Cannabis et paranoïa

#1 
ixtlan homme
Nouveau membre Suisse
28 août 2024 à  18:22
Bonjour,

je suis un ancien usager de cannabis, entre mes 15 et mes 30 ans j'en ai consommé quotidiennement et j'en ai cultivé, il m'est arrivé d'en fumer 5g par jour, puis j'ai arrêté durant une longue période.

Dernièrement j'ai recommencé à en consommer de manière sporadique avec ma nouvelle copine mais cela me provoque régulièrement des énormes crises de paranoïa au cours desquelles j'imagine que toutes les personnes qui m'entourent font partie d'un complot et que des gens vont venir me torturer à mort, que des trucs complétement irrationnels.

Lorsque j'en consommais ça m'était arrivé de paranoïer un peu mais jamais de manière aussi intense, j'arrive pas à comprendre pourquoi, Est-ce que d'autres personnes sont dans la même situation ?

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ixtlan a écrit

Lorsque j'en consommais ça m'était arrivé de paranoïer un peu mais jamais de manière aussi intense, j'arrive pas à comprendre pourquoi, Est-ce que d'autres personnes sont dans la même situation ?

Ciao
Oui moi j'ai fumé de 13 à 25ans et j'ai du arreter pour le meme motif que toi. Pour moi c'etait le combo thc+opiacés,  comme à plein de copains et la consommation lourde (pareil 5g par jours). Au début c'etait dur comme tous mes copains fumaient mais avec le temps je me suis habitué
Enjoy


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#3 
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Sreconnor femme
Principe actif France
28 août 2024 à  20:12
Hello,

Bah moi je rejoins aussi vos témoignages j’ai bcp bcp consommé à l’adolescence au point même de poker environ 10-15 douilles par jour car je trouvais que le joint n’était plus assez fort.

Et puis maintenant dès que je retire 1-2 taf comme ça, direct je pars en crise d’angoisse avec une boule au ventre et je cogite énormément.

Les effets ne me plaisent plus du tout et je les trouve très anxiogène.

Peut être qu’on a fumé trop tôt ? A l’adolescence notre cerveau n’est pas complètement « fini » et ça joue auj ?

Bonne soirée :)

La philo c’est comme le développement personnel en beaucoup plus prétentieux.
Les plus puissantes drogues c’est toi qui les sécrète buddy

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Sreconnor a écrit

Peut être qu’on a fumé trop tôt ? A l’adolescence notre cerveau n’est pas complètement « fini » et ça joue auj ?

Ciao
Peut-être t'as raison, en effet moi et tous les gens que je connais on avons commencé très tot,13/14ans et maintenant passé la 50aine les seules qui fument encore sont ces qui n'ont pas un passé lourd avec les opiacés


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#5 
ixtlan homme
Nouveau membre Suisse
31 août 2024 à  00:00
oui ça doit être ça, plus on a commencé jeune à consommer régulièrement et plus ça laisse de séquelles même des décennies plus tard

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#6 
Ronnie83 homme
Nouveau Psycho France
31 août 2024 à  12:49
La plupart des fumeurs que j'ai rencontré qui ont arrêté définitivement et qui ne peuvent plus du tout refumer sont ceux qui ont énormément consommé (du matin au soir) et assez jeune effectivement.

Mes potes plus raisonnables ainsi que moi-même (généralement un ou 2 J par soir) n'avons ni l'envie d'arrêter ni ces effets négatifs quand on fume. Je suppose que le corps et le cerveau ne supportent pas l'excès et finissent par rejeter certaines molécules. D'autant plus que le cerveau se développe jusqu'à nos 25 ans environ, rendant certains dommages qu'on a infligé à notre cerveau permanents.

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#7 
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Morefreedom homme
Nouveau Psycho France
31 août 2024 à  15:23
Hola à tous,
Ça me fait penser à un truc… J’ai lu pas mal de fois ici dans plusieurs posts des témoignages de gens qui a un certain âge vers 30 ans peut être et qui consommaient depuis des années faisaient état de crises d’angoisses, grosse paranoïa… bref le Bad Trip
Dans mon cas j’ai la quarantaine bien passée, j’ai commencé à fumer à 16 ans et je fume toujours. Le cannabis m’a accompagné une bonne partie de ma vie. C’est devenu avec le temps une substance que je maîtrise même si je fume beaucoup… je peux avoir des périodes où je ne fume pas et je supporte largement… Le cannabis m’aide à me détendre, me pose, m’inspire, me donne envie de discuter et d’approfondir les discussions, il m’ouvre l’appétit encore après toutes ces années. C’est une substance que je respecte et qui m’a beaucoup aidé je le crois sincèrement.
J’y pense mais après 30 ans de fume en combustion avec du tabac, j’ai toujours mon vaporisateur rangé dans un tiroir. J’ai essayé et bien aimé la vaporisation mais je crois que j’suis bien plus accro au tabac qu’au cannabis et je suis certain que la nicotine accroche bien plus que le THC… ça va jusqu’à une dépendance vraiment très physique pour la clope alors que le thc c’est carrément différent.
Les effets en vaporisation ou en combustion avec du tabac sont clairement différents. J’ai lu peu de témoignages de gens qui vaporisent et qui on fait un bad trip. Je pense que c’est lié. La synergie tabac/cannabis est un peu anxiogène je trouve, ça me dérange pas d’ailleurs :) mais j’ai toujours la petite accélération et sens bien mon cœur taper quand je commence mon joint, après ça se calme. En vaporisation c’est un peu différent, je sais pas comment l’expliquer clairement mais j’ai pas la même tension que que quand je fume un joint. La vaporisation, une piste pour éviter les bad trip? Je dis peut être n’importe quoi mais j’y pensais.
Amicalement,
Owen Morefreedom

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#8 
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Zeko972 homme
Nouveau membre France
01 septembre 2024 à  03:25

Morefreedom a écrit

En vaporisation c’est un peu différent, je sais pas comment l’expliquer clairement mais j’ai pas la même tension que que quand je fume un joint. La vaporisation, une piste pour éviter les bad trip? Je dis peut être n’importe quoi mais j’y pensais.
Amicalement,
Owen Morefreedom

Hey, je te rejoins complètement, on est peut etre 2 à dire n'importe quoi mdr

Je trouve qu'en vaporisation c'est hyper cérébral, ca met un peu plus de temps a arriver, le bad trip est rare ou alors faut vraiment en abuser ou etre deja pas très bien.

En Joint avec le combo nicotine/thc je trouve que la défonce est hyper physique, j'ai les yeux explosés, ca se voit direct que je suis def, quand je commence le joint j'ai le coeur qui s'accélère, defonce tres physique et cérébrale.

Et en pur c'est un mix entre les 2 je dirais.

Je vaporise uniquement maintenant et rien que le gout est fou, plus de maux de gorges, une bonne vapeur qui me donne cette sensation de fumer et la defonce vraiment plus agreable avec moins d'effets secondaires comme la paranoia, l'anxiété etc...
Ca peut arriver quelques fois mais tres rare pour moi comparé à quand je fumais.
Moins dependant aussi, plus facile a gerer les moments de pauses etc... et plus economique aussi.


ixtlan a écrit

Lorsque j'en consommais ça m'était arrivé de paranoïer un peu mais jamais de manière aussi intense, j'arrive pas à comprendre pourquoi, Est-ce que d'autres personnes sont dans la même situation ?

Tu devrais vraiment essayer la vaporisation est voir si ces effets negatifs persistes


Le courage n'est pas l'absence de peur mais la capacité de la vaincre

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Bonjour .
C'est pour cette raison que j'ai arrêter définitivement.
je me suis tourné vers les opiacés , ça m'apaise énormément .

Bruno

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Bonjour,
Chez certaines personnes, notamment celles avec des prédispositions génétiques ou psychologiques, la consommation de cannabis peut déclencher (ou faciliter le déclenchement) de maladies mentales psychotiques (c'est-à-dire de maladies mentales qui relèvent d'une perte du lien avec la réalité, délires irrationnels. Ex : schizophrénie). C'est encore en discussion dans le domaine médical, mais ce n'est pas à prendre à la légère.
Les effets dont tu parles ne sont pas de simples épisodes de paranoïa, mais bien des psychoses. Une paranoïa, c'est par exemple l'impression que tout le monde te regarde, l'impression de mal parler, d'avoir l'air bête, ou que quelqu'un ne t'aime pas. C'est une sorte de stress qui va exagérer des angoisses, et finit par partir quand tu te calmes.
Par contre, imaginer un complot, c'est de l'ordre de la psychose, c'est-à-dire une coupure avec la réalité, et un ensemble de pensées complètement irrationnelles. ça ne part pas aussi facilement que la paranoïa, et ça peut s'ancrer de manière chronique (la schizophrénie, c'est en partie ça). Une fois que c'est ancré, ça ne part plus (il faut prendre un traitement à vie). Je te conseillerais fortement de renoncer à cette consommation, ou au moins d'en parler avec un médecin qui s'y connaît, par exemple un addictologue ou un psychiatre.

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Je passe en coup de vent pour témoigner d'un vécu différent avec le cannabis.

Début à 18 ans et consommation intense de 18 à 23 ans. Arrivée de la paranoïa et arrêt du cannabis pour passer aux opiacés qui convenaient bien mieux à mes attentes.

Vie de 25 à 45 ans plutôt marquée part les opiacés et sans cannabis.

À 45 ans, je goûte à une de ces nouvelles weed suisse et là, aucune parano mais le retour du plaisir des effets agréables ! Ce retour a eu lieu il y a 25 ans. Et j'ai un lourd passé avec les opioïdes (méthadone 100 mg depuis 22 ans). Je trouve que les deux se complètent très bien sur moi.

Amicalement

Fil

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#12 
ixtlan homme
Nouveau membre Suisse
13 septembre 2024 à  21:41

Ludwig_canard_lapin a écrit

Les effets dont tu parles ne sont pas de simples épisodes de paranoïa, mais bien des psychoses. Une paranoïa, c'est par exemple l'impression que tout le monde te regarde, l'impression de mal parler, d'avoir l'air bête, ou que quelqu'un ne t'aime pas. C'est une sorte de stress qui va exagérer des angoisses, et finit par partir quand tu te calmes.
Par contre, imaginer un complot, c'est de l'ordre de la psychose, c'est-à-dire une coupure avec la réalité, et un ensemble de pensées complètement irrationnelles. ça ne part pas aussi facilement que la paranoïa, et ça peut s'ancrer de manière chronique (la schizophrénie, c'est en partie ça). Une fois que c'est ancré, ça ne part plus (il faut prendre un traitement à vie).

oui tu as sans doute raison, merci de m'avoir ouvert les yeux.

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#13 
ixtlan homme
Nouveau membre Suisse
13 septembre 2024 à  21:50
La plus grosse crise de paranoïa s'est produite après que j'aie mangé un demi bonbon au THC rapporté de New York. J'ai eu une deuxième crise qui a duré un moment après avoir fumé un petit blunt de feuilles de manucure provenant de Northern Light à floraison automatique cultivée dans mon jardin.

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#14 
Aldous Hoffman homme
Futur, Présent, Passé, boussole pour ns repérer. France
14 septembre 2024 à  00:49
Bonsoir ! Alors moi un medcin et plusieurs addicto m'ont expliqué que plus les années passent plus ce sont les effets négatifs du cannabis qui apparaissent. Du moins sur une grande partie. Cela peu aller du petit stress à la crise psychoactif.

Pour ma part, j'ai commencé le cannabis à à 15ans. Réellement commencé à smoke tout les j 17 1/2 j'ai aussi été un bon chaleurs de fouilles...

Au début le bedo me rendait complétait euphorique, l'effet d'anxiolitique était puissant et fort agréable. Dans ma bulle d'ocean je flottais enivré d'une chaleur agreable, je piquais du blair comme je l'aime.

Les années passant pour moi aussi les effets ont changé et un peu en négatif mais léger.

Sa a tendance à haute dose à me rendre paranoïa (étant conscient car je sais que c'est la frack qui me fait pensé comme ça. Sa me donne une flemme aussi, presque un ennuie.

Dcp je ne fumes que le soirs, à quantité modéré et je kiff surtout avec ma méthadone et 5mg de valium voir sans ce dernier. Je fais en sorte de ne fumer que de la weed. Sa me détient, donne faim met ds ma p'tite bulle privée et me lance ds les bras de morphee.

L'homme connaît tant d'autres choses, il ne se connaît pas lui-même. Aldous Huxley

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#15 
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Naraval non binaire
Nouveau membre France
14 septembre 2024 à  12:46
Quand je paranoille après avoir poquer, je me dis: "c'est passager et lié au cannabis". En général, ça me tranquillise et ça passe.
C'est sur que c'est un effet secondaire  indésirable mais après tant d'années de conso, je ne me laisse pas happer par la parano comme à 18 balais.
Je distingue la psychose induite par un prod et qui se dissipe après "digestion" de ce prod d'une réelle psychose qui n'est pas provoquée par une drogue quelle qu'elle soit et qui reste ancrée dans la psyché des jours et des semaines.
J'en parle en connaissance de cause car  j'ai vécu les deux situations.

Dernière modification par Naraval (14 septembre 2024 à  12:58)


"Heureux-ses les fêlé-e-s car iels laisseront passer la lumière"

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