L’association Alliance contre le Tabac prend position sur la cigarette électronique, indiquant que ce « produit est à  l’évidence infiniment moins nocif que la cigarette ». Ses responsables insistent par ailleurs sur la nécessité de la réserver uniquement aux fumeurs et de l’interdire aux mineurs, comme l’a recommandé le ministère de la Santé.Pour l’Alliance contre le 
Tabac, « la baisse de volume des ventes de 
tabac depuis un an correspond à  la croissance du nombre d’usagers des 
cigarettes électroniques. Ils seraient déjà  plus d’un million en France, soit au moins 8% des 13,5 millions de fumeurs ». C’est à  l’évidence un phénomène de société et une alternative à  la consommation de 
tabac. « La 
cigarette électronique contribue à  aider les fumeurs qui l’on adoptée à  se libérer du 
tabac », souligne l’association. « Elle ne doit cependant pas devenir un produit d’appel, une porte d’entrée des plus jeunes dans le tabagisme. Le risque de développer une dépendance au 
tabac par le biais d’e-liquides nicotiniques et aromatisés est réel pour cette population ».
Une directive qui ne va pas dans le bon sens ?Toujours dans le même souci de préserver les plus jeunes du 
tabac, « la publicité de la 
cigarette électronique doit être interdite ». Mais l’Alliance contre le 
Tabac estime qu’il faut aller beaucoup plus loin et « mettre en place une norme visant à  encadrer l’offre de « ce produit ».
De son côté l’Office français de Prévention du Tabagisme s’oppose à  la directive européenne sur les produits du 
tabac. Plus précisément, elle demande de sortir la 
cigarette électronique de ce texte et propose de modifier l’article 18 en stipulant que « les produits autres que le 
tabac contenant de la 
nicotine n’entrent pas dans la Directive sur les produits du 
tabac ». Pour l’Office, « la 
cigarette électronique nécessite une réglementation, mais la directive n’est pas un support approprié ».
[small]Source : 
destinationsanté.com[/small]