[ TSO et travail ]

cleo82 · **cleo82** Nouveau membre Inscrit le 07 Nov 2013 32 messages

Bonjour, je me présente en bref: je suis un programme de substitution méthadone 55mg depuis un peu plus d'un an; la première année a été très compliquée pour moi niveau psy,dépression, etc.. Mais je vais mieux et je suis actuellement dans une mesure des services sociaux pour trouver des stages et au bout un apprentissage. Dans la mesure je n'ai jamais caché mon addiction et mon traitement mais je ne sais pas si je suis tenue de dire a un futur employeur que je suis sous méthadone.bref, je sais que cette question va se poser ces prochains mois et je ne sais pas quoi faire,le dire ou pas?
Merci

PLUZZZZ · **PLUZZZZ** Nouveau Psycho Inscrit le 10 Sep 2015 55 messages

Non, non, et non.

Je ne vois pas pourquoi tu devrais prévenir ton employeur. Ce passage de ta vie ne le regarde absolument pas...

La méthadone a justement été instaurée afin que les personnes victimes d’addictions aux opiacés puissent se réinsérer socialement, et professionnellement parlant.

Qu'elles puissent avoir une vie normale. Pas pour qu'une étiquette de toxicomane les accompagne pendant la duré de leur traitement.

Donc, ne dis rien.

Bon courage à toi dans tes démarches!

Dernière modification par PLUZZZZ (16 novembre 2015 à 11:13)

cleo82 · **cleo82** Nouveau membre Inscrit le 07 Nov 2013 32 messages

merci tu me conforte dans mon idée... mais j'ai quand meme peur que si je trouve un travail sans rien dire et que pour une raison x, y ou z ça s'apprenne et que ce soit pire...

away · **away** Banni Inscrit le 20 May 2013 2612 messages

Cléo82 bonjour,

je pense que tu ne devrais rien dire ; à la limite, si un service doit l'apprendre, cela doit être la médecine du travail et personne d'autre.
En ces temps difficiles, ton employeur pourrait utiliser comme prétexte pour te faire chier, ils sont tellement cons avec ce genre de choses.
En fait, je l'ai vécu par le passé suite à l'indiscrétion d'une personne qui était tenue au secret professionnel et on m'a pourri la vie.

Garde ça pour toi.

Bon aprem

Away

cleo82 · **cleo82** Nouveau membre Inscrit le 07 Nov 2013 32 messages

merci, disons qu'actuellement étant suivie par diverses personnes (niveau ré-insértion professionnelle) j'ai déjà pas mal mangé des cliché sur les drogués (capacités intellectuelles, concentrations, etc, etc, ) donc je me voit pas l'annoncer à un employeur durant un entretien d'embauche.

Dernière modification par cleo82 (16 novembre 2015 à 13:38)

JeRe · **JeRe** bugcore life Inscrit le 18 Sep 2015 838 messages

Franchement j'en ai fais la malheureuse experience d'avoir voulu etre honnête. Je n'ai donc jamais renouvelé l'experience de dire a un patron que j'etais en subtitution. Garde ça pour toi.

bighorsse · **bighorsse** Banni Inscrit le 19 Mar 2007 8506 messages

mais quel interet y a t il à informer son patron de sa substitution????? c'est vouloir où ne pas être prise, ou virer, ou mal considerer....vraiment des fois je trouve les gens trop naifs....

Las Vegas PaRano · **Las Vegas PaRano** PsychoHead Inscrit le 19 Sep 2010 1147 messages

Comme tous mes "collègues", je pense qu'il ne faut rien dire !
C'est le seul moyen pour te faire dégager ilico presto, ou très mal jugé, car oui, drogué ou ancien drogué, pour eux on est tout simplement des sales toxs. .

Donc abstiens toi, ça vaut mieux pour ta carrière !
Et il n'y a aucun intérêt à révéler ce genre d'infos...

Las Vegas PaRano · **Las Vegas PaRano** PsychoHead Inscrit le 19 Sep 2010 1147 messages

away a écrit
En fait, je l'ai vécu par le passé suite à l'indiscrétion d'une personne qui était tenue au secret professionnel et on m'a pourri la vie.

J'ai connu ça également, je me suis faite tellement pourrir que je suis partie. .

Palladon · **Palladon** Nouveau membre Inscrit le 23 Nov 2015 14 messages

Coucou! En Suisse rien ne t'oblige à l'annoncer à ton employeur. Comme dit plus haut tu peut en parler avec le Medecin du travail qui lui est tenu par le secret Medicale et n'a donc pas le droit d'en informer qui que ce soit.

après suivant la branche ça peut être sensible.
Par exp dans le domaine dû soins ( hôpitaux, ems...) ou pharmaceutique ( pharmacie, labo...) mais ça c'est une autre histoire.

Mais sache que tu n'est même pas tenu de dire le motif exacte de ta maladie si par exp tu te chope une gastro, au niveau des lois, tu peu juste dire "je suis malade."

Cela fait parti de la sphère privé.

Prend soin de toi!

Peace

gigilamoroso · **gigilamoroso** Nouveau membre Inscrit le 09 Jan 2016 7 messages

Salut,non aucune obligation (en Suisse, dans les autres pays, aucune idée),mais aparemment tu viens de Suisse...Moi ça fait plus ou moin 10 ans que je suis sous métha je bosse en usine et je n'ai aucun intérêt à en parler à mon patron,ni à mon chef ,ni au médecin de l'entreprise,il n'y a que quelques collégues de confiance( 2) à qui j'en ai parlé.Par contre à l'époque ou j'étais en phase de"réinsertion" (j'ai fait 2 ans de thérapie à la Fondation du Levant,si tu connais) et que j'allais me présenter pour une place de travail,j'en parlais pendant l'entretien et bien je n'ai jamais obtenu de job,à part 1 ou 2 ou l'on voulait "me donner une chance..."Je voulais un boulot,pas une chance...Le jour ou j'ai arrêté d'en parler les réponses ont commencés à devenir positives...Alors voilà ,à chacun son ressenti,ou feeling avec la personne en face,mais les toxicos auront toujours une étiquette de voleur,menteur,faible...sur le front.J'espère que tout iras bien pour toi.bye

durban_poison · **durban_poison** Nouveau Psycho Inscrit le 25 Nov 2013 87 messages

Ton traitement c'est personnel et ton employeur sa ne le regarde pas , secret médical ...

prescripteur · **prescripteur** Modérateur Inscrit le 22 Feb 2008 12147 messages

Bonjour,
Je réponds pour la France, à toi de voir comment ça s'applique en Suisse. (ci dessous un article concernant la Suisse)
en Suisse
http://www.grea.ch/sites/default/files/dep45_art9.pdf

Sur le plan médical l'employeur n'a besoin de savoir quelque chose que si tu demandes des aménagements ou des précautions particulières qui le concernent.
Pour tout le reste direction Médecine du Travail qui est, en principe, astreint au secret professionnel. Toutefois, l'homme (et la femme) étant ce qu'elles sont il arrive qu'il y ait des fuites, ce qui justifie la discrétion.
Il y a toutefois deux points d'achoppement

Les tests urinaires = certains médecins du travail en demandent, mais en principe ce ne serait justifié que pour des postes à risque. (risque de blessure, de chute etc..). Toutefois, la réglementation tend à justifier le dépistage systématique (il faut que le réglement intérieur le stipule) mais la Méthadone n'étant pas une cause d'inaptitude (en dehors de certains postes à risque, là c'est assez flou) ça devrait être "juste pour savoir" mais risque de fuite et à regler vraiment au cas par cas.

Les postes à risque = Pour ces postes le médecin du travail doit dépister les contre indications et est en principe en droit d'utiliser tout ce qu'il peut pour cela (tests urinaires, voire dénonciations). Là je pense qu'il vaut mieux jouer franc jeu et en discuter avec le médecin du travail.
Sur ces postes à risque l'employeur peut avoir le droit d'utiliser sur site des tests de dépistage ( en général c'est pour l'alcool) mais en principe ça doit etre prévu par le réglement intérieur.

Mais là on rentre dans les détails, pour le travail ordinaire, je pense que tu peux ne rien dire et si un test te dénonce, tu dis que tu connais beaucoup de personnes qui ont parlé de leur traitement et que ça a fini par se savoir, d'où ta discrétion !!!

Amicalement

http://www.sante-et-travail.fr/deontolo … 55582.html
http://www.editions-tissot.fr/actualite … +trop+tard

Cependant, l'employeur peut envisager, avec le médecin du travail, un dépistage pour les postes de travail comportant de grandes exigences en matière de sécurité et de maîtrise du comportement.

Il s'agit de postes pour lesquels la consommation de drogue peut créer des risques soit pour le salarié, soit pour des tiers ou d'autres salariés de l'entreprise :

salariés travaillant en hauteur (les chutes de hauteur sont une cause prépondérante d'accidents graves et mortels) ;
conducteurs de véhicules : danger pour le salarié, pour les personnes transportées, pour les tiers ;
opérateurs sur machines : danger pour le salarié et pour les personnes concernées par ses actes ou omissions au travail ;
salariés manipulant des produits dangereux : risque de brûlure, d'explosion, d'incendie ; danger pour le salarié et les tiers.

http://www.ampta.org/IMG/file/cannabis% … 202010.pdf

Dernière modification par prescripteur (23 janvier 2016 à 17:53)

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