[ Effets ]
Néo codion : quels sont les effets sans prométhazine

On a des sources qui affirment que la prométhazine potentialise les effets si j'ai bien compris, mais cela peut aussi les modifier. C'est à  toi de voir si tu vois un intérêt à  ça, car en effet cela reste un psychotrope dont les effets ne sont pas appréciés de tous, loin de là . D'autre part, ce produit est ajouté pour contrer la réaction histaminique de la codéine. Vois si tu as vraiment besoin de ça avec 6 cachets de néo. Tout dépend comment tu réagis à  la codéine (est-ce que ça gratte?). Je ne suis pas sûr qu'on puisse te donner des réponses générales sur le sujet, chacun réagit différemment aux psychotropes. Quand tu demandes les effets de la codéine par exemple, ça varie beaucoup, chez certains, le bien-être peut favoriser l'activité avec un "rush" euphorique, chez d'autre cela peut faire somnoler même à  petites doses... Chez moi 3 néo à  jeun suffisent pour avoir un rush très agréable (mais de courte durée comparé à  d'autres opiacés). Pas de somnolence, au contraire, et une certaine légèreté, une sorte de surplus d'enthousiasme/bien-être/présence qui dure assez longtemps même après le rush. Ensuite deux ou trois jours plus tard, il y a un effet inverse, un sentiment de difficulté à  être présent, qui dure quelques heures, probablement un contre-coup (?). Il ne faut pas généraliser mon expérience, d'autres raconteront des choses différentes.

Dernière modification par Syam (06 février 2016 à 00:18)

Oui ce rush je vais essayer de t'expliquer.

Si on est vraiment très concentré sur un but, il vient un moment où on s'oublie dans le but et on est comme "en lévitation" (pas au sens rigoureux hein) c'est une ivresse dans l'action où on est totalement présent dans ce qu'on fait, jusqu'à  la moindre parcelle de nous est entièrement investie et présente à  ce qu'elle fait. Certains connaissent ça dans le sport, dans l'écriture, l'art ou la recherche scientifique. Cela signifie qu'on est très concentré pendant assez longtemps pour arriver à  transcender la relation sujet-objet (sujet = moi, objet = le but) donc on se retrouve en symbiose avec le but. Cela se produit bien entendu suite à  un effort soutenu à  condition de ne pas se disperser ni se laisser distraire.

Le rush avec un opiacé c'est cette sensation là  mais sans qu'il y ait besoin d'effort ni d'objet sur lequel se concentrer. C'est évidemment génial, non pas que ce soit différent de ce qui est décrit plus haut (dans l'effort sportif ou créatif ou un travail très concentré) - cela n'a rien d'incroyable (pas comme dans les films quoi) ce qui est fascinant c'est juste que cela se produit sans effort. On se sent comme en fusion avec le monde perçu, comme sur un nuage et en même temps intensément présent (pas comme une simple ivresse). On peut aussi trouver cet état par la méditation ou dans l'intoxication dévotionnelle etc. Si la montée de ce "rush" est très rapide, elle peut faire vaciller brusquement notre conception de la réalité en nous faisant perdre nos repères, la notion de l'ordinaire : notre conscience sujet-objet (séparation) est brutalement ébranlée c'est alors un "flash", mais cela ne se produit qu'avec un mode de conso qui fait monter le produit très vite (inhalation, plug, IV). Cela se produit aussi avec certaines pratiques (pranayamas, intoxication dévotionnelle paroxysmique etc.)

Tout le monde ne ressent pas ces choses là . Sans doute que plus on court après moins on a de chance de les ressentir. Ce n'est pas le but d'ailleurs, si cette expérience est forcée, elle causera des déséquilibres dans son sillage. Le but de la consommation récréative est seulement de passer un bon moment et si possible d'apprendre un peu sur soi-même, dans une relation plutôt sacrée avec le produit et non dans une optique de vouloir à  tout prix telle ou telle expérience. Il faut rester ouvert et non pas bloqué sur le désir de tel ou tel effet. Dans ce cas le produit apportera à  chacun des choses intéressantes pour lui. Chercher à  obtenir des effets précis est la meilleure façon de développer une mauvaise relation avec le produit, à  consommer trop et trop mal, à  accumuler les inconvénients de la conso sans avoir les bénéfices.

Dernière modification par Syam (06 février 2016 à 01:19)

Il me semble que l'usage systématique de promethazine découle aussi de la popularité (à  l'étranger) de préparations de ce style :
Mais ce n'est carrément pas une nécessité, surtout pour des basses doses de codé.

Dernière modification par YourLatestTrick (06 février 2016 à 09:50)

OK avec l'effet de mode, Syam ! Ducoup je regardais un peu les dosages de ces "cough syrup" : sur les deux photos on distingue 10mg de codé/6.25 promethazine pour 5cc de sirop (qui contient 7% d'alcool) ; si je voulais me défoncer avec ça, pour atteindre au moins les 300mg de codé, ça ferait 150cc de sirop, et donc 187.5mg de promethazine, soit l'équivalent de 7-8 comprimés de phenergan, en plus de l'équivalent d'un verre de vin, niveau alcool... Pas anodin !

Syam a raison, pourquoi ajouter des intrus ?
Aux US, la prometh est comprise dans le "pack". Ils n'ont pas le choix. Ce n'est ni nécessaire, ni agréable, d'ailleurs. Moi, ça m'ensuque méchamment. Je pense que s'ils pouvaient extraire la codé de leurs sirops, ils ne s'emmerderaient pas avec la prometh. Propose leur un baril de sirop codé pur à  15mg contre deux barils de leur Prometh+codéine 10%, et tu vas voir s'il refusent... ^^

De toute façon, le Purple drank, c'est de la merde. Un effet de mode, rien de plus.
Perso, je déteste l'Euphon, le sprite ET les antihistaminiques. Trois raisons de ne pas en boire.

Et puis, perso dans mon jeune âge, (fin des 70, début des 80), je n'ai jamais vu personne prendre des antihistaminiques ou des anti nauséeux avec la codéine....Cette "mode" ne s'est répandue que dans les années 90.....Moi et tous mes potes de l'époque, on a commencé les opiacés par les néo ou le dinacode, voire la codéthiline houdé, les trucs faciles d'accés en pharmacie et qui nous étaient conseillés par les vieux de la vieille. Et jamais ces mecs là  ne bouffaient autre chose avec, sauf quand ils voulaient potentialiser, et là , ils bouffaient plutôt des benzos ou de l'alcool.

Les néo qui faisaient gonfler certains et devenir écarlate à  force de te gratter, ça faisait partie du pack je dirais.

De plus, je viens de me faire la réflexion.... Moi qui me demande comment les consommateurs d'aujourd'hui peuvent confondre les effets de l'ocfentanyl ou autres joyeusetés avec les véritables effets d'une bonne héroine, je comprend mieux...... Car, effectivement, si déjà  pour eux, l'effet d'un opiacé sans ajout d'une molécule anti gratouille ou anti gerbe est inconnu, je ne vois pas comment ils pourraient voir la subtilité des effets à  la fois euphorisants et apaisants d'une bonne came par rapport aux effets détonants, puis écroulants d'un dérivé de fentanyl ou autre saloperie dans le genre......

Ca aussi, ca peut être une explication à  l'inertie des réactions face à  l'envahissement du marché par toutes ses saloperies qui se font appeler héroine.....

PS: Puis, moi ça me fait hurler de rire Ces mêmes "petites frappes" qui vomissent sur les "sales tox qui se shootent à  la rabla" et ne sont pour eux que des "pti pd", "des épaves et des serpillières", trouvent que ça fait classe de se mettre la race au purple drinck.....Perso, arretez moi, ou je vais crever de rire.... On en reparle quand ils seront bien accro à  la codé sans même comprendre comment s'est arrivé.....

Dernière modification par Mascarpone (12 février 2016 à 15:51)