Salut a tous, il y a quelques temps j'ai vécu un trip génial au
LSD, j'ai donc décidé de vous le partager !
On était partis avec 3 amis (qu'on appelera M, B et T) à une freeparty en Loire-Atlantique, où on avait décidé de prendre du
LSD. Malheureusement, on avait pas pu l'acheter avant. Dès notre arrivée, super ambiance, super son, on part donc à la recherche de cartons. Au bout de 5 minutes une vendeuse nous propose des Shiva Bleus, elle nous dit que c'est du
LSD 21, plus visuel que le
LSD 25. J'ai toujours été emballé par les effets visuels, du coup on achete nos cartons, et on pars se poser pour consommer.
On prend chacun un demi-buvard, et on retourne devant le son. A peine 25 minutes plus tard j'ai de légères déformations visuelles (placébo?), à moins que ça soit les effets de lumière au dessus du son qui me jouent des tours... J'ai à ce moment la vessie pleine, je pars donc un peu plus loin pour me soulager, et je croise M. on fait à peine 20 mètres ensembles qu'on se rend compte qu'on était totalement paumés, tous les buissons nous parlaient, on sentait énormément de présences... tout ça accompagné de grosses grosses barres de rires. On etait tellement heureux d'être tripés ensemble, la dernière fois qu'on avait achetés des cartons ils avaient pas marchés, et la c'etait bien violent (c'etait ce qu'on attendait).
Juste après ça je retrouve B et T, M ayant disparu de notre champ de vision. On croise un pote qui nous propose d'aller se poser à sa voiture ; du coup on le suit, on s'installe, et ça continuait de monter (saleté de bouton de l'auto-radio, il atteignait des proportions énormes !) ... C'etait tout bonnement génial, surtout visuellement : de grosses déformations, hallus et couleurs dans touts les sens... J'ai passé la nuit à kiffer grave, que ça soit le son, les gens, ou tout simplement les visuels qui me faisaient délirer de fou ! Après on était touts les 4 complètement paumés, aussi bien dans nos têtes que physiquement (on arrêtait pas de se perdre ^^).
Au moment ou le soleil commence à se lever le choc : on était en réalité dans une ancienne carrière (ou se déroulait la teuf), une sorte de cuvette super petite. Le fou rire qu'on à eu quand on à compris qu'on avait pas arrêté de se perdre dans ce tout petit petit espace ! Au lever du soleil les effets commençaient à redescendre, doucement, c'etait super agréable de reprendre pied progressivement... jusque là la soirée (nuit) était au poil, mis a part les 20 chasseurs armés qui ont débarqués dans la matinée (le site de la teuf était leur lieu de battue... :p) mais ils sont vite repartis.
Plus tard dans la matinée, un gars me propose une
douille de
beuh (mon pêché mignon) que j'accepte sans hésiter (ça n'était pas ma première de la matinée, notre demi-toncard nous avait suffit, on avait échangés les 2 restants contre de la
beuh). Et là , c'est le drame : éééénorme remontée, limite plus violente que la montée de la veille... Visuellement c'etait magnifique, mais dans ma tête le chaos : je savais plus ce que je faisais là , peur de sombrer dans les flots immenses et infinis de mon crâne... Heureusement c'etait supportable, il faisait beau, j'étais entourés de gens que j'adorais donc ça passait (excepté le léger stress de devoir rentrer en stop dans cet état). M'enfin, j'étais ni bien ni mal, juste neutre.
On a quand même tapés des bonnes barres ("-Elle est belle cette falaise quand même ! - Ouais elle est très belle ! - Elle est même très très très belle ! " Comme ça à 5 mètres de la-dite falaise, pendant au moins 20 minutes). Au moment le plus sombre de la ("seconde") perche, je commençais vraiment à bader, une petite voix dans ma tête ma dit : "laisse toi aller, fais le vide et tout ira bien !" Je me suis assis en haut d'une des falaises, face à la teuf (et au soleil), j'ai fermé les yeux, pris une grande inspiration, et là : Le bonheur, la paix intérieure... Pendant peut-être 30 secondes j'ai atteint une sorte de nirvana mental, c'etait à la fois le vide et le tout, bref le bien-être suprême. Ca m'a énormément aidé à aller mieux.
Finalement, quelques heures plus tard, des gens rencontrés là bas m'ont redéposés sur Nantes (où j'habite). Toujours aussi perdu, j'avais de plus en plus peur : à la fois des gens autour de moi que de ce qu'il y avait dans ma tête. C'etait tout de même (plus ou moins) gérable, je me poste donc à l'arrêt de bus pour l'attendre, quand 3 mecs chelous viennent m'aborder : ils ont commencés à s'énerver contre moi, je comprenais rien et j'etais (forcément) super mal... Du coup j'attrape mon sac, Je me casse en courant, et pars me réfugier chez une pote qui habitait pas loin. arrivé la bas gros soulagement : Je suis en sécurité, tout va bien (mais toujours perdu dans ma tête, et les hallus qui s'arrêtent pas). Je commençais à m'inquiéter, ça faisait 6h que j'avais poqué ma
douille... Perdus dans mes pensés j'ai réalisé un truc : J'aime les pshychédéliques, et pour que la défonce soit optimale, il faut que j'espace beaucoup plus mes prises (ça faisait plusieurs semaines que je me démontais le crâne tout les week-ends).
Puis d'un coup plus rien. En une fraction de seconde, j'ai plus eu aucun effet. Je suis donc rentré chez moi tranquillou, et j'ai fais un super bon dodo !
Conlusion : 18h de trip intense mais super intéressant, et le début pour moi d'une looongue pause de prods ! (et faire gaffe aux
douilles quand je suis prodé !)