[ Aripiprazole (Abilify) ]
Sevrage ABILIFY, vos retours
Publié par My,
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#1
- My
Nouveau membre
- 26 mars 2018 à 13:17
Bonjour à tous
Je vais tout d’abord commencer par me présenter. J’ai 24 ans. Suivie par un CMP adulte depuis que j’ai 18 ans.
A cet âge j’avais effexor 75 et abilify 5 mg.
J’ai vécu une bouffée délirante qui m’a conduit à être hospitalisée en HP À l’âge de 22 ans. Je me rappelle ce qui l’avait déclenché: être trop sur internet. Du moins mes dires s’en portaient là dessus: je croyais au complot à force de trop fréquenter un type de site.
Aujourd’hui, je suis suivie par 2 infirmiers psy à l’an demande, une psychologue 1x/ semaine, et une psychiatre 1x/ mois environ.
Et j’en ai assez d appeler pour un oui ou pour un oui ou pour un non les infimiers, au moindre soucis je me dirige vers eux.... la psychologue je la vois depuis un an et cela me permet de prendre du recul sur ma vie, je pense que celà peut être’ encore’ utile et intéressant. La psychiatre me prescrit les médicaments, j’échange un peu et je m’en vais...
Je culpabilise de prendre un traitement, du coup j’ai arrêté leffexor depuis qq jours, a part une insomnie cette nuit, RAS, mais c’est sûrement trop tôt pour crier victoire.
Je me penche vers vous pour savoir qu’est ce qui vous a motivé d’arrêter les neuroletiques?
dans mon cas je prends abilify maintena 400:
Je sens que ça me bloque la réflexion et je n’arrive pas à avoir mon propre avis ( est ce que ça peut être a cause de cette injection ?!) , que ça me met dans un cocon parfois loin de la réalité, je dors 10h/12h par jour alors qu’actuellement je ne me fatigue pas, je ne supporte plus d’être injectée tous les mois...
J’aimerais du plus profond de moi arriver à vivre sans‘ traitement et avec mes propres ressources tout en gardant un suivi en psychothérapie.
Je suis convaincue que c’est une drogue, et je ne me vois pas à vie à avec... plus le temps passe, plus je compte les années de prise de médicaments .
Quand j’en parle à la psy « vous risquez la rechute « « c’est un traitement de prévention » ...
J’ai juste l’impression que c’est facile de faire une ordonnance, c’est pas elle qui avale...
Je compte « souffrir « un bon coup et par la suite voir mon état au fil des mois ... en espérant qu il n’y ait pas trop’ deffets négatifs.
J’aimerais avoir vos retours, vos expériences d’arrêt, comment s’est passé « l’après «
Merci de m’avoir lu!
À bientôt
Je vais tout d’abord commencer par me présenter. J’ai 24 ans. Suivie par un CMP adulte depuis que j’ai 18 ans.
A cet âge j’avais effexor 75 et abilify 5 mg.
J’ai vécu une bouffée délirante qui m’a conduit à être hospitalisée en HP À l’âge de 22 ans. Je me rappelle ce qui l’avait déclenché: être trop sur internet. Du moins mes dires s’en portaient là dessus: je croyais au complot à force de trop fréquenter un type de site.
Aujourd’hui, je suis suivie par 2 infirmiers psy à l’an demande, une psychologue 1x/ semaine, et une psychiatre 1x/ mois environ.
Et j’en ai assez d appeler pour un oui ou pour un oui ou pour un non les infimiers, au moindre soucis je me dirige vers eux.... la psychologue je la vois depuis un an et cela me permet de prendre du recul sur ma vie, je pense que celà peut être’ encore’ utile et intéressant. La psychiatre me prescrit les médicaments, j’échange un peu et je m’en vais...
Je culpabilise de prendre un traitement, du coup j’ai arrêté leffexor depuis qq jours, a part une insomnie cette nuit, RAS, mais c’est sûrement trop tôt pour crier victoire.
Je me penche vers vous pour savoir qu’est ce qui vous a motivé d’arrêter les neuroletiques?
dans mon cas je prends abilify maintena 400:
Je sens que ça me bloque la réflexion et je n’arrive pas à avoir mon propre avis ( est ce que ça peut être a cause de cette injection ?!) , que ça me met dans un cocon parfois loin de la réalité, je dors 10h/12h par jour alors qu’actuellement je ne me fatigue pas, je ne supporte plus d’être injectée tous les mois...
J’aimerais du plus profond de moi arriver à vivre sans‘ traitement et avec mes propres ressources tout en gardant un suivi en psychothérapie.
Je suis convaincue que c’est une drogue, et je ne me vois pas à vie à avec... plus le temps passe, plus je compte les années de prise de médicaments .
Quand j’en parle à la psy « vous risquez la rechute « « c’est un traitement de prévention » ...
J’ai juste l’impression que c’est facile de faire une ordonnance, c’est pas elle qui avale...
Je compte « souffrir « un bon coup et par la suite voir mon état au fil des mois ... en espérant qu il n’y ait pas trop’ deffets négatifs.
J’aimerais avoir vos retours, vos expériences d’arrêt, comment s’est passé « l’après «
Merci de m’avoir lu!
À bientôt
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#2
- away
Banni - 26 mars 2018 à 13:26
Bonjour,
Sois la bienvenue.
Ce que je peux te dire sur ce sujet c’est surtout de ne rien arrêter brusquement. Cela prend du temps et il faut le prendre ce temps là si tu veux stopper à un moment donné.
Pourquoi ne pas en parler avec tes praticiens en leur donnant le fond de ta pensée ?
Fais bien attention tentions à ne pas baisser trop vite.
Amicalement
https://www.psychoactif.org/forum/searc … +par+outil
https://www.psychoactif.org/forum/searc … +par+outil
Sois la bienvenue.
Ce que je peux te dire sur ce sujet c’est surtout de ne rien arrêter brusquement. Cela prend du temps et il faut le prendre ce temps là si tu veux stopper à un moment donné.
Pourquoi ne pas en parler avec tes praticiens en leur donnant le fond de ta pensée ?
Fais bien attention tentions à ne pas baisser trop vite.
Amicalement
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#3
- Speedmicha
Psycho junior - 26 mars 2018 à 14:26
Bonjour My, je suis sous abilify 400 en injection mensuel +alprazolam et tercian la journée.
Ma question c'est pourquoi vouloir arrêter ton traitement ??
Moi perso chaque arrêt brusque m'a conduit en HP direct.
Et depuis que je le prend sérieusement nickel je suis super bien.
Il n'y a pas de honte à vivre avec un traitement de neuroleptique lorsque c'est pour ta santé et ton bien être.
Certe c'est contraignant mais si sa permet de vivre normalement bah tant mieux. En tout cas tu risque de décompenser en l'arrêtant brusquement et pire te faire hospitaliser et tu le verra même pas venir.
Ma question c'est pourquoi vouloir arrêter ton traitement ??
Moi perso chaque arrêt brusque m'a conduit en HP direct.
Et depuis que je le prend sérieusement nickel je suis super bien.
Il n'y a pas de honte à vivre avec un traitement de neuroleptique lorsque c'est pour ta santé et ton bien être.
Certe c'est contraignant mais si sa permet de vivre normalement bah tant mieux. En tout cas tu risque de décompenser en l'arrêtant brusquement et pire te faire hospitaliser et tu le verra même pas venir.
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#4
- Néodyme
Nouveau Psycho
- 01 mai 2018 à 20:16
Bonjour My,
je prends Abilify 10mg quotidiennement pour soigner une dépression psychotique et pour stabiliser mon humeur, recadrer mes pensées (sinon ça part en couille il parait).
Lorsque j'arrête Abilify je ne suis pas prudent du tout car j'arrête d'un coup (je ne le conseille à personne) en fonction de si j'oublie ou si je me sens mieux. J'ai arreté pendant un mois entier sans avis de ma psychiatre puis j'ai vu que j'avais réellement besoin de ce médicament. Les effets mettent un mois à disparaitre d'après elle et en effet après un mois j'ai recommencé mon traitement car j'me suis rendu compte que j'en avais besoin, que je n'étais pas encore pret à affronter la vie réelle.
Si j'ai énormément de chance que ça ne me fasse plus rien de sauter un jour ou deux, avant j'étais très mal sans ce médicament, j'avais une profonde tristesse, un sentiment de vide, c'est une vraie drogue car j'avais besoin de ça pour être bien dans ma tête et avec les autres. Mais depuis quelques temps, je vais mieux (même si j'ai toujours besoin du medoc) et donc quand je saute qques jours (ce que je ne conseille pas, je le répète) ça ne me fait plus rien car je suis, dans ces moments là, entourés de gens que j'aime bien et donc je n'y pense pas... mais quelle torture si tu dois rester seul en arretant. C'est pour ça qu'il faut toujours arreter petit à petit.
Un truc aussi que je fais qui n'est pas bien c'est que j'prends de l'alcool avec l'Abilify :s c'est déconseillé mais je ne vois pas de signes qui font que c'est dangereux, le problème c'est que tout se passe "à l'intérieur".
C'est étonnant car depuis que je prends Abilify j'ai aussi cette impression de ne plus avoir d'avis sur rien et de ne plus avoir d'imagination aussi car avant je pouvais te sortir un super poème sans problème en une demi heure et maintenant j'ai plus du tout ces "flashs" qui me faisaient souffrir à mort mais qui en même temps me donnaient l'inspiration.
J'espère que mon témoignage t'aura aidé :)
je prends Abilify 10mg quotidiennement pour soigner une dépression psychotique et pour stabiliser mon humeur, recadrer mes pensées (sinon ça part en couille il parait).
Lorsque j'arrête Abilify je ne suis pas prudent du tout car j'arrête d'un coup (je ne le conseille à personne) en fonction de si j'oublie ou si je me sens mieux. J'ai arreté pendant un mois entier sans avis de ma psychiatre puis j'ai vu que j'avais réellement besoin de ce médicament. Les effets mettent un mois à disparaitre d'après elle et en effet après un mois j'ai recommencé mon traitement car j'me suis rendu compte que j'en avais besoin, que je n'étais pas encore pret à affronter la vie réelle.
Si j'ai énormément de chance que ça ne me fasse plus rien de sauter un jour ou deux, avant j'étais très mal sans ce médicament, j'avais une profonde tristesse, un sentiment de vide, c'est une vraie drogue car j'avais besoin de ça pour être bien dans ma tête et avec les autres. Mais depuis quelques temps, je vais mieux (même si j'ai toujours besoin du medoc) et donc quand je saute qques jours (ce que je ne conseille pas, je le répète) ça ne me fait plus rien car je suis, dans ces moments là, entourés de gens que j'aime bien et donc je n'y pense pas... mais quelle torture si tu dois rester seul en arretant. C'est pour ça qu'il faut toujours arreter petit à petit.
Un truc aussi que je fais qui n'est pas bien c'est que j'prends de l'alcool avec l'Abilify :s c'est déconseillé mais je ne vois pas de signes qui font que c'est dangereux, le problème c'est que tout se passe "à l'intérieur".
C'est étonnant car depuis que je prends Abilify j'ai aussi cette impression de ne plus avoir d'avis sur rien et de ne plus avoir d'imagination aussi car avant je pouvais te sortir un super poème sans problème en une demi heure et maintenant j'ai plus du tout ces "flashs" qui me faisaient souffrir à mort mais qui en même temps me donnaient l'inspiration.
J'espère que mon témoignage t'aura aidé :)
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#5
- lxsdv
Nouveau Psycho - 01 mai 2018 à 21:03
Je hais la psychiatrie. J’ai pris de la quetiapine , un neuroleptique, pendant trois mois de fevrier à debut avril pour ma dépression. Résultat j’ai des corps flottants qui sont apparus dans mes yeux
. Bien sûr c’est pas en français sur internet que j’ai trouvé la corrélation. C’est en anglais que j’ai trouvé pleins de témoignages de gens sous quetiapine qui ont vu apparaître ce symptôme oculaire après la prise de ce poison.
Bref j’étais dans le médical avant et j’ai des connaissances. Depuis debut avril que j’ai arrêté ce poison , je ne dors plus . Je ne dors pas. Jamais . Perdu le sentiment de vouloir s’endormir .
Je suis contre les neuroleptiques sauf pour les psychotiques.
J’espere juste que ces trois mois de traitement n’aient pas créé de dommages irréversibles sur les récepteurs à dopamine qu’ils hinibent.
. Bien sûr c’est pas en français sur internet que j’ai trouvé la corrélation. C’est en anglais que j’ai trouvé pleins de témoignages de gens sous quetiapine qui ont vu apparaître ce symptôme oculaire après la prise de ce poison.
Bref j’étais dans le médical avant et j’ai des connaissances. Depuis debut avril que j’ai arrêté ce poison , je ne dors plus . Je ne dors pas. Jamais . Perdu le sentiment de vouloir s’endormir .
Je suis contre les neuroleptiques sauf pour les psychotiques.
J’espere juste que ces trois mois de traitement n’aient pas créé de dommages irréversibles sur les récepteurs à dopamine qu’ils hinibent.
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#6
- herngest
Nouveau Psycho
- 02 mai 2018 à 13:48
Il faut bien réfléchir à ce qui a conduit à cet épisode de délire. Et tu es la seule personne à pouvoir le faire, un psychiatre te dira toujours de continuer ton traitement à moins d'effets secondaires qui posent un risque immédiat.
Est-ce que tu t'exposes à une autre crise si tu arrêtes ? Si je m'en tiens à ce que tu as dit dans ton post, tu as traîné sur des sites complotistes tellement longtemps et souvent que tu as fini par y croire, par "autosuggestion" ? Est-ce que ta santé mentale était bonne avant ça ? Il n'y a que toi pour savoir si ce traitement est vraiment utile.
Et c'est une décision importante, les antipsychotiques ne sont pas anodins et causent beaucoup d'effets secondaires, pour certains permanents. En prendre comme "traitement de prévention" est complétement dingue, il faut avant tout déterminer si tu en as 100% besoin pour vivre normalement.
Au niveau de la gestion du sevrage, j'ai eu de l'abilify pendant un peu moins d'un an mais à très petite dose : 5mg/jour. J'ai arrêté du jour au lendemain sans effets notables, à part le soulagement de retrouver mes pensées et émotions habituelles. Tu peux techniquement demander conseil à un médecin pour arrêter, mais prépare-toi à devoir faire un peu de forcing, surtout si le psychiatre en question te connaît déjà.
Est-ce que tu t'exposes à une autre crise si tu arrêtes ? Si je m'en tiens à ce que tu as dit dans ton post, tu as traîné sur des sites complotistes tellement longtemps et souvent que tu as fini par y croire, par "autosuggestion" ? Est-ce que ta santé mentale était bonne avant ça ? Il n'y a que toi pour savoir si ce traitement est vraiment utile.
Et c'est une décision importante, les antipsychotiques ne sont pas anodins et causent beaucoup d'effets secondaires, pour certains permanents. En prendre comme "traitement de prévention" est complétement dingue, il faut avant tout déterminer si tu en as 100% besoin pour vivre normalement.
Au niveau de la gestion du sevrage, j'ai eu de l'abilify pendant un peu moins d'un an mais à très petite dose : 5mg/jour. J'ai arrêté du jour au lendemain sans effets notables, à part le soulagement de retrouver mes pensées et émotions habituelles. Tu peux techniquement demander conseil à un médecin pour arrêter, mais prépare-toi à devoir faire un peu de forcing, surtout si le psychiatre en question te connaît déjà.
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