Médecine au travail & produits psychoactifs

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Ricoson
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 28 Jun 2012
1820 messages
Pour alimenter le sous Forum, Drogues et travail, JE pense qu'il serait intéressant de se pencher sur le rôle de la "médecine du travail" vis a vis des produits psychoactifs, légaux ou illégaux.

Des témoignages seraient aussi les bien venues afin de tenter un rapprochement entre son rôle et la réalité.

Pour le moment, j'ai fait un copier coller de Wikipédia sur (ce qui n'est pas vraiment une référence) sur sa formation.

Le médecin du travail est un médecin spécialisé en pathologie professionnelle et hygiène industrielle. Il est titulaire d'un diplôme d'études spéciales (DES) de médecine du travail. Cette formation se compose de 8 semestres de stages et d'enseignements théoriques suivant le tronc commun des 6 premières années de médecine (premier et deuxième cycles). L'accès à  la formation spécialisée se fait :

    soit par la voie des épreuves classantes nationales (153 postes ouverts en 2012) suivies d'un internat de 4 années de formation théorique et pratique (dont 2 années de stages hors médecine du travail : pneumologie, médecine interne, etc.).
    soit par la voie d'un concours européen de l'internat spécial (ouvert aux docteurs en médecine ayant 3 ans d'expérience professionnelle) suivi d'un internat de 2 ans limité aux stages de médecine du travail et de pathologie professionnelle.

Il a souvent suivi des formations complémentaires : en ergonomie, toxicologie, psycho-dynamique du travail, épidémiologie, radioprotection, médecine aérospatiale, etc.

La qualification de médecine du travail peut également être acquise par reconversion professionnelle via un poste de collaborateur médecin dans un service de santé au travail1.

Il est également à  noter que l'Institut national de médecine agricole délivre un diplôme permettant l'exercice de la médecine du travail agricole (au sein de la Mutualité sociale agricole).


Prescripteur, tu es le bien venue pour y poser ton grain de sel...drapeau-blanc

Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!

La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divertissement et leur inconséquence.

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drugstore cowboy
Repose en Paix
Inscrit le 27 Feb 2013
1744 messages
Salut !

JE vais essayer de relater un peu la médecine du travail dans ma boite.
Ma boîte s'appelle "La Poste" vous connaissez ? Donc à  la poste, notre médecin du travail travaille sous une appellation "médecine de prévention"
Alors je ne vais pas trop vous parler de produits psychoactifs au boulot mais de produits tout court.
Mon métier de facteur (avant j'ai été au tri, manut, clientèle etc...) nous oblige, comme la plupart des salariés de France et Navarre, à  une visite annuelle. Pour moi, les visites sont trimestrielles parce que à  cause de gros problèmes dorsaux, discaux et ce qu'il s'en suit, j'ai été amené à  consommer beaucoup de traitements anti douleurs etc...
Pas facile de bosser sur son vélo (même s'il est électrique roll) avec le crâne "gonflé" par les médicaments, maux de têtes, nonchalence, et déprime. idem en voiture, scooter ou tout simplement à  pied et par tous les temps. Avant de partir en tournée il faut évidemment la préparer (sa tournée), trier... Tout ça se fait très tôt le matin après avoir gobé médocs en tout genre (myorelaxant, anti inflammatoire, brûlures d'estomac...)
Je m'égare, désolé. Donc mes supérieurs voyaient que j'avais vraiment beaucoup de mal le matin, me voyaient vomir en cachette entre 2 voitures jaunes sur le parking, en sueur, tremblant etc... à  chaque fois c'était "retourne voir le médecin de prévention !". J'y allais forcément, du coup aménagement de poste, on me commande un vélo assisté électriquement, un siège assis-debout pour le tri... rien n'y fait, je dérouille mais je m'accroche à  fond à  mon job parce qu'il me plaît tout simplement.
La direction se décide à  me mettre, temporairement, en mi temps thérapeutique, je ne fais plus de tournées je reste au tri toute la matinée où je m'emmerde ferme !
Le dos va mieux, chouette je reprend ma tournée. Sauf que me voilà  à  nouveau sous traitement, non plus pour le dos mais contre le VHC (interféron, ribavirine) ça a été la dégringolade. Toujours malade, irritable voir mauvais, éruption cutanée et j'en passe...
Ce n'était plus possible de travailler, ni pour moi ni pour "eux" (hiérarchie, collègues et clients) me voilà  donc en arrêt de travail, en invalidité temporaire, depuis à  peu près 6 ans maintenant, je fais toujours parti du personnel mais je ne bosse plus à  mon grand désespoir.
Voilà  pour la petite histoire, un peu h.s vu que je ne parle pas de produit psychoactif, quoi que sur mes tournées l'apéro coulait à  flot, surtout en campagne, ce n'est pas un mythe le facteur alcolo et bourré en rentrant de sa tournée wink
D'autres témoignages à  suivre sur ce sujet...

DC

Dernière modification par drugstore cowboy (27 septembre 2013 à  11:03)

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Ricoson
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 28 Jun 2012
1820 messages
Copier/coller pris sur Juri Travail.

Des règlements intérieurs stupéfiants

Dans certaines entreprises, le règlement intérieur prévoirait des contrôles de consommation de stupéfiants des salariés, aléatoires et obligatoires, pratiqués par le médecin du travail.

Le Président du Conseil National de l’Ordre des Médecins, interrogé par un syndicat de cadres, rappelle que, même s’il « a un rôle de conseil dans la prévention de la consommation de drogues ou d’alcool sur le lieu de travail », d’une part « en aucun cas, les obligations du médecin du travail ne peuvent résulter du règlement intérieur d’une entreprise », d’autre part que le médecin n’a pas à  participer « à  une opération relevant du seul pouvoir disciplinaire de l’employeur » .

Rappelons, concernant le dépistage de la consommation de drogues dans l’entreprise, ce qui relève des prérogatives du médecin du travail et de celles de l’employeur.

La consommation de « drogues dures » peut motiver le licenciement pour faute grave d’un salarié lorsque celui-ci appartient par exemple au personnel « critique pour la sécurité » d’une compagnie aérienne. La question du dépistage de la consommation de stupéfiants dans l’entreprise, si cette mesure est justifiée par la nature de la tâche à  accomplir et proportionnée au but recherché, soulève par contre des problèmes juridiques redoutables à  l’employeur, excepté dans le cadre d’une procédure pénale, comme il a été jugé récemment dans l’affaire précitée.

Le dépistage « en interne », en dehors d’une intervention judiciaire, suppose le passage obligé par le médecin du travail, dans le respect des prérogatives de ce dernier, ce que semblent avoir ignoré un certain nombre de règlements intérieurs, objets de la saisine pour avis du Conseil de l’Ordre par un syndicat de cadres.

Le respect du secret médical vis-à -vis de l’employeur s’impose tout particulièrement.
I.Chevauchement de compétences

La difficulté dont ces règlements intérieurs ici discutés sont l’expression est que dans l’exemple cité le salarié ayant consommé de la drogue dure pendant des escales entre deux vols, ce qui relève de sa vie privée, se trouvait encore sous l’influence de produits stupéfiants pendant l’exercice de ses fonctions, et avait ainsi fait courir un risque aux passagers ainsi qu’à  ses camarades de travail.

Ce type de comportement engage la responsabilité de l’employeur et justifie le contenu du règlement intérieur, mais concerne également la protection de la santé du salarié, ce qui relève pour partie de la responsabilité et des prérogatives du médecin du travail.

A. Les prérogatives respectives de l’employeur et du médecin du travail

L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs, sous peine d’engager sa responsabilité y compris pénale pour la consommation de stupéfiants en cas de manquement. Dans l’entreprise, la santé du salarié est également l’affaire du médecin du travail, tant sur le plan individuel que sur le plan collectif.

Il est donc tentant pour certains employeurs d’instrumentaliser le médecin du travail dans une politique de répression disciplinaire de la consommation de stupéfiants.

Lorsqu’il soupçonne une pathologie ou une addiction quelconque, même si le comportement du salarié est incompatible avec les fonctions exercées, l’employeur ne peut se substituer au médecin du travail pour porter le moindre diagnostic, et licencier le salarié pour ce motif.

Seul le médecin du travail est compétent pour en prononçant un avis d’aptitude ou d’inaptitude du salarié concerné à  poursuivre ou non son activité professionnelle, faire d’éventuelles propositions de reclassement à  l’employeur, et en s’abstenant d’en donner le motif.

Ainsi par exemple a-t-il pu être jugé qu’un licenciement en raison d’un comportement anormal d’excitation que l’employeur estimait incompatible avec les fonctions attribuées reposait sur l’état de santé du salarié, et était nul de plein droit .

Cependant, le médecin du travail agit en principe dans l’intérêt exclusif de la santé et de la sécurité des salariés dont il assure la surveillance médicale.

Son rôle est exclusivement préventif.

Il consiste à  éviter toute altération de la santé des travailleurs du fait de leur travail, notamment en surveillant leurs conditions d’hygiène au travail, les risques de contagion et leur état de santé.

Selon le Président du Conseil de l’Ordre, le « dépistage (de consommation de stupéfiants) imposé par l’employeur, ne nous parait pas faire partie de ses missions ».

B. L’indépendance du médecin du travail

Le médecin du travail, salarié de l’employeur ou d’un service de médecine du travail inter-entreprises, n’est pas un salarié comme un autre.

Le médecin du travail est lié par un contrat de travail conclu avec l’employeur ou le président du service de santé au travail interentreprises, dans les conditions prévues par le code de déontologie médicale .

En d’autres termes, le médecin du travail, salarié subordonné à  l’employeur, est également un médecin lié par le code de déontologie qui prime sur la subordination.

En particulier, l’indépendance du médecin est garantie au médecin du travail dans l’ensemble de ses missions par le Code du travail, en particulier celle de faire des « propositions de mesures individuelles justifiées par des considérations relatives notamment à  l’âge, à  la résistance physique ou à  l’état de santé physique et mentale des travailleurs ».

L’employeur « est tenu de prendre en considération » « ces propositions ». En cas de refus, l’employeur doit « faire connaître les motifs qui s’opposent à  ce qu’il y soit donné suite. En cas de difficulté ou de désaccord, l’employeur ou le salarié peut exercer un recours devant l’inspecteur du travail. Ce dernier prend sa décision après avis du médecin inspecteur du travail ».

Garantie efficace de son indépendance vis-à -vis de l’employeur ou du service inter-entreprises qui l’emploie, le médecin du travail est protégé contre le licenciement au même titre qu’un représentant du personnel, son licenciement ne pouvant intervenir qu’après autorisation de l’inspection du travail.

C’est pourquoi le dépistage de consommation de stupéfiant dans l’entreprise ne peut être imposé au médecin du travail par l’employeur.

Le courrier du Président du Conseil de l’ordre ne signifie pas que le médecin du travail n’est pas en droit de dépister la consommation de stupéfiants sur le lieu de travail.

Ce qui est interdit, c’est « le dépistage imposé par l’employeur » au médecin du travail.

Le médecin du travail, chargé par le législateur, en toute indépendance de l’employeur, « d’éviter toute altération de la santé des travailleurs du fait de leur travail, notamment en surveillant leurs conditions d’hygiène au travail, les risques de contagion et leur état de santé », a toute latitude pour mener une politique de prévention des consommations de drogues ou d’alcool sur le lieu de travail.

Du reste, le courrier du Président du Conseil de l’Ordre le confirme : même si la prévention ne peut être « imposée par l’employeur » au médecin du travail, celui-ci « a un rôle de conseil dans la prévention de la consommation de drogues ou d’alcool sur le lieu de travail ».

De plus, ce même courrier ménage « l’hypothèse où le médecin du travail n’effectuerait pas le dépistage mais en recevrait les résultats, non communicables à  l’employeur », pour rappeler que dans ce cas « il lui appartiendrait, en toute indépendance, d’en tirer les conséquences ».

C’est donc le médecin du travail, sur son initiative, sans que cela soit « imposé par l’employeur », même si c’est nécessairement « en liaison avec lui », qui peut le cas échéant « effectuer le dépistage » de consommation de drogues sur le lieu de travail, et en tirer les conséquences éventuelles « en toute indépendance ».

En tout état de cause, les informations individuelles recueillies dans ce cadre ne sont pas communicables à  l’employeur, car elles sont couvertes par le secret médical.
II. Secret médical « non partageable »

« Le médecin qui l’aurait effectué (le dépistage, NDA) ne peut remettre, même avec le consentement du salarié, les résultats au médecin du travail, dans un cadre sans rapport avec sa prise en charge sanitaire. Il appartient au salarié de remettre lui-même ses résultats au médecin du travail ».

Le Président du Conseil de l’Ordre rappelle ainsi que le médecin traitant par exemple n’a pas à  communiquer au médecin du travail des informations « sans rapport avec sa prise en charge sanitaire », ce que seul le salarié est habilité à  faire volontairement, s’il le souhaite.

En tout état de cause, « afin d’assurer la mise en œuvre des compétences médicales, techniques et d’organisation nécessaires à  la prévention des risques professionnels, et à  l’amélioration des conditions de travail », les services de santé au travail assurés par un ou plusieurs médecins du travail peuvent faire appel sur leur initiative et « en liaison avec les entreprises concernées :

1° Soit aux compétences des caisses régionales d’assurance maladie, de l’organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics ou des associations régionales du réseau de l’agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail ;

2° soit à  des personnes ou à  des organismes dont les compétences dans ces domaines sont reconnues par les caisses régionales d’assurance maladie, par l’organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics ou par les associations régionales du réseau de l’Agence pour l’amélioration des conditions de travail. Cet appel aux compétences est réalisé dans des conditions garantissant les règles d’indépendance des professions médicales et l’indépendance des personnes ou organismes associés. Ces conditions sont déterminées par décret en Conseil d’Etat ».

Le secret médical peut alors être partagé entre ces personnes ou organismes exerçant dans le cadre d’un même objectif : la protection de la santé des salariés au travail.

Mais quel que soit le professionnel ou l’organisme chargé par le médecin du travail de la mise en œuvre éventuelle de ces actions, les informations personnelles collectées sur les salariés ne sont jamais « communicables à  l’employeur ».

Le médecin du travail est d’abord un médecin, titulaire d’un certificat de spécialité.

En tant que médecin, le médecin du travail est soumis au secret médical prévu par le Code de la santé publique, et renforcé par le Code pénal. Même si « tout salarié bénéficie d’un examen médical à  la demande de l’employeur ou à  sa demande », le secret médical interdit au médecin du travail de dévoiler à  l’employeur les résultats de cet examen médical.

« Le secret professionnel institué dans l’intérêt des patients s’impose à  tout médecin dans les conditions établies par la loi. Le secret couvre tout ce qui est venu à  la connaissance du médecin dans l’exercice de sa profession, c’est-à -dire non seulement ce qui lui a été confié, mais aussi ce qu’il a vu, entendu ou compris ».

En conséquence, même dans l’hypothèse d’une action en prévention de la consommation de stupéfiants sur le lieu de travail menée par le médecin du travail, sur son initiative et en liaison avec l’entreprise concernée, les informations personnelles ainsi collectées ne peuvent jamais être communiquées à  l’employeur.

Par Me Henri PESCHAUD Avocat

Dernière modification par Ricoson (14 septembre 2013 à  10:41)


Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!

La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divertissement et leur inconséquence.

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Syringo
Sale Gosse
Inscrit le 09 Sep 2014
10 messages
Yep, désolée de déterrer ce vieux sujet... Au pire, virez mon post :-) Mais l'occasion est trop belle... Je suis en pleine galère avec la médecine du travail en ce moment même...

Sans rentrer dans les détails (je vous épargne un post de 40 pages), j'ai décidé de reprendre le boulot (bon, ok, un peu contre l'avis de mon généraliste, mais comme il était parti en vacances... ;-) ) après 6 mois d'arrêt le mois dernier.
Le médecin du travail m'a vu débarquer pour la visite de reprise, et j'ai fait la connerie de lui montrer mes ordonnances "oxycontin, fentanyl, etc..." pour lui montrer que niveau gestion de la douleur, j'avais ce qu'il fallait...

Résultat, convoquée toutes les semaines, et depuis le 8 aôut,c'est la deuxième fois qu'elle me renvoie chez moi pour "nécessite de soins"...
La première fois, j'ai trouvé un urgentiste qui m'a arrété 10 jours, puis je suis revenue. Mais jeudi dernier, rebelote, avec cette fois un courrier qui demande à  mon médecin traitant (que j'ai plus trop envie d'aller voir...) de faire le nécessaire pour adapter mon traitement et en diminuer les effets secondaires, de ne pas me faire reprendre à  temps plein (j'en suis pas capable, et ne serais plus jamais capable de bosser 39h ou plus par semaine, selon elle...) et m'achève en me disant "pas la peine de revenir dans 10 jours, je vous renverrais aussi sec. Allez vous faire soigner .. pour de bon." Me parle d'invalidité... Non mais c'est bien sûuuuuuuuuuuuuuuut... fache-non-non

Ca fait plus d'un an que le centre anti-douleur galère pour justement me trouver un traitement qui soit efficace sans m'empêcher de vivre ma vie... Et je gérais pas trop mal. Ce qui me rend dingue et m'empêche de stopper complètement les morphiniques c'est justement l'inactivité...censored


Et ce super médecin du travail qui vient de m'en recoller pour je ne sais combien de temps... Youpi.

"Ma thérapie à  moi consiste à  m'en foutre". (Je sais plus qui...)

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pierre
Web-Administrateur
Inscrit le 15 Sep 2006
16690 messages
Pour bien compendre,
tu as un traitement de la douleur qui marche et tu voudrez reprendre le travail, mais la medecin du travail, en voyant fentanyl et oxycontin sur l'ordonnance, ne te l'a pas permis ?

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Syringo
Sale Gosse
Inscrit le 09 Sep 2014
10 messages
Yep... désolée de ma réponse tardive... J'étais en plein bad trip à  force d'expériences empiriques sur l'efficacité de differents cocktails de fentanyl/morphine/oxycodone... (pas bien ... mais choisir entre la douleur qui rend dingue - mon traitement n'était pas si efficace que ça- et les produits, cruel dilemne... et les urgences ils connaissent pas au centre anti douleur, rendez vous dans 1 mois...).

Bref. Oui, c'est en voyant mes ordos et mon air de zombie à  11h du matin que le medecin du travail m'a renvoyee chez moi...

A la base, je n'avais qu'à  pas lui montrer ces ordonnances. J'ai juste voulu lui montrer que si, si, je me soigne...Je ne le ferai plus, ça c'est certain, je demanderais juste au centre anti- douleur de me faire un papier qui certifie qu'ils évaluent et modifient mon traitement régulièrement.

J'ai compris une chose (ouais même à  40 balais on en apprend encore sur la vraie vie lol) c'est que quand on est malade vaut mieux en dire le moins possible à  la médecine du travail si on veut continuer à  bosser... :-)

Dernière modification par Syringo (23 septembre 2014 à  20:14)


"Ma thérapie à  moi consiste à  m'en foutre". (Je sais plus qui...)

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