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Lanisocore a écrit
Je vais répondre sans vraiment répondre, mais pour ma part je trouve que ce qui fait la force d'une relation médecin-patient, c'est la capacité à se rendre très accessible tout en faisant la preuve d'un authentique respect à l'égard du patient. Ceci, à la fois par des marques d'humour et par l'adoption d'un registre de langue plus ou moins familier (à modérer en fonction du patient bien entendu) ; le tout associé à une écoute suffisamment attentive pour ne pas laisser croire que le médecin ne prend pas au sérieux la plainte.
C'est le fait de jongler habilement entre ces deux postures, qui à mon sens, fait tout la valeur d'un lien médecin-patient.
Effectivement, ça dépends beaucoup de la personne, et de la personnalité d'un docteur.
Personnellement, j'adore un psychiatre un peu brute de décoffrage, alors qu'il a plein d'avis négatifs disant qu'il n'est pas empathique. Il réponds simplement "Je suis psychiatre, pas psychologue, les deux travaux vont de pair, le mien c'est de rétablir la bonne chimie. Je vous file une ordonnance pour que vous arrêtiez de chialer, mais si vous ne faites pas la démarche de faire une thérapie, quand vous arrêterez, vous vous remettrez à chialer. Je vous filer un truc qui fini par -am et basta.
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Dernière modification par Lanisocore (28 septembre 2025 à 17:36)
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Colblanctoxico a écrit
Préférez-vous un médecin paternaliste, qui tutoie, s’implique personnellement et rompt la barrière patient/soignant ?
? Ou plutôt un médecin plus distant, froid en apparence, qui vouvoie, qui garde la distance professionnelle mais semble manquer d’empathie ?
Salut !
Je trouve ta question un peu saugrenue. Je suis plutôt pour la lutte contre la stigmatisation des usagers que celles des médecins. Mais là je me dois de te dire qu'il n'y a aucune nuance dans ta formulation.
Soit on est froid soit on est "trop cool"?
Il y'a autant d'approches que de personnes.
Pour avoir rencontré un bon nombres de psy, addicto en tout genre j'ai du mal à saisir ta demande car aucun.e d'entre eux/elles n'étaient parfait.es. Bien évidemment j'ai croisé des monstres mais ce n'est pas le sujet.
J'ai donc appris à prendre ce qu'il y avait de bon chez chaque personne en ne leur donnant aucune autorité hiérarchique sur moi. Ce que je ne veux pas c'est être infantilisée, jugée ou rabaissée.
C'est là où je pense que nous n'avons pas du tout la même définition du paternalisme médical qui est, pour moi, bien plus dramatique qu'une simple relation de confiance voir amicale.
Le paternalisme médical conférait en effet au médecin un pouvoir absolu, et ne laissait au patient qu'une marge infime de responsabilité dans les décisions : asymétrie des connaissances, confiance absolue et aveugle, cet état de dépendance traduisait un abandon total de son corps à une tierce personne toute- puissante.
Puis dans mon réel, je sais qu'il n'y a que moi qui peut m'aider. Et c'est vrai que c'est mieux de le faire bien accompagné. De mon côté, j'ai fait le choix de l'analyse et je m'en porte vraiment très bien. Je suis à la recherche de mon Moi .
Pour finir je suis entièrement d'accord avec ça ;
Lanisocore a écrit
Je vais répondre sans vraiment répondre, mais pour ma part je trouve que ce qui fait la force d'une relation médecin-patient, c'est la capacité à se rendre très accessible tout en faisant la preuve d'un authentique respect à l'égard du patient. Ceci, à la fois par des marques d'humour et par l'adoption d'un registre de langue plus ou moins familier (à modérer en fonction du patient bien entendu) ; le tout associé à une écoute suffisamment attentive pour ne pas laisser croire que le médecin ne prend pas au sérieux la plainte.
C'est le fait de jongler habilement entre ces deux postures, qui à mon sens, fait tout la valeur d'un lien médecin-patient.
Tout est dit!
À +
Dernière modification par Myozotis (28 septembre 2025 à 21:02)
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Pog a écrit
-"Je vous met 80mg par jour, ça ira ?" -Moi " Non je suis à 20 par jour" (remarquez l'honnêteté). -"Ce sera 40mg, comme ça vous pouvez faire votre petite réserve au cas où".
Limite je t'envie...
J'ai demandé du tramadol LP (libération prolongée)à ma traitant (je suis à 200 LI) pour me stabiliser davantage avant de baisser.
Elle est ok seulement si j'abandonnais une partie de ma dose L.I...
J'ai refusé par peur de me retrouver en manque.
J'aurais bien voulu qu'elle me prescrit ce L.P en plus du L.I histoire que mon corps s'adapte tout doucement avant de renoncer à une partie de mon L.I.
Mais non, refus net de sa part. Elle m'a fait bien comprendre que si elle accepté de m'en ajouter, ça serait un trop grand retour en arrière...
Fin de l'entretien.
Je reste sur mon L.I.
Et je n'arrive pas à baisser...
Dernière modification par Mlle*Ordinaire (28 septembre 2025 à 23:25)
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Pog a écrit
Mon psychiatre est à l'ancienne, bon délire, mais très ferme. Il n'hésite pas à me rentrer dedans quand il faut, il me tient tête. Il ne va pas forcément dans mon sens et sais pousser un coup de gueule quand il le faut.
Je trouve effectivement que c'est indispensable. Si l'on décide de consulter un psychiatre, c'est qu'on estime qu'il peut nous aider à changer de point de vue sur nous ou notre manière de fonctionner. C'est en apportant un avis contradictoire qu'il peut mener à bien cette mission.
En revanche ça nécessite pas du tout d'adopter une posture paternaliste ! Et encore moins à la justifier, heureusement.
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