Quel est votre rapport aux drogues dans le couple?

#1 
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Agartha homme
Modérateur France
16 octobre 2025 à 18:20
Bonjour,

Quand on est PUD, la place de sa propre utilisation de drogues peut être une situation assez unique à gérer. Il s’agit d’une question multi factorielle – elle peut concerner uniquement son propre usage comme un usage commun, ensemble – et il n’y a pas de règles qui dictent comment faire pour que ça fonctionne, on n’a pas forcément le même objectif quant à la consommation dans le couple.

Quelle est votre expérience avec l’utilisation de drogues dans le couple, est-ce que ça a été un moteur pour partager des moments uniques et renforcer votre couple?  Est-ce que ça a été une source de tensions ? Est-ce que ça a été un moteur d’arrêt ?  Est ce que vous vous êtes mis des règles ?

Bonne journée !
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Plein de questions importantes, merci de les soulever :) TheNesPlayer

lost inside the black hole
dropping down the edge
fade away in shadow
is this where it ends?

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#2 
Noèsis homme
Nouveau membre
16 octobre 2025 à 19:11
Hello,

On est ensemble depuis 7 ans, on vit sous le même toit, couple exclusif. Elle ne consomme pas du tout, et n'a jamais rien touché

au début je consommais beaucoup, alcool et cannabis quasi tous les jours, et d’autres produits le week end, de façon récréative

ça a effectivement parfois permis de partager des moments particuliers ! la désinhibition aidant, pour moi les difficultés arrivaient après.. les descentes, la fatigue qui s’installe etc... Certains arrivent à trouver leur équilibre en consommant à ce rythme mais c'était pas mon cas et ça faisait déjà quelque temps que j'avais remarqué que le rythme ne m'allait plus

J’ai réduit puis quasi arrêté. pas sous pression mais par choix,

Dans la relation ça n’a pas explosé. Pas de rupture, pas de grosse crise. Mais effectivement les impacts que ma conso avait sur moi pouvait peser dans le quotidien et ça m'a également servi de moteur à la réduction de ma conso

On n’a jamais eu besoin de poser de règle, si ce n'est celle de ne rien lui cacher sur mes consos,

Bises,

Dernière modification par Noèsis (16 octobre 2025 à 19:15)

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Quand nous nous sommes connus avec mon compagnon je découvrais les drogues et lui a toujours eu une conso récréative. Nous avons connu une première période magique. Nos nuits n’avaient pas de fin, nous passions tellement de temps à échanger l’un avec l’autre, la drogue nous a permis accéder à l’intimité la plus profonde de l’un et l’autre à un point que je n’avais jamais atteint. Nous pouvions échanger jusqu’à + de 24h juste tous les 2 ensemble c’était environ une fois par semaine.

Ensuite nous avons eu une période pendant laquelle m’a consommation a dérapé et j’ai commencé à cacher une consommation quotidienne pendant que la sienne était toujours récréative. Cela a engendré un décalage et des incompréhensions ont surgi de son côté et beaucoup de mauvais effets du mien comme l’agressivité verbale. Cela a généré une tension.

Nous avons connu une période ensuite de répression la drogue est devenue un tabou qui angoissait mon compagnon. Nous faisions des tests urinaires. Certains ici m’ont dit que c’était inadmissible qu’il faisait la police et me traitait comme un bout de viande. Cette vision est erronée la vérité c’est que ma personnalité se transformait littéralement avec cette drogue à cette époque, je ne me reconnaissais plus, ni mes proches, j’étais littéralement qqn d’autre sans aucune empathie mais pas facile à expliquer ici. Il aurait pu changer de copine en claquant des doigts il ne l’a pas fait il s’est battu et je ne connais personne qui aurait tenu à sa place en couple avec celle que j’étais devenue, ici ou ailleurs. La stratégie du test urinaire était une parmi des milliers que nous avions également testé. Chaque personne est différente et ce qui convient à l’un ne convient pas à l’autre. Cette phase a été temporaire mais j’ai quand même menti durant celle ci, j’ai détesté cette période ce n’était pas du tout à notre image et nous en avons souffert. (Nous avions tester la séparation également)

Donc suite à cela nous avons eu cette phase de guerre froide en essayant de réparer un couple abîmé dans lequel chacun avait des torts. La drogue avait bon dos. Sa consommation toujours récréative s’est raréfiée, la mienne était toujours aussi folle mais je commençais à agir.

Nous avons ensuite eu un accord de paix pour remettre du respect dans la relation. L’accord de paix enlevait tout coté repressif à la conso de l’un et de l’autre. En même temps j’ai travaillé sur moi et gagné une consommation modérée pour la coke que je n’ai jamais quitté

Depuis peu, nous consommons ensemble à nouveau plusieurs drogues ensemble sauf une la c qui n’est plus consommée pour lui depuis deux ans car ce produit a généré trop de tension de couple et il n’a plus aucune envie d’en prendre  après ce qu’on a vécu.
Moi c’est toujours mon produit préféré même si je n’ai plus ces rush magiques du début.


Il n’y a pas de règles mais nous avons réussi via un autre produit à re consommer ensemble -il est devenu entre-temps mon mari -
La conso de couple est vraiment quelque chose de magique de mon point de vue
et je suis heureuse d’avoir pu reintroduire la consommation dans le couple. La c lui fait encore un peu peur mais je sens que sa confiance envers moi gagne du terrain sur le sujet de la coke mon but étant que ma consommation raisonnée de c soit acceptée de son côté et pas juste tolérée.

Une conso qui marche super bien dans notre couple en ce moment c’est les champignons ce produit est incroyable pour partager des choses ensemble.

Bref notre amour n’a jamais été aussi fort qu’actuellement et je suis plutôt contente d’avoir traversé ces phases de chaos car le résultat en vaut le coup en terme de couple soudé.

Dernière modification par miawallace222 (17 octobre 2025 à 07:39)

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Merci pour ton témoignage ! Pïerre

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#4 
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@Dantes@
Adhérent PsychoACTIF
17 octobre 2025 à 07:49
Salut

Moi avec ma femme j'ai pas de problème elle ne consomme rien .
Je consomme que le soir après le dîner devant elle.
Par contre si j'ai vraiment une envie soudaine de consommation des le matin bah je me cache mais elle me grille a chaque fois.
Donc dorénavant je vaporise quand je veux et ça passe crème.
De toute façon elle sait très bien que la stigmatisation m'insupporte.

Dantes

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#5 
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Chemsbear homme
Nouveau Psycho France
17 octobre 2025 à 08:16
Hello!

Dans mon couple je suis le seul à consommer. Mon compagnon ne consomme rien. Il a même arrêté la cigarette.

Ma consommation est surtout pour un usage chemsex, qu’il ne partage pas du tout.
Il tolère ma conso, même si je vois bien qu’il préférait que j’arrête.

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#6 
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elleetanto femme
Prudente, méthodique, curieuse France
17 octobre 2025 à 11:35
Bonjour,

J'ai commencé, notamment à travers mon blog , à retranscrire mon expérience de " néo-PUD " ayant découvert tardivement les substances, en l'espèce la MDMA et le LSD (mais aussi plus recemment le 2CB).
Pour le faire bref, j’ai la cinquantaine, je suis une femme mariée  épanouie, et je n'avais jusqu'à peu rien testé, sinon l'alcool et un peu de cannabis.

Et voilà qu'un jour, mon mari décide de renouer avec certaines de ses amours de jeunesse, justement l’ecstasy et le LSD. II ne m'a jamais incitée à y goûter, mais comme j'aime à dire, quand il est sous l'effet de ces molécules, c'est juste une publicité ambulante.

Voilà donc quelques mois que nous partageons des soirées (en fait, des soirées + nuits + débuts de matinée !) sous X, à danser, à rire et à se bouffer des yeux.
Ces moments sont tout simplement fabuleux.
Le lendemain, nous sommes certes fatigués, mais heureux, sur un petit nuage. Le charme se prolonge les jours qui suivent, parfois même plus longtemps, comme si ce moment, la chimie ou l'alchimie corrigeaient certains déséquilibres, remettant nos pendules à I'heure.

L'un comme l'autre, on se pose, on est plus patient, plus attentionné. Je précise que nous espaçons chaque soirée de six semaines, et nous nous soutenons pour ne pas contrevenir a cette règle (dans l'ensemble, nous y arrivons).
Il s'agit de préserver la magie, mais aussi de ne pas nous mettre en danger.

Par ailleurs, cette façon nouvelle d'être ensemble et de s'amuser (mais pas que) nous a aidé à lever le pied sur notre consommation d'alcool, qui elle était en revanche très abusive. Avant, c'était apéro tous les jours, et à présent, nous ne buvons plus la semaine et sommes plus raisonnables le week-end. Eh oui, la MD, dans notre cas et tant que nous n'en abusons pas, œuvre pour notre santé!

Quant au LSD, pour le moment je n'ai qu'une seule expérience (merveilleuse elle aussi) : il est donc trop tôt pour en mesurer les bénéfices au niveau de mon couple.
Ce que je peux en dire, c'est qu'il a été pour moi le déclencheur de ma prise de distance vis-à-vis de l'alcool. Je vais toutefois y aller mollo, parce que ça t'emmène quand même vachement loin.
Mon mari, qui adore ce produit, m'accompagne autant qu'il me met en garde. Il ne veut pas que sa femme se fasse bobo ou finisse aux urgences psy. Et de la même manière, je suis attentive, je prends soin de lui quand il "part en voyage". C'est de toute façon chacun son tour, et celui qui reste  sur terre endosse le costume de tripsitter bienveillant.

Voilà voilà !

Dernière modification par elleetanto (18 octobre 2025 à 08:10)

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Texte mis dans les morceaux choisis de Psychoactif. (pierre)

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#7 
alligator724 homme
Nouveau Psycho France
19 octobre 2025 à 23:05

@Dantes@ a écrit

Salut

Moi avec ma femme j'ai pas de problème elle ne consomme rien .
Je consomme que le soir après le dîner devant elle.
Par contre si j'ai vraiment une envie soudaine de consommation des le matin bah je me cache mais elle me grille a chaque fois.
Donc dorénavant je vaporise quand je veux et ça passe crème.
De toute façon elle sait très bien que la stigmatisation m'insupporte.

Dantes

Mais quelle chance!

Moi c'est coalition femme + enfants + thérapeute pour me mettre en clinique de desintox pour la nico (tabac, vape), cannabis et alcool.

Alors évidemment tout dépend de la quantité car si je fume 2 paquets de clope, vape 10 ml et me fait 10 petards par jour, je comprendrais parfaitement ma situation actuelle mais ce que je consommais au moment de l'inéluctable séparation était:
- pas d'alcool du tout
- 2 clopes par jour
- 5ml de vape
- 1 pétard par jour

pour résumer, je vapotais pendant la journée (pas une clope) et le soir je me faisais mon pétard en 2 sticks avec tabac.

sont-ce des quantités abérrantes qui justifierait une séparation? est-ce normal dans ces conditions d'avoir la police dans mon propre domicile et être d'une certaine manière constamment épié ? perso, ça me parait délirant et le thérapeute derrière est évidemment un mec qui était délinquant, gros user et qui a fait de la zonzon. je vous laisse imaginer la bestiole.

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#8 
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Carrie's non binaire
Nouveau membre France
21 octobre 2025 à 20:55
Je suis une personne polyamoureuse, je suis avec 3 personnes actuellement.

Je vis avec 2 d'entre elles, des personnes qui consomment de rien, n'ont jamais testé.e.s de drogues de leur vie, qui boivent ou fument pas non plus. Une boit de temps en temps, genre 1 fois par mois.

Je prends pas trop de drogues classiques, je suis handicapé et je prends du tramadol + acupan en injec sous cut + quetiapine/xeroquel THC tous les jours et cigarettes de temps en temps

Quand j'ai rencontré mon premier amoureux j'étais en début de prise de tramadol, j'étais encore pas mal défoncé par le médicament, ça le dérangeait pas parce que c'était pour lui uniquement pour mes douleurs.

Aujourd'hui le tramadol ne me fait plus grand chose mais mélanger avec quetiapine + acupan les 3 ont un gros effet sur la serotonine donc je deviens bien défoncé

On an une vie vraiment compliqué, précarité, je subis beaucoup de racisme au quotidien et j'ai perdu mon taff à cause de ça cette année, plusieurs tentatives de suicide etc donc j'essaye vraiment de survivre grâce à ma conso

On parle pas de ma conso, iels me voient m'injecter, iels me voient couper et prendre mon ths, iels me voient prendre quetiapine et tramadol et iels disent rien.

Quand je suis trop défoncé et que j'ai du mal à penser ou répondre iels me parlent vraiment pas bien, comme si j'étais bête.

C'est pas la joie mais j'ai une autre relation avec qui ça se passe mieux.

Il a un historique d'alcoolisme, j'ai mon historique de 5 ans d'addiction au tramadol, on en a parlé beaucoup et on se comprend pas mal. On a commencé le THC ensemble, j'avais déjà testé le CBD sans gros succès.
Il a testé de son côté, j'ai testé avec lui, on a essayé ensemble et on a juste passé de bons moments tous les deux, on s'est amusés et surtout on a décompressé de nos vies de merde. Depuis on en prends séparément (pas le temps de se voir) et on en discute, parfois on se défonce à distance et on discute.

Ca me fait beaucoup de bien, puis je peux facilement parler de mes autres consos et recevoir du soutien.

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#9 
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Bandy pikdublazz femme
Poussières d'étoiles France
23 octobre 2025 à 08:02
Salut à vous !
Nous sommes en couple depuis plus de vingt ans.,
Au début,on consommaient extas,speed, cocaïne, crack et héroïne.On sortait beaucoup en soirée,et sa m'a permis de profiter pleinement de la fête, étant très timide et réservée.Lui, n'avais pas besoin de ça,il avait,et à toujours un très beau charisme..
Je ne sais pas si j'aurais pus allez au delà de ma timidité et lui parler si je n'aurais pas été sous l'influence de ces substances..
Après,on ne c'est plus jamais quittés.,et quelque mois après,on à arrêtés les sorties car on préférerait être tout les deux:on étaient tellement bien ensemble!
On adorait passer les weekends tout les deux, à discuter, à se raconter nos vies,nos envies, espoirs, déceptions.On c'est beaucoup livrés,et très vite on à été très proches, psychologiquement et physiquement,comme si on se connaissaient depuis toujours.,
Et je suis certaine que la cocaïne et l'héroïne m'ont beaucoup aidés à lâcher prise,et lui montrer mon vrai moi.
Je le considère vraiment comme ma moitié, car il sait tout de moi,les bon et les mauvais côtés aussi..
Au début,on consommaient de l'héroïne les soirs, après le travail.
C'est toujours lui qui s'occupait d'aller chercher,et de préparer.
Il ne voulait pas que j'ai contact avec les vendeurs, où même consommateurs..
Au fur à mesure,on à consommés la journée aussi.,on se partagais le reste du soir, et il fallait qu'il courre après le prod, après le travail.. C'était très stressant pour lui, alors il à eu un traitement de subutex,et après méthadone, qu'il à toujours partagé avec moi..moi aussi, j'ai eu un traitement de sub quelque mois, que j'ai arrêté,car assez loin de chez nous,et son traitement nous suffisait..
Je me rend compte que j'étais et suis dépendante,et me repose beaucoup sur lui..
Donc c'est lui qui s'occupait de tout, l'achat,la gestion,le partage..et sa m'allait très bien.
Il y à plusieurs années,il avait dessidé d'arrêter,sa à duré plusieurs mois..
Pas moi, j'étais et suis toujours en "lune de miel"avec l'héroïne..
Du coup,il allait la chercher tout les vendredis pour moi,et je faisais ma semaine avec.,pas de cocaïne,car je ne consomme qu'avec lui.
Bon après il à repris l'hero et coco.,la cocaïne que le weekend.
J'adore fumer crack avec lui, sous cette substance, ont passe deux jours ds les étoiles,ns âmes sont connectés,sa fait tellement de bien de se retrouver pleinement., physiquement et mentalement..
Aujourd'hui,il veut, plutôt il doit arrêter..
J'ai cru que sa se passerait bien comme la première fois, mais non, c'est très dur pour lui..
Cette fois, c'est moi qui m'occupe de l'achat et de la gestion..
Et il veut que je consomme devant lui..
Ce qui"m'ennerve"un petit peut, c'est qu'il veut toujours savoir combien je consomme,et c'est toujours de Trop !!
Je ne trouve pas,et nos finances vont très bien, beaucoup mieux depuis que lui à arrêté..
Je trouve qu'il fait preuve d'une énorme force mentale.,car moi,je ne pourrais pas faire pareil,je crois même que je pourrais lui en vouloir..
C'est sûr que quelquefois il à un comportement agressif passif, mais jamais je pourrais lui en vouloir, cette situation serait intenable pour moi .
A un moment, j'ai crû que cette situation qu'il doive arrêter,et que moi veuille absolument pas,ai raison de notre couple..
j'ai vraiment cru qu'on pouvait se séparer..
Mais non,ouf,les liens qui nous unissent sont bien plus forts que je ne le pensais..
D'une façon, cette situation là peut-être renforcé, enfin je l'espère..

Dernière modification par Bandy pikdublazz (24 octobre 2025 à 08:35)


Une question de point de vue..

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Bonjour
F40 En couple depuis 20 ans sans enfants.
il se défini comme polytoxicomane et moi je ne comprend pas trop les addictions. Quand on s'est rencontrés je buvais et je fumais, quand j'ai pris mon premier appart j'ai arrêté de boire complétement, même pas l'apéro en famille je n'aime ( et n'ai jamais aimé ) le gout.
Lui il aime beaucoup trop la bière, les hallucinogènes et l'eau écarlate.

Pendant les 7 premières années de notre vie de couple c'était ok.
     
On avait une vie assez atypique, pas de travail, vivants à 4 dans 20 m2. Les deux autres personnes buvaient principalement. La conso d'alcool dépendait de notre réalité économique au jour le jour, et l'impulsion n'était pas toujours donnée par mon conjoint. De plus les autres étaient au whisky coca, alors la bière ne paraissait pas dangereuse.
Quand on ne vivait pas dans ce squat on a eu plusieurs apparts à deux, il ne buvait jamais seul, je ne voyais pas de problèmes.

Depuis 13 ans il se fait déborder.

Il a pris des parts dans une entreprise agricole. Ce n'est pas seulement une entreprise, c'est un lieu d'expérimentation politique, il sont 5 à y travailler: 2 associés, 3 employés. Le lieu est vivant, ni chaleureux ni convivial il offre un espace de liberté. Les employés ne restent jamais bien longtemps, le travail de la terre est dur, il brise. on y va pour se prouver, pour se confronter mais on y va pas par hasard et les profils sont souvent cabossés.
Pendant des années ils ont vendu de la bière produite à la brasserie à coté et ils ont ritualisé la bière de fin de chantier, la bière de fin de semaine, la bière de fin de journée. Pour la plus part d'entre eux ce n'était pas un soucis, mais pour mon conjoint tout était plus compliqué. Elle arrivait en tête avant les autres et souvent il continuait de boire après les autres. Il y a toujours un prétexte pour rester sur place, un truc à faire et son verre le suit, et si les employés ne restent pas lui ça fait 13 ans qu'ils est dans se marasme. Aujourd'hui le maraichage ne paie pas, il gagne 500e / mois pour 50h de travail par semaine, et à la bière s'ajoute la dépression.

Décembre 2024

En décembre 2024 il boit le matin, il boit le soir, des fois il s'endort par terre dans son champ, complétement ivre. Il prend la décision d'entamer un parcours addicto. Première cible : le cannabis.
On arrête tous les deux le premier janvier 2025 après 20 ans de conso journalière. Sueurs nocturne, rêves réalistes mais ça va, au bout d'un mois on se sent libre de cette habitude, on en profite pour arrêter le tabac. Moi sans difficulté ni conviction lui prend une CE il a réduit la nicotine jusqu'à passer en zéro en septembre. Il a aussi commencé un traitement sertraline début octobre pour s'attaquer à la dépression.
Mais cette année la toxicomanie a pris un nouveau chemin : le butane.
Quand je l'ai vu faire pour la première fois, je n'ai pas compris. Dans son travail il utilise des bruleurs thermiques alimentés par des bouteilles de gaz. Un jour de juin alors que je venais le voir dans son champ je le vois au loin tenir son sac poubelle comme je l'avais vu plein de fois tenir son sac à eau écarlate, il avait l'air de travailler mais mollement. Je me rapproche avec mon sentiment de malaise, je ne savais pas qu'on pouvait se droguer avec une bouteille de gaz. Je lui demande ce qu'il fait avec son sac poubelle qui pu l'odeur caractéristique de la gazinière avant de s'allumer, et là bien sûr il allait m'en parler le soir même... mais il ne savait pas comment me dire... il allait me décevoir... et je sais être cassante aussi... je ne comprend pas sa maladie l'addiction...
C'est vrai. 
Depuis juin il a eu deux grosses crises, une s'apparente à de la schizophrénie il pensait parler à quelqu'un qui lui annonçait des choses très graves ça a duré entre 19h et 01h du matin. Pendant 5h c'est ce qu'il m'a dit quand j'appelais pour savoir ce qu'il faisait, et il en était persuadé.
Hier dimanche il faisait le marché. À 15h30 quand je l'ai appelé il m'a dit qu'il déchargeait son camion et qu'il rentrait (compter 1h). Il est rentré à 18h30, il avait bu et pris du gaz.
C'est mon quotidien. Je l'aime, mais je ne sais pas ce que je dois faire, comment l'aider? est-ce que je peu seulement faire quelque chose?
Je suis très interventionniste dans ma vie, j'aime décider et ne pas me laisser porter, cette situation d'impuissance m'enrage. Pour répondre à la question "quel est votre rapport aux drogues dans le couple?" je dirai qu'il est subi de part et d'autres ni lui ni moi ne décidons de rien.

Dernière modification par AileDeChouette (27 octobre 2025 à 08:22)

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#11 
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Bandy pikdublazz femme
Poussières d'étoiles France
29 octobre 2025 à 08:30
Au début de notre relation,on c'était jurés de ne pas se mentir au sujet des consos et de toujours tout partager..
Parce que,on avait côtoyés des couples utilisateurs d'héroïne,qui se mentaient allègrement sur leur consos., où se volais..
Ont à toujours suivis cette ligne de conduite.,et on se voyaient un petit peu comme "à part", différents de ce couples..
Aujourd'hui, j'ai franchi la ligne.,et je suis une très mauvaise menteuse.,alors,
je me dis que je n'ai pas menti , j'ai juste travesti la réalité..
Contexte:on à toujours consommé ensemble et partagés.
Aujourd'hui ,sa fait quelques mois qu'il s'abstient,car il doit passer des tests pour son taf,et ne connais pas la date..
Il me permet,veut que je consomme devant lui.,Mais il est devenu assez exigeant sur la quantité que je devrais consommer..
Avant, quand il consommait,la situation était plus confortable, quand y en avait plus,il se posait pas la question de combien il avait consommé,on en rachetait..
Donc je filoute,dit que je consomme moins,ment sur la quantité acheté et j'en met toujours de côté,chose que l'on ne faisait pas avant..
Je ne suis vraiment pas fière d'avoir piétiné notre promesse d'il y à plus de vingt ans..
Et le fait de me dire qu'il veut me resteindre,sa me fait l'effet inverse,et je consomme plus..
Mais je comprends qu'il fait un effort de fou, s'arrêter pour passer ces foutus tests.. J'aurais pû le soutenir,et m'arrêter en même temps que lui, mais c'était vraiment au delà de mes forces., impossible!Et il le savait..
Je pense que si il veut que je me resteigne autant, c'est comme une forme de soutien pour lui..
En tout cas,lui,ne se serait pas comporté comme moi ...

Dernière modification par Bandy pikdublazz (30 octobre 2025 à 07:20)


Une question de point de vue..

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#12 
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meumeuh homme
Modérateur Jolly Roger
29 octobre 2025 à 21:12

AileDeChouette a écrit

. Pour répondre à la question "quel est votre rapport aux drogues dans le couple?" je dirai qu'il est subi de part et d'autres ni lui ni moi ne décidons de rien.

Petite remarque : on ne peut pas “subir à deux” et parler pour l’autre en même temps. Ici, on privilégie les témoignages en Je. Si ton compagnon souhaite partager, qu’il crée un post : ce sera plus juste pour lui comme pour toi!


Analyse de drogues anonyme et gratuite 
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#13 
Thenesplayer homme
Nouveau Psycho France
30 octobre 2025 à 14:45

Agartha a écrit

Quand on est PUD, la place de sa propre utilisation de drogues peut être une situation assez unique à gérer. elle peut concerner uniquement son propre usage comme un usage commun, ensemble
on n’a pas forcément le même objectif quant à la consommation dans le couple.

Est-ce que ça a été une source de tensions ? Est-ce que ça a été un moteur d’arrêt ?  Est ce que vous vous êtes mis des règles

Bonjour AGARTA à toutes et tous !

MERCI de poser sur la table ces questions incontournables en tant que consommateur et ex consommateur

Je me permets de donner mon avis et ma vision, qui est propre à chaque individu, car ; outre l'importance des questions abordées, elles me touchent beaucoup, au fond de moi.
En effet, j'ai vécu dans un couple où nous consommions (1er Amour, que nous appellerons Nat),

l'autre où j'étais l'unique consommateur (mon ex, que nous appellerons Léa.

je suis toujours amoureux des deux pour être franc.


Aujourd'hui et après 1 année de célibat (je vis seul dans un 15m² à Paris depuis septembre 2024), j'ai eu le temps de faire un peu le point, et reconnaître mes torts, afin d'en sortir "grandi" . Je l'espère.


Avec Nat c'est la première fois que nous tombions amoureux. Je redoublais ma terminale, et paf, literal coup de foudre.
J'ai jamais aimé autant quelqu'un. On était inséparables,les papillons dans le ventre en continu pendant plus d'un an. L'amour fou.
nous sommes restés 4 ans ensemble.
Très vite on a commencé à faire nos premières conneries ensemble, notre première teuf en convoi piéton, etc... et surtout nos premières prises de drogues.

Je fumais du cannabis beaucoup, elle c'était plutôt la bière son truc, et personne n'était jaloux. On prenait des drogues récréatives ensemble, car nous étions inséparables.
Nos premièrs levés de soleil sous K après une soirée emmitouflé l'un dans l'autre, des journées à dessiner sous LSD. Vous voyez un peu le tableau.


Puis arrive le debut des problèmes, du haut de mes 20 ans à peine, après 1 et demi de relation, où nous vivions encore chez papa/maman. Puis Papa maman, on y était peu.

Elle fumait la galette et tapait de la brune en cachette. Et moije me cachetonnais (benzos et opis)

Et nous étions jaloux.
Enfin c'était surtout moi le jaloux
. Je me suis mis au caillou pour lui plaire. Ma première premiere taffe c'était pour elle. Je voulais être dans "sa plane".
Et j'ai adoré.
C'est ma drogue préférée.

[ Je n'en ai pas consommé depuis 2023, et j'en fais encore des craving de Batard, des cauchemars.
1 année de consommation de caillou à raison d'une session minimum par semaine ]


C'était trop bon, trop fort, trop risqué. Nous avions fumé toute la nuit en faisant l'amour.
C'est bon, j'avais découvert mon nouveau moi, j'avais rejoint Nat, dans ma tête.

en plein 2019, je vivais pour le produit et pour mon unique Amour.



On vivait en trouple. Je personnifie le produit, je ne souhaite pas le stigmatiser ou que sais-je, mais je vivais en trouple avec le crack. Je voulais lui montrer que moi aussi j'étais un vrai cracks. Que j'étais une pirate comme elle.

Nous venons de milieux de classe moyenne, au fur et à mesure, arrivé en 2019, nous vivions à la rue à moitié et à moitié chez un pote, car nos parents respectifs n'en pouvaient plus (à cause de nos consommations de drogue et de la toxicité de notre couple)

Elle était en colère que je me cogne 5 valium en cachette, et moi je prenais comme une trahison le fait qu'elle eût fumé sans moi.

J'étais un horrible être jaloux, persuadé qu'elle se prostituer auprès du Modou, et plus je consomais, plus ma parano montait.

On s'est réfugié dans les loin de Paris pendant le 1er confinement. Ça allait beaucoup mieux car ma jalousie avait disparu.


Moi je mettais ça sur le compte de l'absence de Produits et du fait qu'on soit tout le temps ensemble.

Ainsi, ce que j'en tire de cette expérience, c'est que ce n'est pas la drogue qui a détruit notre couple. C'est ma jalousie, elle sa colère. ca s'est dégradé par manque de confiance, et non pas par prise de drogue. on en prenait déjà en se rencontrant.


Pour moi sans confiance, y a pas de couple. La drogue était l'homme avec qui elle me trompais... Je m'en veux d'avoir été un abruti, à penser ainsi. Elle a bien fait de finir par me quitter avec un autre.


Après 1 année de dépression+ consomation de zinzin + un boulot trop dur pour moi à l'époque
En septembre 2023 j'ai rencontré Léa.

Du fait de sa religion, elle, n'avait pris et ne prendra sûrement aucune drogue à part le cannabis qu'elle fumait dès le réveil quand on s'est rencontré.

J'avais le droit à des discours sur les drogués, et elle me félicitait de ne plus consommer.

Ça lui faisait peur.
Elle m'a dit "tu consommes quoi que ce soit, tu dégages de chez moi, y a pas de seconde chance"

Donc je mentais encore plus, et c'est facile à cacher que t'as les pupilles toute petites «c'est mon traitement, ça me fait ça quand j'ai pas mangé»

Mais grâce à ce temple, l'appartement de Léa, j'ai totalement arrêté la galette... Marre de la galère de la gare, mais les opis j'avais trouvé un gars qui faisaient des oxy/sken français pas cher : et j'en prenais beaucoup. Elle ne m'a jamais grillé.
J'ai commencé l'hôpital de jour 3 mois avant notre rupture, je lui disais que c'était pour rester sobre -> c'était surtout parce que j'entamais le subutex et que j'avais envie de m'en sortir pour fonder une famille avec Elle.

Mais j'étais toujours un gros menteur. Et je mentais parce que je ne m'aimais pas . Comment aimer quelqu'un si tu sais pas t'aimer ?


Et aimer quelqu'un c'est l'aimer en entier. C'est pas à la carte. Ça je l'ai compris de la manière dure.



Aujourd'hui j'ai de très bons liens avec mes deux exes. La première est malheureusement aujourd'hui toujours dans la came, loin de la ville où j'habite. Elle est à la rue avec un gars qui lui fait du chantage au suicide.
Elle est bloquée, m'a exprimé son souhait de revenir chez sa mère ou même chez moi.
j'aimerais l'aider, mais je suis incapable d'acceuollir quelqu'un qui consomme sans qu'en j'en prenne un peu. Surtout galette et came.
Je lui ai dit. Et elle comprend. Pour l'instant c'est son gars et le prix attractif de la brune qui l'empêche de bouger.
(Whaa je dérive désolé)



Pour conclure , je me rends compte qu'on entend souvent "c'est à cause de la drogue que..."
C'est plutôt à cause (et en corrélation) de notre rapport à tel ou tel produit, et à la confiance qu'on s'accorde à soit même, et à son ou sa partenaire.



Il faut savoir dire "ça j'accepte, ça je n'accepte pas". Si dans mon couple j'arrive pas à gérer ma frustration, c'est que je suis trop immature pour être en couple.

Heureux du célibat.

Dernière modification par filousky (30 octobre 2025 à 17:19)

Reputation de ce post
 
Intéressant témoignage !

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#14 
Thenesplayer homme
Nouveau Psycho France
30 octobre 2025 à 14:47
Ps: bien cordialement bises !

TNP

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#15 
avatar
aidee femme
parachutiste France
Hier à 17:34
Hello ! Super sujet, et surtout un sujet qui est finalement vite différent d'une personne à l'autre voire même à chaque relation.

Mon cas :
Déjà je suis poly-consommatrice depuis environ 3 ans, il me semble. Je consomme plutôt de façon festive ou occasionnelle, mais j'ai eu un usage plus régulier et déraisonné de la kétamine ou d'amphet, même si j'ai à nouveau réduit (en soit je n'en prends plus, mais ce que je veux dire par "réduit" c'est que je ne me referme pas à en reprendre de façon occasionnelle c'est déjà re-arrivé, mais en soit
Et j'ai souffert d'anorexie/alcoolisme. Voilà pour l'intro :')

Par le passé
Pour ma part, ça a pu être une problématique avec mon dernier ex. On avait un peu commencé en même temps, testé un peu les mêmes produits, mais il commençait à me juger très négativement ou vouloir m'interdire de consommer occasionnellement taz/speed/ké. Il avait un souci avec la kétamine, je peux comprendre, et le sniff en général (je peux comprendre aussi que ça choque plus) donc pour ne pas qu'il ait à entendre cet horrible son, même si je lui disais quand j'en prenais, je devais aller dans une autre pièce, couvrir assez le bruit et me prendre un sermon infantilisant à mon retour.
Il fumait de temps en temps du THC, moi pas vraiment (occasionnellement je tirais des taffes mais c'était rare et j'avais fini par arrêter, même si je m'en fiche que mon entourage en consomme c'est juste pas mon truc) et sans cesse me disait que je devrais plutôt me concentrer sur le THC, l'alcool ou la salvia parce que c'est "naturel" et tout arrêter dans ce qui est taz/speed/ké/2CB (il tolérait pour le LSD). Ca aura donné de grands conflits et des cachotteries dont je suis pas fière (par exemple sur une soirée avec une amie ou on avait prévu de prendre du speed, même si c'était prévu d'avance, j'avais préféré ne pas le dire pour m'éviter une énième menace de rupture ou un énième discours sur le fait que je finirais à la rue et que j'allais mourir, etc.) Il m'a parfois caché des moments où il buvait excessivement ou fumait au final avec du recul je ne l'ai jamais engueulé pour ça, je préférais dans l'idéal qu'on se le dise mais bon, ça ne s'est pas fait et la relation s'est détériorée sur d'autres plans. Bon je l'ai quitté pour d'autres raisons, mais au moins je me dis que je lui évite une fille qui ment sur sa conso et qui ne changera pas pour lui (moi donc).



Mon couple aujourd'hui
Aujourd'hui en couple depuis un peu plus d'un an avec quelqu'un d'autre, c'est devenu très différent. Mon copain avait à peu près le même parcours de PUD que moi, touchait aux mêmes substances et à peu près à la même fréquence que moi. J'appréhendais beaucoup d'avoir à en parler lorsque je rencontrais de nouvelles personnes, mais pour le coup, même si notre relation n'a pas spécifiquement tourné autour de ça, on s'en est rendus compte assez vite et ça n'a pas été un frein. On a réduit tous les deux l'usage festif/occasionnel sans vraiment y faire gaffe (aussi on s'est rencontrés pendant une période où cet usage festif/occasionnel devenait un peu "souvent" dans nos vies respectives).

Quand l'un veut réduire ou ne rien consommer sur un moment/une période où l'autre souhaite consommer, on ne se l'interdit pas, mais parfois ça convainc l'autre de ne rien prendre ou juste celui/celle qui est sobre prend soin de l'autre (et l'autre respecte quand même les signaux de fatigue de la personne sobre). Bon on s'est aussi pris de sacrés perches ensemble et dans des moments où je ne me modérais pas/peu et lui non plus, peut être que ça pourrait paraître malsain d'un point de vue extérieur, mais je ne sais pas comment dire ces moments-là nous poussent à nous modérer l'un pour l'autre inconsciemment: un soir où j'ai pas été très "RdR" avec moi-même, j'avais peur qu'il m'engueule et j'aurais compris qu'il le fasse, mais au final rien du tout, juste il a été là, a pris soin de moi, m'a rassurée et ça lui a fait un choc (comme moi ça m'a fait un choc) de vouloir plus faire gaffe à ma conso de un pour ne pas s'encourager, de deux pour ne pas inquiéter l'autre (et aussi pour le bien du budget commun).

J'ai déjà caché par culpabilité lors de mon addiction à la kétamine/usage plus régulier, mais j'ai fini par avouer de moi-même sans être forcée et en parler et il a su m'écouter et ne pas juger, montrer qu'il s'inquiétait mais comprenait. Aujourd'hui, ça m'a même carrément aidée qu'on ait géré les choses comme ça et retiré un stress qui m'entrainait dans une boucle de consommation qui avait un impact négatif dans mon quotidien/ma vie/etc.

Donc je n'aurais pas pu rêver mieux que ce que je vis aujourd'hui : je ne me sens ni jugée ni forcée de consommer [par le passé j'étais sensible à l'effet de groupe]


PS : ça fait du bien de lire des retours ni tout blanc ni tout noir sur le sujet, le problème n'était pas la substance


Enfin bref voilà ma pierre à l'édifice

Dernière modification par pierre (Hier à 21:13)


(mon pseudo se prononce "aïdi" si jamais ~ )

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#16 
avatar
BarbuFist homme
Chemsex (K /2mmc) FF France
Aujourd'hui à 00:17
Àvec mon ami nous consommons des drogues de synthèse raisonnablement et de façon XK troller en Chemsex . Ça nous a permis d explorer et de faire voler en éclat nos limites , donc plus de liberté gagnée  .orgy  , gang bang  , fist , et les plaisirs tabou du scat (miam)

Dernière modification par BarbuFist (Aujourd'hui à 00:17)


Chemsexeur fist  (2FDCK, 2mmc, nep légers). 
» Rien n’est poison, tout est poison, la dose est le poison »

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