Bonjour, j'avais promis que je reviendrai dire. Faute de savoir par où aborder mon histoire, voici quelques questions et réflexions :
Est-ce un choix ou un non-choix de se laisser détruire par les substances?
N'y a-t-il pas un plus grand non-choix de voir l’autre dépérir?
Il faut parfois se sauver, dans les deux sens du terme, faute de pouvoir sauver l’autre, mais comment ne pas en garder l’amertume à vie?
L’amour peut-il être, durant un temps, un palliatif à des substances ?
Voilà pour le moment. Peut-être que l'ouverture d'une page blog sur le site sera plus appropriée, je ne sais pas. Cela fait plus d’un mois que je tente, mais que je n’arrive pas à résumer mon/notre histoire. Je ne sais même plus si dire pourra servir à quelque chose, mais juste là, ce soir, un mal fort revient. Le manque. Pas celui d’une quelconque dose de
shit, d’alcool, de
MDMA. Non. Juste ses bras. Notre histoire. Notre amour. Et ça, aucun distributeur, aucun dealer, aucun site de vente ne pourra me le procurer à nouveau.
Parce que les conséquences d’une consommation qui a fini non-maitrisée, ont été très douloureuses puis irréversibles. Et finalement, encore plus pour lui que pour moi. Mais merde, on méritait pas ça.
Alors, je pose une dernière question, peut-être maladroite : où est la frontière entre consommation récréative et consommation abusive? Comment évaluer, admettre quand on passe de l’un à l’autre ? Quelles capacités encore en œuvre pour l’admettre ? Quelle spirale infernale?