bonjour à tous,
mon copain a arrêté la métha il y a 4 mois et traverse la même chose que morphinexx:
"je m'ennuie a présent, je me rappel que sous métha je ne m'ennuyais pas, mais je m'occupais à des conneries, je n'avais pas une vie très enviable mais elle me convenais."
c'est une phase à laquelle nous n'étions pas préparés, car on n'avais jamais entendu parlé, pas de mise en garde du médecin, rien.(il ne s'attendait pas à ce qu'il arrive jusque là , j'imagine)
alors oui ça fait bizarre, car on se dit pour se donner du courage, au plus dur du
sevrage physique, qu'après ça ira mieux, comme avant;
et bah non, "avant" ça veux pas dire grand chose quand on s'est construit depuis l'adolescence avec des
opiacés dans le corps, depuis des années.
on patinait pas mal depuis le début de son
sevrage (je passe les détails), et faute d'amélioration notable, mon copain envisageait (ou envisage peut être encore ) de reprendre une
substitution... et là je lis les messages de prescripteur et de filousky.
merci! car ça nous a permis de comprendre pourquoi ça n'avançait pas, et qu'il fallait attendre gentiment le retour de ces petits récepteurs aux endorphines :)
je ne sais pas si c'est cette info qui lui a fait du bien , mais depuis 2 jours il pète le feu!
je ne pense pas que ce soit ces récepteurs qui se soient soudainement réveillés, alors ça montre bien qu'il y a les facteurs physiologiques ET psychologiques, et que tout s'embrouille quand on ne sait pas faire le tri.
il n'avait plus confiance en ces capacités, et là ça lui permet de ne pas s'accabler, car il ne peut pas agir directement sur le retour de ces récepteurs...
voilà , j'espère pouvoir témoigner à nouveau dans quelques mois ou plus, pour dire qu'il a réussi.
en tout cas, je tiens à dire à ceux qui passent par des
sevrages, réussis ou non, qu'ils ont une putain de force en eux,
car je vois, n'étant pas moi même UD, que bien peu de personnes auraient la force de traverser de telles épreuves.