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Dernière modification par Babuz (09 septembre 2023 à 09:08)
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Babuz a écrit
Le pain ne touche pas les bords de la boite,est ce un manque d’humidité ?
Ça veut juste dire que le mycélium a contracté le pain en le colonisant, c'est plutôt bon signe.
Je pense qu'ils ont pas apprécié le stress environnemental, tes champotes, surtout s'il y a eu variation forte et brutale des facteurs chaleur+humidité. Ou alors un squatteur a profité de la montée des températures pour s'installer dans le substrat, bloquant la progression du mycélium.
Tout n'est pas perdu cela dit. J'ai déjà vu des champis, après 20 jours de pause, surgir de dessous une surface de substrat à moitié colonisée et jonchée de primordias avortés tout ramollos, donc laisse ton pain dans ta serre entre-ouverte, et croise les doigts. Y a pas grand chose d'autre à faire, de toute façon.
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Voilà l’évolution de ce pain,je trouve quand même cela très lent,cela fait plus d‘un mois que le pain a été activé,les fruits sont sortis mais grandissent très lentement,est ce normal ?
Pensez vous que qu‘il serait temps de récolter et de faire un dump pour relancer ?
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Salut
Pour moi, ta culture est contaminée. Tout a moisi.
Ne consomme pas ça.
Je serais curieux de voir une coupe longitudinale d'un de tes champis, "pour la science".
Désolé d'être le messager d'une mauvaise nouvelle
Doromo a écrit
Babuz a écrit
Le pain ne touche pas les bords de la boite,est ce un manque d’humidité ?
Ça veut juste dire que le mycélium a contracté le pain en le colonisant, c'est plutôt bon signe.
Même si c'est tout au tout début quand on reçoit la boite ?
Et sinon, quelles sont tes recommandation en matière d'hygrométrie ?
Perso, j'ai toujours cherché à être dans les 90%-100% (et maxi 25°C), comme le recommandait Daane-El sur ce forum. Et ça poussait plutôt bien (en dehors des pains cramés avec le tapis chauffant^^).
Mais d'après LapinBlanc (lecteur de Shroomery lui aussi), on peut descendre jusqu'à 60%. J'en perds tous mes repaires.
Qu'est ce que tu en pense toi ? (à part que je devrais aller faire un tour sur Shroomery^^)
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Pesteux a écrit
Pour moi, ta culture est contaminée. Tout a moisi.
Je confirme, hélas. Pas la plus virulente des moisissures, et tu peux laisser les champis finir de lutter, pour le fun (ils sont beaux, en plus, malgré leurs chapeaux contaminés), mais ouais, ne mange pas ça.
Pesteux a écrit
Même si c'est tout au tout début quand on reçoit la boite ?
Elles arrivent entièrement colonisées, ou presque, donc oui.
"Qu'est ce que tu en pense toi ? (à part que je devrais aller faire un tour sur Shroomery^^)"
Va faire un tour sur Shroomery ! Mais en utilisant les fonctions de recherches avancées, surtout le filtre temporel, ne serait-ce que pour t'ébahir devant l'évolution des consensus à travers le temps. C'est dingue de voir l'évolution du hobby en quasi 30 ans d'existence soumise à l'intelligence en essaim des Shroomeurs.
Mais semi-blague à part, j'ai pu constater que le facteur HR du milieu extérieur est carrément surévalué, et que si une humidité relative de 95% n'empêchera pas les champis de fruiter, ils fruiteront aussi bien, sinon mieux, à moindre hygro. 60, ça commence à taper dans le seuil inférieur, mais j'avais laissé quelques pots de grain colonisé (trop dégueulasses pour mériter leur spawn) côte à côte dans un gros monotub, juste un couvercle déclipsé, à peine deux pchits à la surface de chaque pot, dans la pièce à 55-70 HR, et ils ont donné de magnifiques champignons.
Perso, je suis partisan du moindre-technologique, ça peut vite amener à ne jamais développer son sens de l'observation, donc j'ai jamais pris de mesures à l'intérieur de mes boites. Par contre, j'ai constaté que pchitter la surface n'importe quand entre l'accouchement et la récolte nuisait fortement à la santé des sporophores (pieds tout mous, mauvaise croissance), tout comme l'humidité à la surface du substrat dès lors qu'elle dépassait le stade de gouttelettes (type rosée sur une toile d'araignée), en plus de créer un climat propice au développement de contas en surface (notamment avant la colonisation de la surface). A contrario, même les boites qui paraissaient sèches en surface ont super bien donné, et des fruits particulièrement faciles à détacher à la cueillette qui plus est. C'est pas pour rien que certains fabriquant de growkits insistent bien sur la non-nécessité d'hydrater leurs pains.
Après, je parle uniquement de boites 5 et 10l à couvercle fermé, et d'une tentative de pots en monotub. La donne est certainement différente dans des contenants trop larges pour subsister grâce à leur propre micro-climat de départ (je pense tentes martha, gros tubs).
Ma compréhension du truc, c'est : le mycélium se développe dans le substrat grâce à et en fonction de la nourriture "glucidique" qu'il y trouve, puis, une fois qu'il parvient en bord de substrat, qu'il n'a plus nulle part où aller, et que le milieu extérieur n'est pas trop aride (ni trop humide voire aqueux) pour réellement nuire au développement des sporophores, il va se mettre à fruiter dans le but de conquérir de nouveaux territoires, en utilisant pour se faire l'humidité présente à l'intérieur du substrat. Je suis d'ailleurs persuadé que c'est ce mouvement de liquide, pompé de l'intérieur du substrat vers le milieu extérieur, et passant à travers les pores des septa du mycélium vivant , qui donne l'impulsion fluidique nécessaire à l'enclenchement du processus de prolongement cellulaire de la fructification (c'est quasi que de la flotte, un fruit).
Partant, j'aurais tendance à penser qu'une différence plutôt marquée d'humidité entre le substrat et l'air du milieu extérieur (milieu moins humide, donc) permettrait d'accentuer ce mouvement, mais là, c'est une impression, rien d'autre. J'avais commencé à lire une thèse super intéressante sur le sujet de la croissance des hyphes, mais j'ai vite abandonné, étant très mauvais lecteur, surtout devant des textes aussi denses en information (mon esprit bloque sur chaque phrase pour tout traduire en images, puis s'égare à la recherche de principes sous-jacents qui pourraient lui permettre de lier cette nouvelle information, et la symbolique qu'elle fait émerger, à d'autres domaines épistémologiques, et puis oh, ce mot, là, je me demande bien quelle est son étymologie, partons à la chasse aux racines indo-européennes !).
Mais bon, maintenant que j'ai récupéré une bonne partie de mon temps libre, je pourrais m'y remettre plus sérieusement. Faut juste que je décolle mon esprit des gluons, ce qui risque d'être difficile, même en tirant fort dessus. Le confinement des couleurs, tout ça.
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Dernière modification par Babuz (16 septembre 2023 à 08:15)
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Babuz a écrit
même avec le couvercle entrebâillé je suis à 95% et 21/25 degrés,il fait encore chaud en ce moment .
C'est dans les bonnes plages, t'inquiète pas trop pour ça. Je fermerai les évents de la serre si j'étais toi, ils sont parfaitement placés pour faire tomber toutes les contas flottant dans ta pièce pile sur le pain.
Et aussi dois je transformer ma boite en monotub ou me contenter des sachets fournis ?
Contente toi des sachets fournis, ils font bien le taf et protégeront mieux ton pain que tout ce que tu pourras bricoler. Et une fois le pain placé dans son sachet, retiens-toi de trop y toucher. Veille à ce que les conditions extérieures (dans la pièce) ne soient pas trop mauvaises, vérifie que rien de bizarre ne se développe en surface ou sur le plastique du sachet, et attend.
Connais pas les koh samui, mes dix minutes de recherche ne m'ont pas donné l'impression qu'il s'agissait d'une espèce de cubensis vraiment à part, surtout en termes d'éthologie et de difficulté de culture (je crois surtout qu'on a un été à fortes fluctuations météorologiques, ce que très peu d'organismes apprécient, en plus d'être un été comme tous les étés, à savoir la saison où tout le monde copule et sporule dans l'air chaud et moite). Cela dit, pour ce que ça vaut, les "variétés" Golden Teacher et B+ sont plutôt noob-friendly. Si tu veux mettre toutes les chances de ton côté, tu peux attendre que l'hiver s'approche, t'auras des conditions environnementales plus faciles à maitriser, à compter que tu aies une pièce chauffable.
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Dernière modification par Babuz (16 septembre 2023 à 11:19)
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Babuz a écrit
mais les aillant testés sur place ,cela m‘avait laissé le souvenir d‘une franche rigolade.
Sur place sur l'île thailandaise d'où ils sont originaires ? ^^
Et t'inquiète, tous les cubensis à dose suffisante te permettront la plus franche rigolade comme la plus colorée des déprimes.
(on dirait vraiment des huitres passées ahah)
Dernière modification par Doromo (16 septembre 2023 à 11:36)
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Salut !
Doromo a écrit
Va faire un tour sur Shroomery !
(suivi de plein d'observations pertinentes)
Merci pour ton commentaire plein d'infos et d'intelligence Doromo. C'est toujours un plaisir de te lire.
Je suis allé faire un tour sur shroomery^^ Bon j'ai pas eu le temps de faire une recherche en profondeur comme tu me le suggérais : quand je me plonge vraiment dans un forum intéressant, je suis du genre à y passer des mois... Mais ça viendra.
En attendant, je crois avoir péché quelques infos intéressantes, qui me semblent tout à fait en ligne avec tes observations.
Extrait traduit d'un post épinglé sur shroomery :
Utiliser un hygromètre peut vous induire en erreur.
Vous ne pouvez pas mesurer précisément l'humidité à la surface du pain. L'humidité doit être supérieure à 90% mais seulement dans les 2.5 cm juste au-dessus de la surface du pain. La vapeur de cette zone se diffuse dans tout l'espace de la chambre de fruitaison, dont l'air est moyennement humide. Il peut fluctuer entre 50% et 80%. Globalement, il doit être plus humide que celui de la pièce de culture, et moins humide que celui de la surface du pain. Quand on met un hygromètre dans une chambre de fruitaison, il est souvent placé à côté des trous d'aération, et va donc indiquer un chiffre qui ne sera pas pertinent. Ca risque de conduire le cultivateur à humidifier son pain en se laissant guider par l'hygromètre, plutôt que par son observation. Ce qui va entraîner un excès d'eau dans le pain et un faible rendement.
Il n'est pas du tout nécessaire de mesurer l'humidité avec un hygromètre pour obtenir de belles performances.
Vos connaissances concernant les températures de culture du Cubensis ne sont peut-être plus d'actualité.
20-22°C est une bonne plage de température pour la colonisation (incubation) et la fruitaison. Les températures plus chaudes favorisent les contaminations, donc il est préférable de travailler à température ambiante. Une température comprise entre 18°C et 24°C ne nécessite aucune correction, ni pour la colonisation, ni pour la fruitaison.
Le mycélium de Cubensis se développe à sa vitesse maximale entre 24°C et 27°C. Au dessus de 27-28°C, la vitesse décroît. A mesure qu'on descend en dessous de 18°C, le mycélium va croître de plus en plus lentement, jusqu'à stopper sa croissance complément sous 0°C. Les Cubensis ne supportent pas le gel, mais une fois que les pains ont été complètement colonisés, ils peuvent être stockés au réfrigérateur afin de mettre la croissance en pause pour effectuer la fruitaison plus tard.
Source :
https://www.shroomery.org/forums/showfl … 8#24420178
www.shroomery.org a écrit
Using a hygrometer will make you MAKE MISTAKES. you cannot accurately measure cake surface humidity. The humidity needs to be 90+ percent only an inch from the surface of the cake ad the evaporate into the "medium humidity" air in the SGFC. this air space can be 50-80% and fluctuate. This air space is more humid than your room air and less humid than the surface of the cakes. When you put a hygrometer into a SGFC it's usually mounted near holes and will read an inaccurate number. You will mist using the gauge as a guide and not your eyes. This will cause water logged cakes and poor performance.
You do not need to measure humidity with a hygrometer at all to achieve great performance
What you know about Temperature ranges for Cubensis might be OUTDATED
68-72F is a good temperature range for colonization(incubation) and fruiting. Warm temperatures encourage contaminants so room temperature is encouraged. 65-75 degrees requires no temperature adjustments for colonization or fruiting.
Cubensis mycelium grows as fast as it will from about 75-81 degrees. at above 81-83F speeds are reported to decline again. Below 65F cubensis mycelium will grow but at a slower pace until just before 32F when it will stall. Cubensis doesn't tolerate freezing but jars may be stalled in a fridge for later fruiting once they are fully colonized.
Perso, je vais continuer de mesurer l'hygro, en faisant attention à positionner la sonde intelligemment, ne serait-ce que par curiosité. J'suis comme ça moi, j'ai toujours besoin de tout mesurer (on parlait pas de Freud dans un autre fil ? d'ailleurs, j'ai pas oublié notre conversation, j'y reviendrai !)
L'hiver dernier, j'ai fait de belles récoltes à 25°C et 90%-99% d'humidité. Donc en étant assez éloigné de ces recommandations. Certaines boxes ont même atteint les 8 flushs ! Pour les autres, j'ai mis les contas sur le dos des pains que j'avais cramés avec le tapis chauffant, mais c'était peut être pas la seule raison. Donc ça peut marcher avec ces paramètres, mais j'ai compris que c'est pas optimum : en baissant la température et l'hygrométrie, on peut sûrement limiter le risque de conta et augmenter le rendement global.
Donc cet hiver, je vais viser 22°C et bien observer les gouttelettes à la surface de mon pain. Ca doit rester de très fines gouttelettes et ne jamais devenir de grosses gouttes. Et c'est ça qui me guidera. Je compte continuer à faire un dunk systématique au départ, puis ajuster l'humidité ambiante en jouant sur le temps quotidien d'aération de l'espace de culture. Je ferai un retour ensuite. Ca parait pas trop déconnant ?
Sur shroomery, j'ai cru comprendre que c'était pendant la colonisation que la surface du pain avait besoin de la plus haute humidité. Une fois que les têtes d'épingle ont commencé à percer, on gagne à laisser l'hygrométrie baisser un peu, pour favoriser la pousse et limiter le risque de conta. Donc j'en déduis qu'à partir du début de la fruitaison, je veux voir la taille/le nombre des gouttelettes en surface du pain diminuer, voir disparaître. Ca me semble parfaitement coller avec ton retour d'expérience. J'ai bon ?
Dernière modification par Pesteux (05 octobre 2023 à 10:57)
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Pesteux a écrit
J'suis comme ça moi, j'ai toujours besoin de tout mesurer (on parlait pas de Freud dans un autre fil ? d'ailleurs, j'ai pas oublié notre conversation, j'y reviendrai !)
Et c'est grâce aux mordus des machintruc-mètres comme toi qu'on a des stations météos fiables, des IRMs, des satellites de géolocalisations… Espèces de monstres !
Et c'est ça qui me guidera. Je compte continuer à faire un dunk systématique au départ, puis ajuster l'humidité ambiante en jouant sur le temps quotidien d'aération de l'espace de culture. Je ferai un retour ensuite. Ca parait pas trop déconnant ?
En partant d'une box commandée déjà colonisée ? Pas déconnant du tout. Pas forcément nécessaire, je dirais, mais ça leur fera pas de mal. (perso j'ai toujours un peu galéré à lire les growkits, je trouve ça au final beaucoup plus facile de tout gérer de A à Z.)
Ca me semble parfaitement coller avec ton retour d'expérience. J'ai bon ?
Yep. Chaque fois que j'ai essayé d'augmenter artificiellement l'humidité en surface passée la colonisation totale du substrat, j'ai eu que des emmerdes et des stipes tout mous. A noter cependant que ma pièce de culture avait une hygro mycompatible (>60%), et que mes substrats les plus (trop) secs colonisaient très bien, et très vite, mais faisaient un premier flush relativement pauvre, faute d'humidité à l'intérieur du pain.
Toujours un plaisir de te lire également !
Par curiosité, c'est une trad de ton cru ou t'as passé le post dans un traducteur auto ?
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Merci pour ton retour Doromo.
Doromo a écrit
Par curiosité, c'est une trad de ton cru ou t'as passé le post dans un traducteur auto ?
Trad perso. Mais j'ai dû prendre de grandes libertés avec le texte pour que ça soit fluide à lire, et virer les références à la SGFC, incompréhensibles hors contexte. D'ailleurs, si t'as des commentaires ou suggestions pour améliorer la trad, je suis preneur.
En particulier, pour cette phrase dont j'ai du mal à piger la structure : "The humidity needs to be 90+ percent only an inch from the surface of the cake ad the evaporate into the "medium humidity" air in the SGFC". C'est quoi ce "ad" bordel ???
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Pesteux a écrit
C'est quoi ce "ad" bordel ???
Un "and" estropié ^^
Trad perso. Mais j'ai dû prendre de grandes libertés avec le texte pour que ça soit fluide à lire, et virer les références à la SGFC, incompréhensibles hors contexte. D'ailleurs, si t'as des commentaires ou suggestions pour améliorer la trad, je suis preneur.
Chapeau l'artiste. Pas vraiment de suggestions, elle est très bien comme ça, et crois-moi, j'en ai vu des mauvaises trads, entre la licence de trad technique et le master de trad littéraire que je me suis enfilés (avec grande joie mais sans résultat probant). C'est pour ça que je demandais, surtout à l'heure où les IA rendent ce genre de talent quasi obsolète. Puis le reste de tes messages, sur les autres forums également, exsude une belle alliance de forme et de fond, t'as l'air d'aimer les mots et l'art de la communication à un degré moins que courant, et moi ça m'enjaille toujours de voir ça.
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Salut Doromo !
On s'abonne aux digressions HS en fin de topic ?
The humidity needs to be 90+ percent only an inch from the surface of the cake ad the evaporate into the "medium humidity" air in the SGFC.
Pesteux a écrit
C'est quoi ce "ad" bordel ???
Doromo a écrit
Un "and" estropié ^^
Ben j'y ai pensé, mais du coup "and the evaporate into the medium humidity", ça va pas non plus. J'avais aussi pensé à un "add" estropié, mais là aussi "add the evaporate into the medium humidity" c'est pas génial, faudrait faire "add the evaporation into the medium humidity" mais du coup, ça colle plus avec le début de la phrase, à moins de faire "and add the evaporation into the medium humidity", mais là, j'ai un peu l'impression de partir trop loin.
Donc t'as raison, ça doit être un non-anglophone qui voulait écrire "and it evaporate". Y a qu'un non-anglophone pour trouver naturel de changer un "it" en "the" non ?
Doromo a écrit
Et c'est grâce aux mordus des machintruc-mètres comme toi qu'on a des stations météos fiables, des IRMs, des satellites de géolocalisations… Espèces de monstres !
Rire. C'est gentil, mais non : c'est aussi grâce à ça qu'on a les radars automatiques, les calculs de retour sur investissement, les notes à l'école, l'évaluation individualisée des performances en entreprise, et le DSM comme dernier terrain vague...
D'ailleurs, c'est pas la moindre des ironies qu'en croyant que je pouvais défouler de ma folie des mesures sur mes champignons, j'me r'trouve à fantasmer une hygro qui n'a rien avoir avec celle qui compte vraiment pour eux. Mais tant que t'es pas mis en échec, tu t'en rends pas compte. L'échec, c'est la marque du réel. C'est a ça qu'on le reconnaît. Alors finalement, la démesure n'est pt'être pas si folle qu'on le dit.
Mais bon, je peux pas m'empêcher, j'essaierai encore, l'essentiel est de ne pas trop y croire, de ne pas devenir complètement captif de ce qu'on mesure, et de ne pas être entièrement pris par les images que ça nous donne du réel.
Doromo a écrit
Chapeau l'artiste. Pas vraiment de suggestions, elle est très bien comme ça, et crois-moi, j'en ai vu des mauvaises trads, entre la licence de trad technique et le master de trad littéraire que je me suis enfilés (avec grande joie mais sans résultat probant). C'est pour ça que je demandais, surtout à l'heure où les IA rendent ce genre de talent quasi obsolète. Puis le reste de tes messages, sur les autres forums également, exsude une belle alliance de forme et de fond, t'as l'air d'aimer les mots et l'art de la communication à un degré moins que courant, et moi ça m'enjaille toujours de voir ça.
C'est réciproque. Et quel vocabulaire ! Aussi remarquable que plaisant...
Y a pas à dire, tu sais tourner un compliment J'vais pas faire mon faux modeste et bouder mon plaisir : j'en ronronne ! Narcisse me guette, mais j'essaye de pas me laisser trop impressionner. Qu'un master de trad littéraire me dise ça, pour moi, c'est une victoire qui a sa saveur :) Mais crois-moi, on la sent ta fibre littéraire. Les meilleurs fruits mettent parfois du temps à mûrir. Mais le résultat est sans commune mesure ! Et du probant à l'opprobre, la limite est très fine. Bad probing : pour moi, c'est comme pour les champis, t'as pas du placer ta sonde au bon endroit^^ D'ailleurs, nos sondes, on serait pt'être bien inspiré d'se les mettre là où ça fait plaisir.
Pour l'anglais, j'ai eu un bon professeur : c'est Albert Hoffman qui m'a appris J'ai rarement eu la moyenne en anglais au lycée, et j'ai arrêté tôt. Mais j'ai voulu lire "LSD mon enfant terrible", et à l'époque j'avais pas un rond pour me l'offrir en français. Du coup, j'ai chopé une version anglaise en libre accès sur le web, et j'ai appris à déchiffrer l'anglais en le lisant, avec l'aide d'un logiciel traducteur des années 2000 et d'une copine bilingue quand vraiment ça coinçait. J'avais bien fait le mur pour quitter le lycée, c'était pas le mur de la langue qui allait m'arrêter. J'avais vraiment envie de le lire, contrairement aux textes qu'on voyait en cours. John is a boy. And so what ? Pour moi, le désir fait toute la différence. Incapable de l'entendre par contre, il n'y a que l'écrit qui me soit déchiffrable. Ou les cris...
Pour la plume, je la découvre sur le tard, en écrivant sur PA. J'aurais jamais imaginé qu'elle puisse me valoir tant d'éloges. Du coup, tu viens de remettre une pièce dans le jukebox. Ton histoire de l'alliance de la forme et du fond, plus quelques autres réflexions que t'as faites ici et là, au détour de tes écrits, sur la consistance de la pensée, ou sur ce que c'est qu'un psy, ben ça m'inspire deux ou trois "trucs". Je suis en train d'écrire un texte un peu lourd que je finirais demain, alors ça me détend un peu de te raconter mes délires. T'aimes bien les énigmes ?
Les Psychés informent la Psyché. Au fond, la forme est un trou sans fond, et le fond du trou est informe. Etre en forme, c'est être à fond, mais à fond perdu^^ Ca s'entend au-delà du sens ! Je crois justement que les psychédéliques nous font du bien en desserrant transitoirement cet étau du sens et de la compréhension, et qu'on peut même espérer rapporter des ptits bouts de réel quand les portes se referment. Ce réel indicible qui nous détermine, mais qui reste à jamais insaisissable, c'est la règle. Sauf exceptions... C'est cette intuition qui m'a fait revenir à la fascination que j'avais pour les psychés durant ma jeunesse. Qu'est-ce qui m'a retenu tout ce temps ? La trouille évidemment.
Moi, c'est ma psychothérapie qui a changé ma façon d'entendre et de m'exprimer. Elle m'a fait découvrir ce qui était inouï pour moi : le pouvoir insensé des mots. Pas les mots qui s'écrivent, pas les mots qui se pensent, qui se comprennent, ou qui se mesurent, mais ceux qui s'entendent, ceux qui sonnent et qui résonnent. Le raisonnement n'est qu'un fantasme induit par la résonance des mots. Une image-écran pour supporter l'effroi du réel, toujours impensable. Parce que quand ça sonne, on a besoin de savoir qui c'est, c'est rare qu'on ouvre la porte à l'inconnu. Et d'ailleurs, toutes motivées qu'elles soient, les portes de la perception ne s'ouvrent jamais avant de t'avoir attribué un numéro fiscal de référence. C'est la consigne. C'est où qu'on signe ? C'est là qu'on saigne, aussi...
Le langage, c'est là qu'on vit vraiment finalement. Les paroles coulent sur nos âmes en y laissant des traces indélébiles, et nous imprègnent de leurs mélodies. Les choses qu'on nous a dites, ou laissées entendre, nous déterminent au-delà du sens, des images qu'on y plaque et des affects qu'on y associe. Ce sont elles qui creusent les torrents qui charrient les blocs de glace du sens commun dans nos esprits, comme la pluie sculpte la montagne par ravinement. Le drame, c'est qu'une fois le sillon gravé, on tourne en rond comme un disque rayé, prisonniers des ornières dans lesquels on retombe inéluctablement. Comment faire dérailler ce train-train des idées noires et du désespoir ? Comment supporter l'angoisse du réel sans se raconter d'histoires ?
Pour moi, la seule issue a été d'user le sens des mots jusqu'à la corde, jusqu'à en faire ressortir la trame comme un vieux tapis, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que la structure logique subjective avec lesquels ils étaient tissés, jusqu'à ce que les noeuds qui les faisaient tenir ensemble finissent par me crever les yeux. Parce que de l'autre côté du miroir, c'est quand ça crève les yeux qu'on cesse d'être aveuglé et qu'on commence à entrevoir une petite lueur, enfin. Ca ne tient à pas grand-chose tout ce bordel, ça ne tient qu'à un fil. Un fil d'Ariane qui me détermine et que je ne peux pas changer. Mais j'ai découvert que je pouvais le dérouler pour voir jusqu'où il me mène, en brodant autour comme autant de variations sur thème imposé. Le fil, la broderie, le tissage, c'est comme ça que je me suis libéré de ma toile d'araignée. Faut vaincre le mal par le mal. Aujourd'hui je m'autorise à réécrire la mauvaise blague de la vie pour l'entendre comme une gigantesque farce dramatique. C'est une voie à prendre plutôt qu'à apprendre. Et vive le non-sens ! (qui ne doit pas être confondu avec le contresens, le sens inverse, ou le sens interdit, si on reste un tant soit peu rigoureux sur la logique)
C'est comme quand tu as perdu le convoi, ou que tu l'as quitté pour échapper aux contrôles policiers, et que tu ne trouves plus la teuf. Faut marcher dans le noir de la forêt en se laissant guider par le son, et tu y parviens par des chemins qui te sont propres. Suivre ce qui résonne en nous, au coeur de la nuit...
Et pour terminer en musique, je ne sais pas si le style te parlera, mais j'ai bon espoir pour le texte :
Spicy Box - Le savoir. Le savoir seul, est un savoir froid...
Spicy Box - L'instinct. La saveur est humaine, quelle que soit la machine (la machine ! la machine ! la machine...)
Puissent mes élucubrations nocturnes t'inspirer quelque chose qui ressemble un peu à du réel.
Dernière modification par Pesteux (20 octobre 2023 à 05:15)
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On s'abonne aux digressions HS en fin de topic ?
Moi j'dis, une fois le sujet traité, le hors sujet est impossible.
Ben j'y ai pensé, mais du coup "and the evaporate into the medium humidity", ça va pas non plus.
The humidity needs to be 90+ percent only an inch from the surface of the cake ad the evaporate into the "medium humidity" air in the SGFC.
=
and the evaporate [needs to be (sous-entendu "put")] into the "medium humidity" air in the SGFC.
Ce qui serait pas joliment formulé, certes. Sinon, plus probable maintenant que j'y pense : and then (the humidity needs to) evaporate into…
"Donc t'as raison, ça doit être un non-anglophone qui voulait écrire "and it evaporate". Y a qu'un non-anglophone pour trouver naturel de changer un "it" en "the" non ?"
Juste deux fautes de frappes à la suite, au final, je pense. A croire que les anglographes ne font pas beaucoup plus d'efforts que d'autres pour se relire sur le net.
Rire. C'est gentil, mais non : c'est aussi grâce à ça qu'on a les radars automatiques, les calculs de retour sur investissement, les notes à l'école, l'évaluation individualisée des performances en entreprise, et le DSM comme dernier terrain vague...
Ah, j'ai pas trop eu à subir la folie diagnostique de notre fier système de santé moi-même, donc j'ai le choix de voir dans le DSM une tentative (certes trop souvent détournée au détriment des souffrants), plutôt nécessaire, de créer une nomenclature internationale autour de cette ultime organe, de son fonctionnement et de ses troubles. Comme dans n'importe quelle discipline médicale, en fait. Je vois très bien les limites de l'outil, cela dit, malgré son caractère évolutif (ils sont récemment revenus sur l'appellation "trouble de la personnalité", non ?), surtout quand il est le seul autorisé entre les mains de ceux qui sont censés nous soigner.
Après, j'ai jamais eu de soucis à récupérer des systèmes théoriques extérieurs en les arrangeant à ma sauce pour mon usage personnel, quitte à faire complètement abstraction des usages collectifs faits par ailleurs de cesdits systèmes.
Tu lui reproches quoi, toi ?
"D'ailleurs, c'est pas la moindre des ironies qu'en croyant que je pouvais défouler de ma folie des mesures sur mes champignons,"
Ça a vraiment contribué à te faire partir dans la myco ?
Mais tant que t'es pas mis en échec, tu t'en rends pas compte. L'échec, c'est la marque du réel. C'est a ça qu'on le reconnaît. Alors finalement, la démesure n'est pt'être pas si folle qu'on le dit.
Je vais néanmoins continuer à vivre comme si la corolaire n'était pas vraie et à considérer mes humbles succès comme parties intégrantes de ma réalité ^^
"Y a pas à dire, tu sais tourner un compliment wink J'vais pas faire mon faux modeste et bouder mon plaisir : j'en ronronne ! Narcisse me guette, mais j'essaye de pas me laisser trop impressionner. Qu'un master de trad littéraire me dise ça, pour moi, c'est une victoire qui a sa saveur smile Mais crois-moi, on la sent ta fibre littéraire. Les meilleurs fruits mettent parfois du temps à mûrir. Mais le résultat est sans commune mesure ! "
Bah après, la trad littéraire, du moment que t'as une petite affinité avec le monde de l'auteur, c'est vraiment pas plus difficile qu'autre chose. Je trouve même ça infiniment plus facile que la trad technique, mais c'est surtout parce que j'ai une assez bonne tolérance pour le flou sémantique, que je crois en mes interprétations et que, surtout, je prends bien le temps de les décorer comme une charmille de sapins de noël. Toujours trouvé que les meilleurs fonds découlaient de l'accumulation de formes clinquantes, perso. Alors on tombe pas toujours dans le fond voulu, mais dans ce cas là, l'auteur se charge de nous le rappeler plus loin dans le texte.
Fin bref, vivent les représentations éclatées-légendées d'aspirateurs et autres ustensiles complexes, mais mort à la trad technique. Surtout en ces temps de mort lente des systèmes de référencement dans les moteurs de recherche.
Et du probant à l'opprobre, la limite est très fine. Bad probing : pour moi, c'est comme pour les champis, t'as pas du placer ta sonde au bon endroit^^ D'ailleurs, nos sondes, on serait pt'être bien inspiré d'se les mettre là où ça fait plaisir
Regardez le partir en calembourique, le Pesteux !
"Pour la plume, je la découvre sur le tard, en écrivant sur PA. J'aurais jamais imaginé qu'elle puisse me valoir tant d'éloges. Du coup, tu viens de remettre une pièce dans le jukebox. Ton histoire de l'alliance de la forme et du fond, plus quelques autres réflexions que t'as faites ici et là, au détour de tes écrits, sur la consistance de la pensée, ou sur ce que c'est qu'un psy, ben ça m'inspire deux ou trois "trucs". Je suis en train d'écrire un texte un peu lourd que je finirais demain, alors ça me détend un peu de te raconter mes délires. T'aimes bien les énigmes ?"
Des trucs lourds à destination personnelle ou bien ?
Jamais été très porté sur les énigmes, non, je me désintéresse très vite de ce qui ne se révèle pas tout seul à moi (quitte à lui laisser beaucoup de temps). Cela dit, balance, il est toujours bon de se sentir ignorant.
Les Psychés informent la Psyché. Au fond, la forme est un trou sans fond, et le fond du trou est informe. Etre en forme, c'est être à fond, mais à fond perdu^^
Sauf qu'un trou n'a pas de fond, techniquement ^^ Un creux, à la rigueur ?
Et tu me fais visualiser des tores, avec ta métaphore, du coup j'ai faim de donuts ! Je vais pas risquer mon permis pour des donuts !
Ca s'entend au-delà du sens ! Je crois justement que les psychédéliques nous font du bien en desserrant transitoirement cet étau du sens et de la compréhension, et qu'on peut même espérer rapporter des ptits bouts de réel quand les portes se referment. Ce réel indicible qui nous détermine, mais qui reste à jamais insaisissable, c'est la règle. Sauf exceptions...
Franchement, je sais pas. Autant j'ai grand mal à saisir mon imagination, à la fixer, à lui donner forme, autant le réel, je l'ai toujours trouvé très palpable, il tape ou caresse partout pareil, les palpations que j'y exerce ont les mêmes effets que celles exercées par les autres, donc non seulement le réel est très "solide" conceptuellement, mais il est également, en grande proportion, inter-subjectif.
Evidemment que notre expérience subjective du réel est, au final, perçue comme une suite d'interprétations sensorielles, corticales, de ce réel, mais si cette reconstruction intérieure en temps réel est une nécessité incompressible de l'expérience du vivant, je ne vois aucune raison de l'extraire du concept de réalité. Ce que je vois émerger sur le plan profond du "psil'autostéréogramme" reste réel pour moi, au moment où je le vois. C'est une hallucination, certes, mais qui s'inscrit, même temporairement, sur une base neurochimique qui, elle, bien que présentement modifiée, est parfaitement réelle. Une morceau de réalité sur-interprété en circuit semi-fermé, bien sûr, et qui reprendra sa place de chimère mnésique une fois les effets des champis éliminés, mais voilà, ce où je voulais en venir, je crois, c'est que je ramène toujours du réel, en quantité, de mes trips, et donc je trouve intéressant que tu sembles concevoir la chose aussi différemment.
Et d'ailleurs, toutes motivées qu'elles soient, les portes de la perception ne s'ouvrent jamais avant de t'avoir attribué un numéro fiscal de référence.
Tu penses vraiment ça ?
Ça a l'air triste comme façon de concevoir ses propres aptitudes perceptives, non ? La vénalité et la fiscalisation prennent du terrain partout, mais il y a encore deux trois trucs qui peuvent s'en découpler, autant en profiter.
"Comment faire dérailler ce train-train des idées noires et du désespoir ?"
Je te préviens quand j'aurai trouvé une meilleure solution que le sac plastique et la bouteille d'azote ahah ^^
"Comment supporter l'angoisse du réel sans se raconter d'histoires ?"
Les histoires me servent surtout de trames mnémotechniques d'utilité générale, et à ne pas mourir d'ennui, accessoirement. Pour ce qui est de l'angoisse, j'ai constaté l'inverse : mieux j'arrive à repérer les subsistances d'histoires tissées là contre mon gré, et à les en dégager, plus la réalité retrouve sa neutralité, son plus simple appareil, et mieux j'arrive à la tolérer (et à agir dessus, surtout).
Je suis curieux, tiens, ça consistait en quoi, ton travail thérapeutique ? Pas dans les détails, hein, juste, quelle méthodologie ça suivait. C'est toujours bien d'avoir des retours de thérapies qui se passent "efficacement".
"Pour moi, la seule issue a été d'user le sens des mots jusqu'à la corde, jusqu'à en faire ressortir la trame comme un vieux tapis, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que la structure logique subjective avec lesquels ils étaient tissés, jusqu'à ce que les noeuds qui les faisaient tenir ensemble finissent par me crever les yeux."
T'as déjà essayé de bouquiner un bon gros dico, étymologique notamment ? Pas dans l'ordre nécessairement, mais en y consacrant quelques heures par jour, disons.
Aujourd'hui je m'autorise à réécrire la mauvaise blague de la vie pour l'entendre comme une gigantesque farce dramatique.
Vaste projet !
Et vive le non-sens ! (qui ne doit pas être confondu avec le contresens, le sens inverse, ou le sens interdit, si on reste un tant soit peu rigoureux sur la logique)
T'inquiète, pas le plus grand fan de la logique formelle et de l'importance qu'on lui donne parfois. Mais la rigueur, oui, la rigueur.
C'est comme quand tu as perdu le convoi, ou que tu l'as quitté pour échapper aux contrôles policiers, et que tu ne trouves plus la teuf.
Arf, j'essayerai de m'incruster à une teuf, un jour, ne serait-ce que pour changer un peu d'avis sur la question. Pour l'instant, j'ai toujours été dans le camp de ceux qui se retrouvent à devoir passer une nuit blanche en maudissant cette bande de malappris accrocs aux boombooms claustrophobiques, alors que boulot le lendemain. J'ai jamais été de ceux qui se retrouvent avec leur troupeau de chèvres traumatisées par le bruit et l'intrusion et qui se mettent à faire du mauvais lait, cela dit, c'est déjà ça de pris.
"Spicy Box - Le savoir. Le savoir seul, est un savoir froid...
Spicy Box - L'instinct. La saveur est humaine, quelle que soit la machine (la machine ! la machine ! la machine...)"
Très étrange ce groupe, on dirait le fils illégitime de Lofofora, RATM, Ministry et Tagada Jones.
Le chanteur ne déparle pas, malheureusement. Mais ça fait des années que je tolère de moins en moins toute musique présentant plus de trois phrases signifiantes. C'est ça le plus kiffant dans le son, pour moi, cette abstraction, cette non-lexicalité absolues, cette absence de toute charge lingo-symbolique, liberté totale pour la danse et autres ébats de l'esprit.
Dès qu'un type essaye de chanter par dessus, mon premier réflexe est de lui dire "ta gueule" ^^
"Puissent mes élucubrations nocturnes t'inspirer quelque chose qui ressemble un peu à du réel."
Tout ressemble au réel le réel est partouuuuuuut. Mais merci pour les luxs de tes éluxcubrations, ma maison est très sombre. T'es toujours le bienvenu pour élucubrer d'ailleurs.
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