours transitoire à des stimulants, à des tonifiants, est non seulement parfaitement licite, mais peut être utile et même parfois indis-pensable.
Qu'il s'agisse de préparer un concours, de terminer un travail urgent, de se défendre, de survivre dans un milieu hostile, de briller en société ou simplement d'exposer clairement ses idées, avoir la possibilité de puiser dans ses réserves pour disposer du « plus» qui fera la différence constitue le facteur déterminant du succès. Ce livre vous indique les règles du bon usage de ce plus. Pourquoi et comment utiliser les stimulants physiques et cérébraux; comment le faire sans risques et sans dangers; ce que l'on peut en craindre; ce que l'on doit en attendre. Et jusqu'où ne pas aller trop loin.
Les substances « dopantes» constituent un apport positif dans un contexte vital où bon nombre d'individus sont conduits à baisser les bras, à renoncer, quand ce n'est pas à s'échapper, à fuir ou à se réfugier dans les satisfactions illusoires créées par la consommation anarchique, illégale et ruineuse de drogues dures, toujours dangereuses, très souvent mortelles.
Utiliser les stimulants à bon escient, avec le conseil d'un médecin ou de son propre chef, ce n'est pas devenir un toxicomane ou un drogué. Les substances dopantes, telles que nous les envisageons dans ce livre, sont étrangères au monde infernal de la Drogue et doivent le rester."

"Il est tout d'abord nécessaire de lever une ambiguité de vocabulaire responsable d'un discours malsain et nuisible à une bonne compréhension des différences spécifiques entre dopants et drogues. […] Pour le grand public en revanche, ainsi que pour les médias, parler de drogue (ou des drogues) signifie avant tout discourir sur les toxicomanes (les drogués) et les produits qu'ils s'injectent, sniffent, fument ou inhalent (les drogues, dures ou douces).
Il serait donc souhaitable de s'inspirer des milieux scientifiques, de rejeter le terme de dro gue, de le remplacer par « psychotropes» ou « substances psycho-actives ».
Les toxicomanes sont des utilisateurs de psycho-tropes, ou substances psycho-actives, ou drogues, à des fins non médicales. La différence faite habituellement entre drogues « dures» et drogues « douces », est très équivoque et donne de la réalité une image bien naïve.
La toxicomanie, liée à la consommation répétée de psychotropes, de drogues dures ou douces entraîne une forte dépendance psychique ou physique et incite à un accroissement progressif des doses. Les produits s'administrent le plus souvent par voie intraveineuse, sont très toxiques pour les utilisateurs et provoquent des effets psychiques particulièrement intenses et dépersonnalisants.
Le dopage, « doping» en anglo-américain, signifie l'action de prendre ou d'administrer des stimulants en vue d'améliorer une performance, ou une prestation, dans le domaine du sport, mais aussi dans n'importe quel autre domaine. Dans cette optique, un sujet sain qui utilise un « dopant », qu'il s'agisse ou non d'une substance psycho-active, est à distinguer soigneusement d'un toxicomane.
La consommation de dopants représente une réponse ponctuelle à un problème spécifique, une réponse nécessaire dans un but précis: fournir un surcroît de travail physique ou intellectuel, bénéficier d'un «coup de fouet» ou recharger ses batteries.
Le consommation ponctuelle n'entraîne pas de dépendance physique ou psychique et ne nécessite pas d'augmentation progressive des doses.
La majorité des dopants peuvent se prendre par la bouche, sans injection, leur toxicité éventuelle peut être parfaitement contrôlée. Elle sera négligeable en cas d'usage prudent sous contrôle médical.
Les effets physiques et psychiques provoqués par les dopants peuvent, certes, être forts ou même intenses, mais ils se limitent toujours à un éveil, à une stimulation cérébrale, à une lutte contre la fatigue musculaire.
Les dopants ne menacent pas leurs utilisateurs de glisser vers la dépersonnalisation, la déchéance ou l'hébétude.
Si certains dopants sont interdits aux sportifs, se doper dans la vie courante signifie avant tout tirer parti au maximum de ses potentialités physiques et cérébrales dans un but positif.
Il ne s'agit pas de chercher à distordre un réel jugé inacceptable ou contraignant pour s'en abstraire et s'en exclure."

"Se droguer signifie un rejet, un refus du monde réel, une quête suicidaire, une fuite insensée dans les limbes imaginaires de la dépersonnalisation.
Se doper, dans le monde moderne, représente un processus d'intégration parfois indispensable, une arme pour affronter le réel.
Si vous êtes fatigué, épuisé, déprimé, vidé, lessivé, crevé, « H.S. », ou si plus simplement, vous n'avez pas la forme, il existe un grand nombre de médicaments fortifiants, tonifiants, stimulants, revigorants, destinés à vous aider à passer un cap difficile ou à soutenir un effort intense et prolongé."

"Chez un individu en bonne santé, les amphétamines servent à augmenter l'endurance, à améliorer les performances dans le caure des compell-tions sportives, à stimuler les processus mentaux lors d'activités cérébrales soutenues, à maintenir l'état d'éveil et à atteindre un stade euphorique.
Rappelons que si les amphétamines sont strictement interdites aux sportifs en compétition, elles ne provoquent ni toxicomanie ni dépendance lorsqu'elles sont absorbées régulièrement à doses faibles (10 à 50 mg/jour) et par voie orale. Utilisées avec prudence, elles maintiennent l'état d'éveil, stimulent le système nerveux central, limitent l'appétit, euphorisent et augmentent la libido. […] Les quelques anorexigènes (coupe-faim), substances proches des amphétamines, (disponibles en France exclusivement sur prescription médicale) ne présentent pas ces dangers et leurs propriétés psycho-stimulantes les rendent précieux à qui recherche une diminution de fatigue physique ou nerveuse. Bien qu'interdits aux sportifs pour des raisons d'éthique de la compétition, ils peuvent vous êtes utiles dans certains cas bien définis et seront sans danger si vous les utilisez raisonnablement."

S'il vous intéresse, il est en vente en ligne pour très peu cher.

Amicalement,

Groschacha

Dernière modification par Groschacha (Aujourd'hui à 02:12)