Les modos ne seront pas surpris de ce que j'ai écrit plus haut et de ce qui va suivre mais bon... Voici un exemple de ce qui me préoccupe :
Chez de nombreux médecins en salle d'attente, il y a des affiches pour le dépistage de l'hépatite C. C'est peut-être plus "confidentiel" que les banderolles déployées par les assos militantes contre le Sida. Je ne saurai juger.
En fait, ce qui me préoccupe, c'est que je viens de tomber sur une ébauche de rapport (pas encore publié ?) qui montre la recrudescence de la demande des pilules du lendemain auprès des infirmières scolaires. Quel est le rapport me direz-vous ?
Eh bien, la principale raison évoquée par les jeunes filles, c'est :
"J'ai fait la fête samedi soir, j'ai bu un peu, et j'ai pris quelques produits ; alors après "je-on" a oublié la capote ; j'ai peur d'être enceinte".
Mais le VIH, elles n'en parlent pas

Il faut leur préciser les risques qu'ils et elles ont encouru vis à vis du VIH, du VHC, des MST comme les chlamydiae, les mycoplasmes, etc...
J'ai été surpris non pas tant de la "naïveté" mais du manque de conscience et de réflexion d'une population que je pensais bien avisée ; la peur première reste la grossesse...
Voilà un des pourquoi de mon intervention quant au Sida...
Ps : je sais que l'on s'écarte (mea culpa) du sujet premier de ce topic, mais vous ne m'enlèverez pas de l'esprit que les deux pathologies VIH et VHC sont étroitement liées de nos jours... Comme elles l'ont d'ailleurs toujours été depuis que le Sida a pu être diagnostiqué immunologiquement parlant. Je rappelle qu'avant d'avoir identifié le virus de l'hépatite C (en 1989 si j'ai bonne mémoire), on appelait communément cette hépatite une hépatite non-A, non-B.