[ Addiction ]
Grossesse sous Tramadol et autisme

#autisme #grossesse #tramadol
#1 
Lola9 femme
Nouveau membre France
26 novembre 2024 à  10:19
Bonjour à tous,

Je me permets de poster ce message afin d’éventuellement trouver des témoignages de maman ayant vécu une grossesse sous Tramadol.

Je ne souhaite pas raconter mon histoire en détail, mais pour résumer: j’ai une addiction au Tramadol depuis deux ans, et j’ai consommé entre 200 et 600mg par jour pendant toute ma grossesse jusqu’au 8ème mois, où j’en suis actuellement.
Je ne suis pas suivie pour mon addiction et personne n’est au courant dans mon entourage.
J’ai réussis à me sevrer car je ne voulais pas que mon bébé vive un sevrage à sa naissance, j’ai réussis à le faire plutôt en douceur et tout s’est assez bien passé.

J’avais été rassurée par le CRAT dans lequel on peut lire que le risque est le syndrome de sevrage, que j’essaye donc d’éviter.

Cependant, je suis tombée hier sur des articles portant sur les antidépresseurs IRS qui augmenteraient le risque de 87% d’avoir un bébé autiste si on en consomme pendant la grossesse…
Et le Tramadol a une action IRS.

Je suis effondrée.
Je suis maintenant persuadée que j’aurai un enfant autiste et ce sera entièrement de ma faute.

Avez-vous entendu parler de cela ?
Existe-t-il parmi vous des maman ayant mon vécu qui pourraient me rassurer ?  (Ou pas…).

Merci beaucoup.

Dernière modification par Lola9 (26 novembre 2024 à  12:24)

Hors ligne

 

Bonjour, l'association entre AD et autisme pourrait ne pas etre due au medoc lui même et est relativement limitée. Donc essaie de te rassurer. En as tu parlé aux sages femmes ou aux obstetriciens ? Amicalement

https://www.thetransmitter.org/spectrum … explained/

Prendre des antidépresseurs pendant la grossesse augmente-t-il les chances que votre enfant ait de l'autisme ? Peut-être, mais même si c'est le cas, le risque est faible. Plusieurs études ont examiné les dossiers de santé de milliers de femmes pour détecter une augmentation des taux d'autisme parmi les enfants de celles qui ont pris des antidépresseurs pendant leur grossesse. Certaines de ces études ont trouvé jusqu'à un doublement des chances pour les femmes d'avoir un enfant autiste. Cependant, comme le risque initial d'autisme est faible, cette augmentation reste un faible risque absolu.

Plus important encore, les femmes qui prennent des antidépresseurs peuvent avoir d'autres caractéristiques qui sont responsables de l'augmentation des taux d'autisme chez leurs enfants. De nombreuses études qui contrôlent ces caractéristiques concluent qu'il n'y a pas de risque lié aux antidépresseurs eux-mêmes.

Quelles sont ces autres caractéristiques ? Un antécédent de dépression ou d'autres troubles psychiatriques chez une femme est lié à un risque accru d'autisme chez ses enfants. De plus, les femmes souffrant de dépression sévère sont plus susceptibles de continuer à prendre des antidépresseurs pendant la grossesse que celles qui sont légèrement affectées, ce qui fausse les comparaisons. Le stress maternel, qui peut découler d'une dépression sévère, peut également affecter le développement fœtal.

Deux études publiées l'année dernière ont examiné des données de femmes qui avaient pris des antidépresseurs pendant une grossesse mais pas pendant une autre. Dans chaque étude, les frères et sœurs exposés aux antidépresseurs dans l'utérus avaient le même risque d'autisme que ceux qui ne l'étaient pas. Ces résultats suggèrent que lorsque nous contrôlons la génétique ou l'environnement de la mère, les antidépresseurs n'augmentent pas le risque d'autisme chez ses enfants.

Dernière modification par prescripteur (26 novembre 2024 à  10:57)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#3 
Lola9 femme
Nouveau membre France
26 novembre 2024 à  12:22
Merci Prescripteur pour ta réponse rapide et le lien vers cet article plutôt rassurant.

Je n’en ai parlé à aucun professionnel de santé, ni à personne d’autre.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je me suis sevré avant l’accouchement, il me semblait évidement dangereux de faire naître un bébé avec un potentiel syndrome de sevrage sans que le personnel n’en soit informé.
J’espère prolonger ce sevrage au delà de l’accouchement et arrêter pour toujours.

Ce message est la première fois que je mentionne mon addiction.. je n’en suis absolument pas capable, je n’arriverai pas à assumer les conséquences d’une telle révélation auprès de mes proches.

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Salut,

Ne pleures pas avant d'avoir mal.
Il y a plus de chance que ton enfant ne soit pas atteint que le contraire.
Le cause de L'autisme ne sont pas encore connues, il peut y avoir 1000 causes et 1000 types d'autisme avec autant de degrés.
Dans le cas où il serait en effet autiste, ça ne veut pas dire qu'il ne sera pas le meilleur enfant du monde.
Il existe des structures très compétentes (cmpp, sessead, aesh...)pour accompagner les parents et les enfants.
J'écris en connaissance de cause.

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