Je préfère le dire, je n’ai pas voulu tenter une expérience sur moi. J’ai juste installé un moment dans ma vie, un peu chaotique, de la
mdma, un peu le psilo (sous forme liquide).
Aujourd’hui je n’en prends plus et je ne compte pas en reprendre pour différentes raisons. Je suis plutôt dans une phase de no drog pendant quelque temps, et si prise il y aurait elles seront minimalistes (déjà testé), c’est-à-dire au dose minimale et sans
redrop. Je fais exactement la même chose avec l’alcool, au lieu de m’enfiler par exemple quatre pintes de bière ou 6 verres de vin (simple exemple), j’en prends un de verre de vin, et je laisse monter, en somme j’analyse un peu les effets, puis un second verre et je m’arrête. Passons.
La consommation de
mdma aura été un peu sous une forme pyramidale. Doucement et de plus en plus intense en dépassant les doses et en ne respectant pas la
RDR, puis redescente pour finir sur un petit 80mg qui finalement aura été très bien apprécié (ce malgré une prise deux semaines avant).
Je le redis mais que de la
mdma cristal testé en
Id-Test et de bonne qualité. Sur le DM.
Pendant ces prises (entre une et deux semaines d’arrêt…don
RDR nulle) peu d’alcool. A ce propos les soirées les plus difficiles furent avec
alcool, les autres au Perrier furent aussi belles et plus claires. L’alcool m’aura influencé sur mon comportement : moins maîtrisé. Heureusement la
mdma ne rend pas agressif, par contre associé avec l’alcool tu te désinhibes trop je trouve, j’ai moins aimé.
Pendant ces quatre mois, j’avais des compléments alimentaires de deux sortes :
5-htp à 200mg/jour jours pris toujours à jeun (pour éviter les compétiteurs d’acides aminés)
Une alimentation saine (peu d’alcool, légumes fruits classique) Pendant les prises souvent de la vitamine C, et Acide ALA, et même parfois du jus perso d’orange ou pamplemouse gingembre frais, et même une fois grosse cuillérée de curcuma et poivre noir. Tous ceci pour la partie antixoydant.
Juste une parenthèse, je suis plus dans l’alchimie avec quand même des notions de vérités peut-être relatives à savoir que tel produit possède des propriétés antixoydantes. Je ne saurai pas répondre plus que ça.
Du sport de toute façon, ça va de la nage à du truc plus intensif (comme un entraînement de boxe). J’avoue qu’au fil des mois l’endurance fut plus compliquée, et l’intensité difficile.
La chose qui m’a fait le plus peur :
La perte de poids. Même si « grâce » à ces prises j’ai perdu pas mal de poignets d’amour, de ventre, je suis passé quand même de presque 78 à 74,5 (rien de bien méchant mais pour moi oui). Clair que la
mdma est anorexigène, elle
coupe l’appétit et vous fait moins manger. Pour pallier au moment où je n’avais pas faim (impossible d’avaler quoi que ce soit), j’avais de la Whey (Proteine Totale exactement) et bio (ce qui évite les whey fromagères, 90% du marché), d’une marque connue et réputée en Belgique, une autre en France. Bref, pas faim ? Un shaker de protéine (loin du 5-http), et parfois avec de la poudre de patate douce (origine France, bio) ou d’Avoine. Ca cale et permet à votre corps d’absorber au moins des nutriments plutôt que rien. Et des omega 3.
Ceci a un coût… mais au final le coût de votre santé n’est pas à calculer. Jamais. Puis une soirée
mdma, si vous ne buvez pas c’est la moins chère du marché ?
Résultat je n’ai eu un aspect « maigre », plutôt mince et les muscles n’ont pas été bouffé. Plus la graisse (avec le sport mais ça n’est pas suffisant comme explication). Je crois difficilement à l’effet brûleur de graisse, il parait que c’est impossible qu’un élément ingéré brûle des graisses.
Bref juste pour dire que pour éviter cette chute de poids et tout de même manger, l’alternative des protéines de lait ou même végétales en shaker est à mon avis un bon moyen de prévention.
Coté psychisme, quasi jamais de
descentes… sinon vers la fin, juste des petits moments d’émotion caractéristique de la
descente de
mdma, ce yoyo où l’on est émotif pour un rien, un peu fatiguant tout de même, j’en avais assez, être plus stable c’est quand même très appréciable...
Peu de fatigue, je récupérai très rapidement en deux jours.
L’aspect positif de mes prises qui sont arrivées dans un moment compliqué de ma vie soit une séparation assez difficile (plus dans la gestion que dans les sentiments) car avec enfants etc, aura été une grosse perfusion en empathie, un effet « ouverture des portes à émotions » que j’avais un peu fermées. Bref un lâcher prise franchement bienfaisant. Je continue le 5-http qui apparemment aurait un effet
AD (ISRS), à voir.
L’expérience en soi de la
mdma, je la connaissais depuis les années 90, mouvance techno. Par contre j’ai plus pointé la prise sur des moments en solo et uniquement en mode bar en compagnie, pas en teuf. Avec beaucoup d’écriture à la clef.
La
psilocybine elle, se rapprochant un peu de l’effet
mdma mais en plus incontrôlable, et plus spirituel aussi (mystique exactement) ne permet pas d’écrire (impossible !!!), par contre elle est évidemment bien plus psychédélique. Je l’ai associé un soir avec de la
mdma, la
md canalise plus l’effet empathie et bonheur d’être soi (moins de variation), mais la
psilocybine domine largement. Cette combinaison est pas mal.
Selon les témoignages ici que j’aimais bien lire (j’oublie certains des miens écris sous défonce…) les
taz ou excta sont quand même plus souvent porteur d’effets non souhaités (mélanges très probablement) alors que la
mdma en cristaux, que tu pèses toi-même et que tu stockes dans des pilules permettra des effets toujours identiques.
Il y a eu des effets courts sur la libido, moins expressive les jours suivants voire semaine, un peu calmé (sauf lors des prises, là c’était +++), le fameux zguègue plus relâche, heureusement c’est vite revenu. Mais plus prononcé : un orgasme atténué, moins puissant après les prises, ça c’était moins cool, si je vous parle en mode trivial, tu envoies la purée mais ça n’est pas l’extase, juste un plaisir assez banal.
Pour terminer, dire qu’une bonne
RDR est fondamentale, hyper importante doit être diffusée, ensuite certes elle sera plus ou moins respectée mais elle doit être centrale, la référence, plutôt que rien du tout. Ceci permet d’avoir un centre de gravité et de mieux connaître les zones de vulnérabilité et les zones dangereuses. On est à l’opposé de la morale rigide (il faut faire cela et pas ça), vous êtes vraiment dans le spectre du modéré, du plus fort et de l’intensif où se glisseront aux extrêmes l’inutile (car aucun effet) et le dangereux voire le mortel.
Ce qui différencie une bonne
RDR et la morale de l ‘interdiction et coercitive, c’est que l’une vous éduque et implique votre responsabilité et surtout une bienveillance envers vous-même et votre entourage, elle vous respecte en tant qu’amateur de drogue, de fêtard et en tant que personne raisonnable, sinon comme un individu qui peut aussi être dans le marasme d’une existence douloureuse et en souffrance. Ca n’est plus le gendarme qui vous dit quoi faire et sanctionne, mais le soignant qui vous protège et ne juge pas.
Parfois évidemment on doit aussi se protéger de l’autodestruction, mais dans ce cas c’est un autre problème.
Allez, bonne route à tous et prenez-soin de vous.
Ps : le titre devrait être "après 3 à 4 mois de
mdma"
Dernière modification par Zarathoustra (20 août 2018 à 11:04)