[ Quétiapine (Xeroquel) ]
sevrage quetiapine (seroquel 300mg retard)
Publié par joule,
20067 vues, 9 réponses
#1
- joule
Nouveau membre - 29 mars 2018 à 23:16
bonsoir !
je prend de la quetiapine 300 mg retard tout les soirs depuis 9 mois.. utilisé comme stabilisateur de l'humeur suite à une sorte de décompensation ? (je pense)
depuis un moment j'ai envie de diminuer et d'arrêter de prendre ce médicament, je me sent vraiment mieux et j'ai repris ma vie en main.
j'en ai parler à ma psy il y a une semaine mais elle pense que c'est pas le moment (elle me connais pas super bien non plus... je l'ai vue 3 fois, j'ai eu un changement de psy il y a peu de temps)
du coup j'hésite entre deux options
sevrage brutal : ( je n'ai que des comprimés retard de 300mg donc je peux pas les casser je pense) sinon j'ai des reserve de 25mg pas retard.. donc moyen de tempo avec du 25 les premiers jours..
option deux : attendre et convaincre ma psy, puis faire une baisse progressive en douceur
je voulais ne pas le prendre ce soir et voir ce qui se passe... mais sans trop savoir pourquoi, je l'ai pris...
je crois que juste le fait de penser à ne pas le prendre m'a stressé, et du coup j'ai bu 4 bières sans alcool et j'ai envie de fumer 3 tonnes de CBD...
un peu saoulé d'être abstinent, je me suis fait 2 douilles de tabac ce soir...
je commence à me poser pas mal de questions sur moi même...
demain soir j'essai de pas prendre mon neuro..
je prend de la quetiapine 300 mg retard tout les soirs depuis 9 mois.. utilisé comme stabilisateur de l'humeur suite à une sorte de décompensation ? (je pense)
depuis un moment j'ai envie de diminuer et d'arrêter de prendre ce médicament, je me sent vraiment mieux et j'ai repris ma vie en main.
j'en ai parler à ma psy il y a une semaine mais elle pense que c'est pas le moment (elle me connais pas super bien non plus... je l'ai vue 3 fois, j'ai eu un changement de psy il y a peu de temps)
du coup j'hésite entre deux options
sevrage brutal : ( je n'ai que des comprimés retard de 300mg donc je peux pas les casser je pense) sinon j'ai des reserve de 25mg pas retard.. donc moyen de tempo avec du 25 les premiers jours..
option deux : attendre et convaincre ma psy, puis faire une baisse progressive en douceur
je voulais ne pas le prendre ce soir et voir ce qui se passe... mais sans trop savoir pourquoi, je l'ai pris...
je crois que juste le fait de penser à ne pas le prendre m'a stressé, et du coup j'ai bu 4 bières sans alcool et j'ai envie de fumer 3 tonnes de CBD...
un peu saoulé d'être abstinent, je me suis fait 2 douilles de tabac ce soir...
je commence à me poser pas mal de questions sur moi même...
demain soir j'essai de pas prendre mon neuro..
Dernière modification par joule (29 mars 2018 à 23:17)
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#2
- AlienMaster
Nouveau Psycho
- 30 mars 2018 à 11:41
Tu vas souffrir niveau sommeil, un conseil descend doucement.
Je viens de m'en taper un sur plusieurs semaine ça n'a pas été facile mais avec une béquille pour le sommeil ça c'est bien passer.
Passe pas de 300mg à rien, moi le protocole de sevrage à été un peu brutale et rapide mais nécéssaie car physiquement j'en pouvais plus de ce médoc bien pourrie, 150mg 5jours 100mg 5jours 50mg 5jours puis un trucs pour dormir (immovane+xanax) pendant 1 mois et plus rien.
Je viens de m'en taper un sur plusieurs semaine ça n'a pas été facile mais avec une béquille pour le sommeil ça c'est bien passer.
Passe pas de 300mg à rien, moi le protocole de sevrage à été un peu brutale et rapide mais nécéssaie car physiquement j'en pouvais plus de ce médoc bien pourrie, 150mg 5jours 100mg 5jours 50mg 5jours puis un trucs pour dormir (immovane+xanax) pendant 1 mois et plus rien.
Dernière modification par AlienMaster (30 mars 2018 à 11:44)
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#3
- joule
Nouveau membre - 30 mars 2018 à 17:12
ok, merci pour ta réponse et tes conseils ! je vais donc attendre pour faire un sevrage avec baisse..
mais c'est vrai que ce médicaments est ultra chiant... je ressent pas beaucoup d'émotions, il me faut presque 10h de sommeil par nuit tellement ça me casse, et j'ai vraiment de la peine à me réveiller.. sans compter que j'ai pris 10 kg... et les effets sur le coeur m'inquiètent un peu... j'ai lu que ça double le risque de mort subite à cause de l'intervalle qtr ...
mais c'est vrai que ce médicaments est ultra chiant... je ressent pas beaucoup d'émotions, il me faut presque 10h de sommeil par nuit tellement ça me casse, et j'ai vraiment de la peine à me réveiller.. sans compter que j'ai pris 10 kg... et les effets sur le coeur m'inquiètent un peu... j'ai lu que ça double le risque de mort subite à cause de l'intervalle qtr ...
Dernière modification par joule (30 mars 2018 à 17:24)
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#4
- AlienMaster
Nouveau Psycho - 30 mars 2018 à 23:00
joule a écrit
ok, merci pour ta réponse et tes conseils ! je vais donc attendre pour faire un sevrage avec baisse..
mais c'est vrai que ce médicaments est ultra chiant... je ressent pas beaucoup d'émotions, il me faut presque 10h de sommeil par nuit tellement ça me casse, et j'ai vraiment de la peine à me réveiller.. sans compter que j'ai pris 10 kg... et les effets sur le coeur m'inquiètent un peu... j'ai lu que ça double le risque de mort subite à cause de l'intervalle qtr ...
OUAI cernes,bide,constipation,tremblements... sans compter comme tu dis le parfum insipide de la vie.
Hn
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#5
- groovie
Adhérent
- 30 mars 2018 à 23:09
Et du coup pour tes décompensation , tu va faire comment?
c'est un trouble chronique ou non?
c'est un trouble chronique ou non?
Analyse de produits psychoactifs aux effets indésirables ou inhabituels et de manière anonyme, gratuite et par courrier. modos@psychoactif.org
https://www.psychoactif.org/sintes
Compte inactif!
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#6
- joule
Nouveau membre - 31 mars 2018 à 00:53
je sais pas exactement si c est chronique ou non, en général ça a toujours été induit par les mélanges de substances... donc à voir
sinon pas pris mon médicament ce soir j ai fumer un peu de cbd et pris un comprimé de seroquel 25mg a voir si j arrive à dormir
sinon pas pris mon médicament ce soir j ai fumer un peu de cbd et pris un comprimé de seroquel 25mg a voir si j arrive à dormir
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#7
- Newton
Nouveau Psycho
- 31 mars 2018 à 02:22
Salut, je crois que tu devrais écouté ta psy et attendre qu'elle trouve le bon moment pour diminuer et faire le sevrage.
Il n'est pas rare de voir des gens sous AD se sentir beaucoup mieux peu de temps après le début du traitement (2-3 mois) mais il y a souvent une rechute quand le traitement est arrêté trop tôt.
Pour un traitement AD il vous souvent au minimum plus de 6mois à un an de traitement pour que le personne soit realement prêtre pour l'arrêt du traitement.
Même si la quétiapine est un antipsychotique il est souvent utilisé comme AD comme dans ton cas.
Il n'est pas rare de voir des gens sous AD se sentir beaucoup mieux peu de temps après le début du traitement (2-3 mois) mais il y a souvent une rechute quand le traitement est arrêté trop tôt.
Pour un traitement AD il vous souvent au minimum plus de 6mois à un an de traitement pour que le personne soit realement prêtre pour l'arrêt du traitement.
Même si la quétiapine est un antipsychotique il est souvent utilisé comme AD comme dans ton cas.
“La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent.”
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#8
- joule
Nouveau membre - 31 mars 2018 à 02:27
oui je pense que je vais me résoudre à attendre.. impossible de dormir sans pour l instant
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#9
- AlienMaster
Nouveau Psycho - 02 avril 2018 à 09:00
Oui c'est l'un des plus gros problèmes avec ce médoc, les gens n'arrivent plus à dormir à l'arrêt.
Passer de 300 à rien c'est chaud, demande des cachets doser à 50mg et diminue lentement.
C'est un piège à rats ce médoc.
Mais dis toi qu'a la fin du tunnel vient la lumière, même si tu vas souffrir au début, tu vas retrouver le plaisir des vrais nuits réparatrice et réveil en douceur.
C'est aussi à toi d'estimer la nécessiter ou non de continuer ton traitement, les psy ne prennent pas de risque par ce qu'ils ne veulent pas de problème si ça tourne mal.
Diminue lentement te permettra de voire comment tu réagis.
Passer de 300 à rien c'est chaud, demande des cachets doser à 50mg et diminue lentement.
C'est un piège à rats ce médoc.
Mais dis toi qu'a la fin du tunnel vient la lumière, même si tu vas souffrir au début, tu vas retrouver le plaisir des vrais nuits réparatrice et réveil en douceur.
C'est aussi à toi d'estimer la nécessiter ou non de continuer ton traitement, les psy ne prennent pas de risque par ce qu'ils ne veulent pas de problème si ça tourne mal.
Diminue lentement te permettra de voire comment tu réagis.
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#10
- Délicate Exploratrice
Suivez le lapin blanc
- 25 décembre 2018 à 12:24
Salut !
Je comprends ton ras-le-bol ! C'est super chiant de devoir avaler des trucs pareils (j'en avale depuis 6 ans). C'est normal comme réaction.
En plus, c'est logique : tu te sens mieux alors pourquoi continuer de prendre des médocs ?
Mais n'oublie pas que ce sont ces médocs qui ont aidé à ce que tu ailles mieux.
Alors, perso, je ne crois pas que tu aies besoin de "convaincre" ta psy ; surtout qu'elle sera pas encline à entamer un sevrage pour quelqu'un qui adopterait un discours plutôt radical.
Je te conseillerais de lui dire encore une fois que tu vas mieux, ajouter qu'il t'est difficile de prendre ce médicament (surtout à une telle dose (c'est pas rien 300mg)) et que tu aimerais qu'elle te conseille sur le protocole à suivre pour la diminution.
Si elle est pas trop dans sa tour d'ivoire, elle entendra que tu as bel et bien l'intention de diminuer et que tu souhaites sa collaboration. Ça peut même être un très bon départ de confiance mutuelle et donc de thérapie "utile".
Si elle ne veut rien entendre, ça pose d'autres questions.
Tu peux m'écrire en MP, si tu veux. ;-)
Je comprends ton ras-le-bol ! C'est super chiant de devoir avaler des trucs pareils (j'en avale depuis 6 ans). C'est normal comme réaction.
En plus, c'est logique : tu te sens mieux alors pourquoi continuer de prendre des médocs ?
Mais n'oublie pas que ce sont ces médocs qui ont aidé à ce que tu ailles mieux.
Alors, perso, je ne crois pas que tu aies besoin de "convaincre" ta psy ; surtout qu'elle sera pas encline à entamer un sevrage pour quelqu'un qui adopterait un discours plutôt radical.
Je te conseillerais de lui dire encore une fois que tu vas mieux, ajouter qu'il t'est difficile de prendre ce médicament (surtout à une telle dose (c'est pas rien 300mg)) et que tu aimerais qu'elle te conseille sur le protocole à suivre pour la diminution.
Si elle est pas trop dans sa tour d'ivoire, elle entendra que tu as bel et bien l'intention de diminuer et que tu souhaites sa collaboration. Ça peut même être un très bon départ de confiance mutuelle et donc de thérapie "utile".
Si elle ne veut rien entendre, ça pose d'autres questions.
Tu peux m'écrire en MP, si tu veux. ;-)
"- J'ai jamais dit qu'c'était logique !
- Ah ben vous avez bien fait !"
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