Salut
Bon déjà , j'ai un peu honte de parler de ça, mais voilà une chose m'intrigue.
CONTEXTE ( Un peu long mais je pense utile à la compréhesion de mon expérience )
J'ai 21 ans et je suis gay. J'assume totalement ma sexualité auprès de ma famille/amis depuis environ 4 ans il me semble. Je bosse dans la restauration je fais des études aussi.
J'ai commencé à consommer occasionnellement du
cannabis vers 15-16 ans. Au début c,'était seulement les week end, mais voilà depuis près d'un an que je consomme presque tous les jours. Pendant l'année scolaire quand j'avais cours c'était peut être deux trois
joint dans la semaine et un peu plus le week end. Aujourd'hui, vacances d'été qui ont commencé il y a un mois et demi, je fume un
joint à la pause de l'après midi ( fumé pers ) , puis 3 Ou 4 après le taff le soir ( à plusieurs ) puis enfin un dernier quand je suis chez moi (fumé en pers).
Voilà , seulement je me demande si ma consommation n'influe pas sur mes "barrières psychologiques", humeur, sentiment... je vous explique.
Il faut savoir que je suis toujours tombé amoureux d'une personne pour qui au départ je n'avais ni coup de foudre, ni attirance particulière, à qui je ne trouvais aucun intérêt, et finalement c'est un mec qui devient un ami et au fil des mois si notre relation amicale est trop fusionnelle je pars en couille et je commence à avoir des sentiments alors que je sais très bien que la relation est impossible.
Avant de m'assumer homosexuel, je suis tombé deux fois amoureux de mecs hétéros ( l'âge de la découverte entre 15 et 17 ans). Le premier quand j'étais au collège, pendant toute mon année de troisième puis fin des cours, on ne s'est jamais trop rappelé alors qu'on était très amis. Le second, au lycée, qui est devenu en un an l'un de mes meilleurs amis et qui l'est toujours. Je n'ai jamais parlé à personne de ces sentiments. Avec le temps bien sûr, j'ai réussi à faire un grand travail sur moi même et laissé place uniquement à l'amitié pour mon pote, je ne ressens plus rien au delà de l'amitié/fraternité pour lui.
Après ces deux premières expériences, j'ai fait mon coming out famille/amis, qui s'est finalement assez bien passé quand je fais le bilan aujourd'hui. J'avais bien retenu la leçon et bien réussi ce travail sur moi même: je m'étais promis de ne plus jamais me laisser aller dans ce genre de délire, c'est-à -dire me laisser trop aller dans mon amitié avec un garçon qui finalement se transforme en sentiments. Après ça ne m'est arrivé que deux fois mais ça a été très dur, d'autant plus que la deuxième fois quand j'ai commencé à savoir que j'étais peut être amoureux, je savais déjà à quoi m'attendre pour les mois à venir et me faire descendre de mon petit nuage et comprendre que ce que mon coeur voulait était impossible.
Depuis je n'avais jamais plus eu ce problème avec aucun autre de mes potes passés ou avenirs.
Puis première année de fac, je recroise en soirée un mec que je pensais être gay mais à qui je ne m'étais jamais intéressé : c'était le meilleur ami d'une bonne collègue à moi. Pour le coup, autant les deux premiers j'étais pertinemment au courant qu'ils étaient hétérosexuels que c'était impssible etc, autant pour lui j'avais un espoir. Finalement après un an à ramer après lui, j'ai abandonné même si je reste persuadé qu'il n'assume pas car le nombre de soirées passées ensemble où il envoyait des gestes ou disais des trucs ambigue sous
alcool ou autre, je m'en souviens.
Bref trois expériences catastrophes qui je pensais m'avais aidé à me forger à ce niveau là : mec hétéros, mecs non assumé, et amis, rayé de mon cerveau en ce qui concerne l'amour.
PROBLEME:
Cependant environ depuis un an et demi je traine quasiment tous les jours avec deux trois potes, dont deux mecs et une fille de qui je suis devenu très proche. NOus avons bossé ensemble, l'un de nous que j'appelerais Alex à quitté le taff il y a un an. Il a été en couple avec une fille qui bossait aussi avec nous et qui lui a fait la misère , ils se sont quittés l'année dernière et depuis du coup on se voyait souvent à deux étant donné que c'était mon pote et que je devais être là pour lui. J'avais vraiment aucune idée derrière la tête, au contraire j'étais vraiment fier parce que j'avais plus recommencé mes erreurs et donc tout pouvait être que positif dans notre amitié et celles que j'aurai avec d'autres.
Aujourd'hui on se voit quasi tous les jours avec nos deux autres potes ( le mec et la fille qui d'ailleurs se sont finalement mis en couple il y a quatre mois ) et des fois qu'à d'eux, il passe nous voir le soir après le taff et on reste des heures à jouer aux cartes/fumer/etc..
Or, depuis un mois j'ai fini les cours, donc je taff uniquement à mon boulot étudiant et ma conso de
cannabis aussi ( un dix / jour) alors que pendant l'année scolaire un 40 il me tenait environ 10 jours. J'ai le sentiment que depuis deux semaines je perds un peu le contrôle des limites que je m'étais imposé et j'ai l'impression d'à nouveau retomber dans le même schéma, cette fois pour lui, alors que ça fait plus de deux ans qu'on est pote et que jusqu'ici tout allait bien, que j'avais jamais eu d'idée, pensées amoureuses pour lui. Je ne suis pas sûr de la nature de ce que je ressens, tant c'est passager mais j'avais vraiment besoin d'avis, et pas de mes proches car franchement quand on est homosexuel et qu'on tombe amoureux à la fois d'un ami hétéro qu'on connait depuis un bail, en plus d'être le comble on se sent con, honteux et c'est un peu difficile à vivre lorsque amitié/amour se mêlent un instant.
Je me demande si l'augmentation de ma conso n'est pas un peu liée à cette perte de contrôle.. après tout j'ai toujours cru comprendre que le
cannabis avait un petit côté psyché.. Je ne serai pas comment dire, mais lorsque je fume il y a deux as : premier cas à la fois ça me soulage, mais j'ai l'impression que quand vient le temps où je suis pas défoncé, beh j'ai un peu la boule au ventre en y pensant, j'y réfléchi etc.. et deuxième cas c'est carrément l'inverse quand je suis défoncé beh si j'y pense ça me fait un peu déprimé dans un coin de ma tête je me sens plus émotif et quand je suis clean au contraire je me sens plus dur, moins faible face à ça.
Désolé, peut être que vous ne voyez pas où je veux en venir, le lien entre l'objet du forum et ce que je raconte, mais en gros ma question c'est est ce que le
cannabis peut affaiblir/influencer notre état psychologique de cette façon ?
Je sais pas si faire une "pause" va aller dans le premier cas que j'ai décris juste avant ou dans le deuxième et si c'est le premier cas ça va être un peu chiant pendant un temps, mais si ça me remet les idées en place..
Merci à tous
Dernière modification par iodasx (19 juin 2017 à 17:05)