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Dernière modification par Noèsis (16 octobre 2025 à 19:15)
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Dernière modification par miawallace222 (17 octobre 2025 à 07:39)
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Dernière modification par elleetanto (18 octobre 2025 à 08:10)
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@Dantes@ a écrit
Salut
Moi avec ma femme j'ai pas de problème elle ne consomme rien .
Je consomme que le soir après le dîner devant elle.
Par contre si j'ai vraiment une envie soudaine de consommation des le matin bah je me cache mais elle me grille a chaque fois.
Donc dorénavant je vaporise quand je veux et ça passe crème.
De toute façon elle sait très bien que la stigmatisation m'insupporte.
Dantes
Mais quelle chance!
Moi c'est coalition femme + enfants + thérapeute pour me mettre en clinique de desintox pour la nico (tabac, vape), cannabis et alcool.
Alors évidemment tout dépend de la quantité car si je fume 2 paquets de clope, vape 10 ml et me fait 10 petards par jour, je comprendrais parfaitement ma situation actuelle mais ce que je consommais au moment de l'inéluctable séparation était:
- pas d'alcool du tout
- 2 clopes par jour
- 5ml de vape
- 1 pétard par jour
pour résumer, je vapotais pendant la journée (pas une clope) et le soir je me faisais mon pétard en 2 sticks avec tabac.
sont-ce des quantités abérrantes qui justifierait une séparation? est-ce normal dans ces conditions d'avoir la police dans mon propre domicile et être d'une certaine manière constamment épié ? perso, ça me parait délirant et le thérapeute derrière est évidemment un mec qui était délinquant, gros user et qui a fait de la zonzon. je vous laisse imaginer la bestiole.
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Dernière modification par Bandy pikdublazz (24 octobre 2025 à 08:35)
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Dernière modification par AileDeChouette (27 octobre 2025 à 08:22)
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Dernière modification par Bandy pikdublazz (30 octobre 2025 à 07:20)
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AileDeChouette a écrit
. Pour répondre à la question "quel est votre rapport aux drogues dans le couple?" je dirai qu'il est subi de part et d'autres ni lui ni moi ne décidons de rien.
Petite remarque : on ne peut pas “subir à deux” et parler pour l’autre en même temps. Ici, on privilégie les témoignages en Je. Si ton compagnon souhaite partager, qu’il crée un post : ce sera plus juste pour lui comme pour toi!
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Agartha a écrit
Quand on est PUD, la place de sa propre utilisation de drogues peut être une situation assez unique à gérer. elle peut concerner uniquement son propre usage comme un usage commun, ensemble
on n’a pas forcément le même objectif quant à la consommation dans le couple.
Est-ce que ça a été une source de tensions ? Est-ce que ça a été un moteur d’arrêt ? Est ce que vous vous êtes mis des règles
Bonjour AGARTA à toutes et tous !
MERCI de poser sur la table ces questions incontournables en tant que consommateur et ex consommateur
Je me permets de donner mon avis et ma vision, qui est propre à chaque individu, car ; outre l'importance des questions abordées, elles me touchent beaucoup, au fond de moi.
En effet, j'ai vécu dans un couple où nous consommions (1er Amour, que nous appellerons Nat),
l'autre où j'étais l'unique consommateur (mon ex, que nous appellerons Léa.
je suis toujours amoureux des deux pour être franc.
Aujourd'hui et après 1 année de célibat (je vis seul dans un 15m² à Paris depuis septembre 2024), j'ai eu le temps de faire un peu le point, et reconnaître mes torts, afin d'en sortir "grandi" . Je l'espère.
Avec Nat c'est la première fois que nous tombions amoureux. Je redoublais ma terminale, et paf, literal coup de foudre.
J'ai jamais aimé autant quelqu'un. On était inséparables,les papillons dans le ventre en continu pendant plus d'un an. L'amour fou.
nous sommes restés 4 ans ensemble.
Très vite on a commencé à faire nos premières conneries ensemble, notre première teuf en convoi piéton, etc... et surtout nos premières prises de drogues.
Je fumais du cannabis beaucoup, elle c'était plutôt la bière son truc, et personne n'était jaloux. On prenait des drogues récréatives ensemble, car nous étions inséparables.
Nos premièrs levés de soleil sous K après une soirée emmitouflé l'un dans l'autre, des journées à dessiner sous LSD. Vous voyez un peu le tableau.
Puis arrive le debut des problèmes, du haut de mes 20 ans à peine, après 1 et demi de relation, où nous vivions encore chez papa/maman. Puis Papa maman, on y était peu.
Elle fumait la galette et tapait de la brune en cachette. Et moije me cachetonnais (benzos et opis)
Et nous étions jaloux.
Enfin c'était surtout moi le jaloux. Je me suis mis au caillou pour lui plaire. Ma première premiere taffe c'était pour elle. Je voulais être dans "sa plane".
Et j'ai adoré.
C'est ma drogue préférée.
[ Je n'en ai pas consommé depuis 2023, et j'en fais encore des craving de Batard, des cauchemars.
1 année de consommation de caillou à raison d'une session minimum par semaine ]
C'était trop bon, trop fort, trop risqué. Nous avions fumé toute la nuit en faisant l'amour.
C'est bon, j'avais découvert mon nouveau moi, j'avais rejoint Nat, dans ma tête.
en plein 2019, je vivais pour le produit et pour mon unique Amour.
On vivait en trouple. Je personnifie le produit, je ne souhaite pas le stigmatiser ou que sais-je, mais je vivais en trouple avec le crack. Je voulais lui montrer que moi aussi j'étais un vrai cracks. Que j'étais une pirate comme elle.
Nous venons de milieux de classe moyenne, au fur et à mesure, arrivé en 2019, nous vivions à la rue à moitié et à moitié chez un pote, car nos parents respectifs n'en pouvaient plus (à cause de nos consommations de drogue et de la toxicité de notre couple)
Elle était en colère que je me cogne 5 valium en cachette, et moi je prenais comme une trahison le fait qu'elle eût fumé sans moi.
J'étais un horrible être jaloux, persuadé qu'elle se prostituer auprès du Modou, et plus je consomais, plus ma parano montait.
On s'est réfugié dans les loin de Paris pendant le 1er confinement. Ça allait beaucoup mieux car ma jalousie avait disparu.
Moi je mettais ça sur le compte de l'absence de Produits et du fait qu'on soit tout le temps ensemble.
Ainsi, ce que j'en tire de cette expérience, c'est que ce n'est pas la drogue qui a détruit notre couple. C'est ma jalousie, elle sa colère. ca s'est dégradé par manque de confiance, et non pas par prise de drogue. on en prenait déjà en se rencontrant.
Pour moi sans confiance, y a pas de couple. La drogue était l'homme avec qui elle me trompais... Je m'en veux d'avoir été un abruti, à penser ainsi. Elle a bien fait de finir par me quitter avec un autre.
Après 1 année de dépression+ consomation de zinzin + un boulot trop dur pour moi à l'époque
En septembre 2023 j'ai rencontré Léa.
Du fait de sa religion, elle, n'avait pris et ne prendra sûrement aucune drogue à part le cannabis qu'elle fumait dès le réveil quand on s'est rencontré.
J'avais le droit à des discours sur les drogués, et elle me félicitait de ne plus consommer.
Ça lui faisait peur.
Elle m'a dit "tu consommes quoi que ce soit, tu dégages de chez moi, y a pas de seconde chance"
Donc je mentais encore plus, et c'est facile à cacher que t'as les pupilles toute petites «c'est mon traitement, ça me fait ça quand j'ai pas mangé»
Mais grâce à ce temple, l'appartement de Léa, j'ai totalement arrêté la galette... Marre de la galère de la gare, mais les opis j'avais trouvé un gars qui faisaient des oxy/sken français pas cher : et j'en prenais beaucoup. Elle ne m'a jamais grillé.
J'ai commencé l'hôpital de jour 3 mois avant notre rupture, je lui disais que c'était pour rester sobre -> c'était surtout parce que j'entamais le subutex et que j'avais envie de m'en sortir pour fonder une famille avec Elle.
Mais j'étais toujours un gros menteur. Et je mentais parce que je ne m'aimais pas . Comment aimer quelqu'un si tu sais pas t'aimer ?
Et aimer quelqu'un c'est l'aimer en entier. C'est pas à la carte. Ça je l'ai compris de la manière dure.
Aujourd'hui j'ai de très bons liens avec mes deux exes. La première est malheureusement aujourd'hui toujours dans la came, loin de la ville où j'habite. Elle est à la rue avec un gars qui lui fait du chantage au suicide.
Elle est bloquée, m'a exprimé son souhait de revenir chez sa mère ou même chez moi.
j'aimerais l'aider, mais je suis incapable d'acceuollir quelqu'un qui consomme sans qu'en j'en prenne un peu. Surtout galette et came.
Je lui ai dit. Et elle comprend. Pour l'instant c'est son gars et le prix attractif de la brune qui l'empêche de bouger.
(Whaa je dérive désolé)
Pour conclure , je me rends compte qu'on entend souvent "c'est à cause de la drogue que..."
C'est plutôt à cause (et en corrélation) de notre rapport à tel ou tel produit, et à la confiance qu'on s'accorde à soit même, et à son ou sa partenaire.
Il faut savoir dire "ça j'accepte, ça je n'accepte pas". Si dans mon couple j'arrive pas à gérer ma frustration, c'est que je suis trop immature pour être en couple.
Heureux du célibat.
Dernière modification par filousky (30 octobre 2025 à 17:19)
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