J’ai appelé la neurologue qui m’a prescrit le
Lyrica au départ, comme mon médecin traitant elle me reproche d’etre tombée enceinte trop vite il aurait fallu revoir mes traitements avant, comme si je pouvais savoir un tel impact.
Mais au moins elle me confirme que j’ai un problème de
sevrage trop rapide, d’autant que le
Lyrica a des vertues anti-anxiolytiques. Comme ma névralgie elle même ne s’est pas réveillée ou qu’un peu, ce n’est pas un problème neurologique ce n’est pas son domaine elle me dit de voir avec mon médecin traitant pour qu’il gère mon anxiété...et il n’y avait pas urgence à arrêter, j’aurais pu arrêter moins vite mais maintenant que c’est fait c’est fait!
C’est sympa les médecins, soit c’est dans ma tête, soit c’est de ma faute, soit c’est pas à eux de gérer...
Je suis allée voir ma généraliste qui n’a pas apprécié que je lui dise ce que m’avait dit la neurologue, que je n’aurais pas du arrêter si vite le
Lyrica et que c’était à elle de gérer maintenant car la neurologue refuse et dit qu’elle doit le faire.
J’ai eu droit à me faire enguirlander, que tout était de ma faute, c’est moi qui ai décidé d'arrêter (Elle m’a dit deux fois d'arrêter mais bon, c’est pas vrai) jusqu’à me dire que quand on est hypertendue comme moi on ne fait pas d’enfant... Elle m’a viré de son cabinet et rendu mon dossier avant même que je lui demande. Aucune compassion pour ce que j’ai vécu et que je vis, j’étais tellement sous le choc que je n’ai pas pleuré je lui ai dit ce que je pensais comme du fait qu’elle m’avait envoyé aux urgences juste parce qu’elle ne voulais pas changer mon traitement d’hypertension elle même et je suis partie... je regrette mon ancien toubib parti en retraite, il n’a Pas eu besoin de 36 avis et des urgences quand j’ai eu ma névralgie, il avait compris, à éliminé les autres possibilités et connaissait le traitement
Lyrica et avait géré avec moi la posologie qu’on avait baissé car je somnolais trop. Celle là passe son temps sur son ordinateur paniquée devant les différents médicaments et se perd dans les contrindications et elle ne connaissait pas le
Lyrica elle ne savait même pas qu’il était utilisé pour les TAG, je lui ai dit...
j’ai réussi à avoir un rdv avec une gynécologue lundi en exposant mon cas désespéré à la secrétaire, j’espère trouver une solution avec elle, j’en ai marre de passer des heures avec une boule au ventre, je fatigue. Même quand je me sens mieux, j’ai l’impression d’être en sursis entre 2 crises. Et mon conjoint aussi fatigue, il est sujet au stress, il allait mieux depuis qu’on était ensemble et c’est dur pour lui aussi maintenant...plus ça dure, plus on s’entraine vers le bas tous les deux au lieu de s’épauler...
En espérant que la gynécologue ne m’envoie pas bouler non plus. Je songe à un ivg pour pouvoir prendre du
Lyrica ou autre chose qui fasse baisser mon angoisse et redémarrer de zéro mais je ne sais même pas si ça serait une solution si j’arriverai à revenir à un état plus normal et surtout je n’ai pas envie d’en arriver là c’est une grossesse désirée, plus vite que prévue c’est vrai, on a déjà choisi le prénom pour une fille...j’étais tellement heureuse quand j’ai su que j’étais enceinte et lui aussi, la c’est catastrophique, j’ai du mal à me rappeler de ce bonheur.
Dernière modification par Lucie76 (22 juin 2019 à 16:49)