Bonjour Pierre,
Beaucoup de pipeau en particulier dans la presse main stream, surtout celle validée ou en cours de validation par le ministère de la vérité voulu par ce gouvernement.
Entre
stigmatisation et angélisme, il me semble qu'un constat moins engagé aurait le mérite de mieux décrire le présent.
Le présent, je le vois évoluer depuis 40 ans.
De nos jours les réseaux de distribution et de vente disposent de moyens colossaux.
Services de renseignement pour savoir si certaines personnes sont ciblées, importateurs, hub logistiques, dispatchers, fichiers clients, service com, livreurs etc
Ces réseaux ne sont plus forcément spécialisés en termes de produits, l'offre se diversifie.
Ké coke, cristaux etc côtoient mousseux,
weed et autres haschs dit filtrés. Cela devient courant.
Sans vouloir comparer aux réseaux terroristes, la prohibition a créé un vide où des organisations criminelles se structurent grandissent et pèsent de plus en plus en termes de volumes.
Grosso merdo, dans les années 80 et assez longtemps après la revente au détail se faisait avec des intermédiaires différents en fonction des produits.
De nos jours, c'est moins marqué, l'offre uber devient de plus en plus globale, différents produits présents et livrables sur la même carte par messagerie.
Donc, le marché a considérablement évolué, ce serait de l'angélisme que de penser que rien n'a changé.
Ce qui est nouveau, c'est la situation de concurrence qui tire la pureté vers le haut et les prix vers le bas, comme pour la
coke en ce moment.
Les stups par nature sont censés être vendus sur un marché pas trop saturé pour que les prix se maintiennent.
Mais comme il y a énormément de
coke partout, les prix n'augmentent pas dans un contexte d'inflation, la pureté moyenne reste très élevée car ce serait se tirer une balle dans le pied de trop couper un produit dans le contexte.
Ensuite, il fallait s'en douter, le marché de la
meth risque d'impacter celui de la
coke, si l'offre à grande échelle se développe.
Il y a toujours existé des labos d'
amphétamines en Europe, mais à postériori certaines organisations installent des chimistes et des formateur en Europe et même en France.
Ensuite, que des orga terroristes contrôlent certains contours du marché des stups, ce n'est pas nouveau.
Mexique avec des cartels structurés, Liban avec des conflits parfois saisonniers sur le plateau de la Beekha. Production d'
opium ou d'
héro durant la guerre du vietnam, groupes armés en Afrique, le passé et le présent fourmillent d'exemples partout ou presque.
Mais c'est bien pratique de désigner des ennemis extérieurs ou impalpables pour justifier l'échec de la prohibition.
Le traffic de stup entre dans le calcul même si parfois présenté à part dans notre PIB.
L'argent est réinjecté et blanchi ici, il ne file pas forcément comme on pourrait le penser.
Depuis la crise des subprimes, les banques ont eu l'aval pour fermer les yeux sur certains fonds nécessaires à l'époque pour réamorcer la pompe a liquide d'un système économique défaillant.
Certains à l'époque ont un peu toussé, merci google d'avoir désindexé les papiers ou Jean Claude Trichet tirait un peu la sonnette d'alarme.
Nos politiques montrent parfois du doigt les pays bas, Rotter ou Anvers comme des chevaux de Troie, mais il semble bien que le port du Havre est devenu une grosse plate forme d'importation, de
coke en particulier.
Sans arrière pensée politique malsaine, il est évident que les choses ont changé et vont changer encore pour un marché noir de plus en plus abondant et...institutionnalisé d'une certaine manière.
Je vais me pencher plus en avant sur le travail de Reuters, mais les agence de presse diffusent les mensonges de ceux qui les paient.
Dernière modification par Mister No (Hier à 18:40)