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Arrêt de la prontalgine besoin d'infos sur le kratom
Publié par Sianadolce,
6218 vues, 3 réponses
#1
- Sianadolce
Nouveau membre
- 11 février 2018 à 17:48
Hello, je suis actuellement à ma deuxième semaine de sevrage concernant la prontalgine.
Physiquement je ne ressent rien mais le manque mental est beaucoup plus difficile à vivre. Perte de motivation, plus de vie, plus de vie social etc..
Je ne veux pas aller chez le medecin pour avoir une ordonnance, je ne veux plus de codeïne parceque je suis tout simplement en sevrage forcé et que refaire des ordos et allez voir differents medecins c'est plutot chian et pas forcément sur.
Je voulais avoir des avies de personnes qui prennaient de la prontalgine, codo etc
Concernant le kratom.
Si le kratom a le même effet de motivation et de bien être que procure les médicaments à base de codeïne.
C'est la première foi que je post sur un forum merci pour vos futures reponses.
Physiquement je ne ressent rien mais le manque mental est beaucoup plus difficile à vivre. Perte de motivation, plus de vie, plus de vie social etc..
Je ne veux pas aller chez le medecin pour avoir une ordonnance, je ne veux plus de codeïne parceque je suis tout simplement en sevrage forcé et que refaire des ordos et allez voir differents medecins c'est plutot chian et pas forcément sur.
Je voulais avoir des avies de personnes qui prennaient de la prontalgine, codo etc
Concernant le kratom.
Si le kratom a le même effet de motivation et de bien être que procure les médicaments à base de codeïne.
C'est la première foi que je post sur un forum merci pour vos futures reponses.
Hors ligne
#2
- thecheshirecat
Psycho sénior - 11 février 2018 à 20:52
Alors c'est une question compliquée.
Il y a, ici, des usagers de kratom qui le consomment comme "substitut" à la codéine. C'est le cas de MissP si je me souviens bien (à confirmer), et ils semblent y trouver un certain nombre d'avantages. En effet, le kratom se rapproche de la codé sur certains aspects.
Cependant, il faut bien avoir conscience que les trips sont tout de même très différents, et il se peut que tu n'y trouves pas vraiment ton compte. Par exemple, dans mon cas, le kratom a été une aide lorsque je consommais du subutex pour m'accorder un "simili trip opiacé", mais clairement ça n'aurait pas été suffisant pour remplacer la codé à moyen terme. Le mieux reste donc que tu te fasses ton propre avis sur la question.
En revanche, t'engager dans un tel sevrage brutal me parait être une voie risquée, et il n'est pas du tout évident que tu trouves le soulagement que tu recherches dans le kratom. Je ne veux pas te décourager, mais force est de constater que le sevrage à la dure est souvent voué à l'échec. Il serait peut être pertinent de te rendre en CSAPA, pour avoir au moins un accompagnement sur le plan psychologique (c'est le plus dur, en général) et potentiellement organiser une diminution progressive ou un traitement de substitution. Dans mon cas, j'ai négocié un sevrage progressif de la codé, et j'ai des prescriptions de plusieurs dizaines de boites par mois, sans obligation de diminuer trop rapidement. Il est également possible de payer ton traitement, ou de demander un protocole à la sécurité sociale. Je sais que parler de sa dépendance à un médecin n'est pas évident, surtout si on n'a jamais eu à le faire auparavant, mais dans ce genre de structure ils sont habitués à des cas bien plus corsés et ne jugent généralement pas les usagers.
A voir et adapter à ton propre cas, mais sois consciente en tout cas qu'il existe des voies alternatives, qui sont moins susceptibles de laisser des traumatismes et plus économes en souffrance. Je te souhaite de trouver une solution qui te convienne, et de rester prudente.
Il y a, ici, des usagers de kratom qui le consomment comme "substitut" à la codéine. C'est le cas de MissP si je me souviens bien (à confirmer), et ils semblent y trouver un certain nombre d'avantages. En effet, le kratom se rapproche de la codé sur certains aspects.
Cependant, il faut bien avoir conscience que les trips sont tout de même très différents, et il se peut que tu n'y trouves pas vraiment ton compte. Par exemple, dans mon cas, le kratom a été une aide lorsque je consommais du subutex pour m'accorder un "simili trip opiacé", mais clairement ça n'aurait pas été suffisant pour remplacer la codé à moyen terme. Le mieux reste donc que tu te fasses ton propre avis sur la question.
En revanche, t'engager dans un tel sevrage brutal me parait être une voie risquée, et il n'est pas du tout évident que tu trouves le soulagement que tu recherches dans le kratom. Je ne veux pas te décourager, mais force est de constater que le sevrage à la dure est souvent voué à l'échec. Il serait peut être pertinent de te rendre en CSAPA, pour avoir au moins un accompagnement sur le plan psychologique (c'est le plus dur, en général) et potentiellement organiser une diminution progressive ou un traitement de substitution. Dans mon cas, j'ai négocié un sevrage progressif de la codé, et j'ai des prescriptions de plusieurs dizaines de boites par mois, sans obligation de diminuer trop rapidement. Il est également possible de payer ton traitement, ou de demander un protocole à la sécurité sociale. Je sais que parler de sa dépendance à un médecin n'est pas évident, surtout si on n'a jamais eu à le faire auparavant, mais dans ce genre de structure ils sont habitués à des cas bien plus corsés et ne jugent généralement pas les usagers.
A voir et adapter à ton propre cas, mais sois consciente en tout cas qu'il existe des voies alternatives, qui sont moins susceptibles de laisser des traumatismes et plus économes en souffrance. Je te souhaite de trouver une solution qui te convienne, et de rester prudente.
Dernière modification par thecheshirecat (11 février 2018 à 20:53)
Foutu citron.
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#3
- Sianadolce
Nouveau membre - 11 février 2018 à 21:13
Merci pour ta réponse.
Concernant mon sevrage je n'ai pas préciser le temps que ça m'a pris. Depuis que j'ai appris que c'était sur ordonnance j'étais à 1 boite tout les deux jours ( 18 cpr)
J'ai donc pris conscience qu'il fallait que je diminue car être en panne vu les circonstances ça me paraissait évident. Ensuite je suis passer à une boite tout les 3 jour, une plaquette par semaine puis 2 cps par jour.
Il ya 15 jours j'ai du coup tout arrêté.
Je ne veux vraiment plus prendre de codeïne, mais j'ai besoin de ressentir les effets positive pas negative qui nous donnes envie de dormir, qui rende mou .
C'est pour cela que ma conso en prontalgine n'a pas été excessive.
J'ai appris aujourd'hui l'existence du kratom et j'ai pu voire qu avec 1 ou 2 gramme on ressentait les effets energisant selon le type de personnes.
En réalité j'ai besoin aujourd'hui de ressentir des effets sans toucher à la codeïne c'est pour cela que je ne veux pas en parler à un medecin etc
J'aimais bien prendre mes cachets, en faite je suis à l'aise avec mon addiction je ne la combat pas je veux l'accepter. Comme prendre un café le matin c'est dans ma vie maintenant.
Concernant mon sevrage je n'ai pas préciser le temps que ça m'a pris. Depuis que j'ai appris que c'était sur ordonnance j'étais à 1 boite tout les deux jours ( 18 cpr)
J'ai donc pris conscience qu'il fallait que je diminue car être en panne vu les circonstances ça me paraissait évident. Ensuite je suis passer à une boite tout les 3 jour, une plaquette par semaine puis 2 cps par jour.
Il ya 15 jours j'ai du coup tout arrêté.
Je ne veux vraiment plus prendre de codeïne, mais j'ai besoin de ressentir les effets positive pas negative qui nous donnes envie de dormir, qui rende mou .
C'est pour cela que ma conso en prontalgine n'a pas été excessive.
J'ai appris aujourd'hui l'existence du kratom et j'ai pu voire qu avec 1 ou 2 gramme on ressentait les effets energisant selon le type de personnes.
En réalité j'ai besoin aujourd'hui de ressentir des effets sans toucher à la codeïne c'est pour cela que je ne veux pas en parler à un medecin etc
J'aimais bien prendre mes cachets, en faite je suis à l'aise avec mon addiction je ne la combat pas je veux l'accepter. Comme prendre un café le matin c'est dans ma vie maintenant.
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#4
- thecheshirecat
Psycho sénior - 11 février 2018 à 21:20
D'accord.
On considère généralement qu'en dessous de 2/3gr, le kratom est plutôt énergisant et euphorisant, alors qu'il est plutôt sédatif et calmant à dose supérieure, oui. Après, il existe des différences d'effets assez conséquentes selon les variétés, mais je suis loin d'être un expert, d'autres membres t'apporterons des connaissances plus précises sur cette question.
Il peut être compliqué de trouver une source fiable de qualité, attention aux arnaques et se méfier des smartshop trop "tape à l'oeil" qui profitent un max du contexte (t'es loin d'être la première à suivre ce raisonnement).
Restes en tout cas prudente si tu fais l'expérience, et si tu constates qu'au niveau psy tu ne tiens pas le coup, ne laisse pas trainer et consulte, pas forcément pour une prescription mais au moins pour un soutien moral (et évidemment, tu peux venir nous en parler ici).
Je te souhaite de trouver ton compte dans le kratom, et de te sortir de ce sevrage sans trop de casse :)
On considère généralement qu'en dessous de 2/3gr, le kratom est plutôt énergisant et euphorisant, alors qu'il est plutôt sédatif et calmant à dose supérieure, oui. Après, il existe des différences d'effets assez conséquentes selon les variétés, mais je suis loin d'être un expert, d'autres membres t'apporterons des connaissances plus précises sur cette question.
Il peut être compliqué de trouver une source fiable de qualité, attention aux arnaques et se méfier des smartshop trop "tape à l'oeil" qui profitent un max du contexte (t'es loin d'être la première à suivre ce raisonnement).
Restes en tout cas prudente si tu fais l'expérience, et si tu constates qu'au niveau psy tu ne tiens pas le coup, ne laisse pas trainer et consulte, pas forcément pour une prescription mais au moins pour un soutien moral (et évidemment, tu peux venir nous en parler ici).
Je te souhaite de trouver ton compte dans le kratom, et de te sortir de ce sevrage sans trop de casse :)
Foutu citron.
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