[ Arrêt & Sevrage ]
Boire au cours d'un sevrage alcoolique

#1 
bitume homme
Nouveau membre France
04 juin 2018 à  10:45
Bonjour.

Je voulais savoir si quelqu'un ici sait si, en buvant un verre alors qu'on a entamé un sevrage annule pour autant tous les efforts déjà fournis. En quelque sorte, est ce que ça ramène complètement notre dépendance physique à la case départ?

Imaginons un sevrage sur 10 jours.

Jour 1: 0
Jour 2: 0
Jour 3: 1 UA
Jour 4: 1 UA
Jour 5 à 10: 0

À votre avis, doit on considérer que du coup le sevrage n'aura commencé qu'a partir du jour 5? Alors qu'on en a bien chié déjà pendant plus de 4 jours (1 verre étant insuffisant pour faire disparaitre les symptômes de sevrage)?

Merci

Dernière modification par bitume (04 juin 2018 à  10:47)

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#2 
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psychodi homme
Pour ma santé :5 weed et j'les fume par jour France
04 juin 2018 à  11:15
salut bitume

je me permets un début de réponse, en précisant bien de la place d'où je te parle : celle de quelqu'un qui a vu les autres, plein d'autres, s'arrêter de boire (je n'ai pas moi même de souci avec l'alcool...moi c'est la canna, ma dépendance)

de ce que j'en ai compris, le sevrage de l'alcool est très physiologique durant les 10 premiers jours
ça dépend de la gravité de l'alcoolodépendance au moment de la démarche : plus la dépendance physique est grande plus les symptômes seront forts et longs

dans ton exemple : le sevrage dure 10 jours, avec reprise modérée durant les jours 3 et 4...j'aurais tendance à dire que derrière, il reste quand même 6 jours, ce qui est suffisant pour que le sevrage soit bien amorçé voire complet...en gros, le "vrai" sevrage ne commence qu'au jour 4 en fait...
si tu en chies les 4 premiers jours, c'est que les symptômes apparaissent mais qu'ils sont maintenus un peu en stand bye parce que tu reconsommes mais pas assez pour que les symptômes disparaissent totalement...une sorte d'entre deux qui doit être bien désagréable j'imagine...

la seule image qui me parle pour tenter de cerner ce qu'est la dépendance à l'alcool, c'est celle de la cicatrice : tant que tu bois, elle saigne. Si tu t'arrêtes, ça cicatrise tout doucement mais ça gratte (parfois fort)...Et suffit que tu grattes un peu pour que ça resaigne rapidos...peu de gens, dans ce que JE constate, arrive, à réguler ensuite sans que ça se remette à pisser le sang un jour ou l'autre...

tu trouverais sûrement des explications plus médicales sur les sevrages de l'alcool auprès d'un médecin addictologue, dans un CSAPA par exemple (si tu n'y vas pas déjà)

amicalement

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#3 
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Dégun homme
notre drapeau rouge est noir
04 juin 2018 à  11:19
Salut,

A mon avis non.
Je ne pense pas qu'on puisse être dépendant avec un verre par jour, donc ça ne devrait pas entretenir la dépendance physique.
Le plus dur c'est de rester à un verre pour moi.
Si tu arrive à te limiter à un seul verre en plein sevrage c'est cool. Perso c'est au bout du 2ème que je commence à avoir "soif"...
Donc je bois plus au quotidien, au bout d'un moment c'est moins frustrant que de me limiter quand j'ai commencé.

Bravo en tout cas

Dernière modification par Dégun (04 juin 2018 à  11:21)


Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existées ne saurait être que fortuite.

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#4 
bitume homme
Nouveau membre France
04 juin 2018 à  11:32
Merci pour votre rapidité et vos deux points de vue.

Pour vous situer, j'en suis à jour 4.
Hier soir (donc jour 3) j'ai découvert deux bières dans le frigo. Un oubli car j'avais fais attention à enfermer à clé tout l'alcool de la maison et à confier la clé à mon mari qui est parti en voyage pour une semaine. J'avais aussi fait toutes les courses de la semaine pour n'avoir aucune excuse d'aller me balader au supermarché.

Mais j'ai pas pu résister à cette bière. Je l'ai siroté comme du petit lait entre 19h et 23h.

Bref on est jour 4 et il me reste encore la 2eme bière. Je voudrais tellement pouvoir la jeter, mais je panique à cette idée.

Je m'inquiète pas encore trop à ce stade, mais si je bois cette bière et que je n'arrive pas à m'empêcher d'aller au magasin la c'est mort j'aurais fait tout ça pour rien.

Dernière modification par bitume (04 juin 2018 à  11:35)

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#5 
Anonyme1756
Invité
04 juin 2018 à  11:55
Bonjour bitume,

Cela dépend comment tu te positionnes par rapport à ces consommations et quel est ton objectif.

Si ton objectif est l'abstinence totale, du moins pendant un moment, alors oui, on peut considérer que tu as rompu l'abstinence et qu'il faut reprendre la démarche à zéro. Ce qui n'empêchera pas que le sevrage physiologique aura déjà démarré et se poursuivra après ces 2 consommations, et éventuellement se prolongera un peu plus longtemps.

Ce n'est pas mauvais pour ton corps d'en quelque sorte atténuer le servrage avec ces 2 bières si cela ne t'entraîne pas plus loin, c'est sur le plan psychologique que cela repousse ton divorce d'avec l'alcool, enfin je le vois comme cela.

Je ne crois pas que cela ramène la dépendance physique à la case départ (sauf si tu buvais 1 bière par jour autrefois), mais la dépendance physique c'est une courte période comparée à la dépendance psychologique... Au départ tu dois lutter contre les deux: les manifestations du sevrage et rompre les habitudes et associations.

Bon courage,

ILE
 

#6 
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psychodi homme
Pour ma santé :5 weed et j'les fume par jour France
04 juin 2018 à  12:00

Dégun a écrit

Je ne pense pas qu'on puisse être dépendant avec un verre par jour, donc ça ne devrait pas entretenir la dépendance physique.

je partage ton avis, Dégun, on peut ne pas être dépendant en ne buvant qu'un verre par jour

mais il me semble que là, il s'agit pour bitume de reconsommer PENDANT qu'elle essaye d'arrêter (ce qui constitue en soit un paradoxe, déjà...qui interroge sur le projet en lui-même :pourquoi vouloir arrêter alors ?)

ma réponse était sur l'aspect physiologique de la dépendance à l'alcool et sur le sevrage : ça souffre pas trop l'ambivalence ce genre de problème à ce que j'en ai constaté.

Soit tu stoppes et tu te sevres (et tu reprends après éventuellement ou alors tu reste "abstinent"), soit tu consommes...en tous cas, pour les gens très dépendants, ça semble fonctionner en binaire : tu bois (beaucoup) ou tu bois pas (du tout) mais la modération est périlleuse voire impossible...

bitume : as-tu consulté un addictologue pour faire le point sur ton degré de dépendance ? parce que ça peut aider pour avoir un projet qui fonctionne...

amicalement


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#7 
bitume homme
Nouveau membre France
04 juin 2018 à  12:03
Merci.

Oui je vise l'abstinence totale et pour aussi longtemps que possible.

J'en étais à + de 20 UA/jour avant de démarrer mon sevrage.

Mon sevrage précipité c'est à cause de mon nouveau psy. Ça fait un an que j'essaie d'avoir un rendez-vous. J'ai enfin pu le voir la semaine dernière et il m'a redonné un rendez-vous en me posant un ultimatum : si je suis pas sevré d'ici là il refusera de me suivre!

Concernant mon rapport à l'alcool, depuis quelques années c'est mon anxiolytiques. C'est pour ça que j'ai besoin de ce psy.

Les addicto j'en ai vu deux, et deux psy aussi. Tous les 4 des marionnettes des laboratoires lundbeck. Pas de bonnes expériences avec leurs supers traitements.

Dernière modification par bitume (04 juin 2018 à  12:09)

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#8 
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psychodi homme
Pour ma santé :5 weed et j'les fume par jour France
04 juin 2018 à  12:21
salut

à 20UA par jour, tu as probablement une dépendance physique forte alors...après ça dépend si tu consommes comme ça depuis 1 an ou depuis 10...

curieux, comme exigence, l'abstinence, de la part d'un psychiatre...il ne sait pas que ça peut être mission impossible pour certaines personnes sans aide médicale ? voire dangereux même (délirium tremens, risques d'épilepsie de sevrage) ?

ça a l'air de te foutre une pression d'enfer en tous cas

si tu as vu des addicto et qu'on a cherché à te coller du Selincro (sans succès peut-être), je comprends ta déception

bon courage pour la suite

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#9 
Anonyme1756
Invité
04 juin 2018 à  12:27
Je vais aller dans le sens de psychodi.

Cela faisait des années que raisonnablement je me disais qu'il fallait que je diminue ma consommation d'alcool, et cela marchait sur certaines périodes, mais les habitudes ses maintenaient au final.

J'ai arrêté sans l'avoir programmé suite à une première abstinence de 5 jours qui dans mon esprit au départ n'avait pour objectif que de me rebaser sur une consommation beaucoup plus faible de type recommandations OMC.

Quand j'ai réalisé que je me tapais un sevrage alcoolique j'ai eu envie d'aller beaucoup plus loin dans le rebasage, jusqu'à décider de ne plus consommer à la maison, ce qui a été clé. Sans compter qu'entre temps mon regard sur l'alcool et ses conséquences a beaucoup évolué: ce qui me semblait insignifiant au départ, comme un ou deux verres par jour, me semble aujourd'hui très mauvais pour la santé. Du moins pour la mienne.

L'étape suivante a été de ne plus avoir envie d'alcool, de ne plus associer l'ivresse très légère à un état souhaitable ou positif. Pour moi cela s'est fait naturellement, en me déshabituant de l'alcool, en me réhabituant à la sobriété jusqu'à en venir à aimer la sobriété.

C'est donc progressivement que j'en arrive (à huit mois aujourd'hui) à une abstinence quasi-totale choisie, non-imposée et raisonnée.

Il est possible que de ne pas avoir arrêté le tabagisme m'ait été d'une grande aide, c'est donc difficile de comparer avec la situation d'une autre personne avec des addictions différentes. Il est aussi fort vraisemblable que mon tabagisme ait potentialisé les effets indésirables de l'alcool ce qui rendait son arrêt d'autant plus souhaitable et appréciable. Il est encore plus vraisemblable que le tabagisme ait ralenti mon rétablissement ou continue de l'entraver...

En résumé, je ne crois pas nécessairement à l'abstinence totale comme objectif mais j'y crois comme moyen de reprendre le contrôle de ses consommations.
D'ailleurs déjà dans le passé le seul moyen que j'avais de reprendre un peu le contrôle c'était de ne pas acheter d'alcool quand je n'en avais plus et de faire des breaks de 3, 4 ou 5 jours, donc des abstinences temporaires, car me limiter à un ou deux verres cela m'était presqu'impossible sauf circonstances exceptionnelles, c'était systématiquement au moins 3 ou 4.
 

#10 
bitume homme
Nouveau membre France
04 juin 2018 à  13:18
Merci pour vos avis.

Il est très réticents à me prescrire un AD tant que je ne maîtrise pas ma conso et je lui en suis reconnaissant et c'est pour ça que je lui fais confiance. J'ai déjà fait 2 AD en buvant énormément et c'était pas agréable du tout.

Il m'a fortement conseillé un sevrage en clinique ou au pire en hôpital de jour mais j'ai refusé donc il m'a prescrit le protocole habituel: benzo+ vitamines.

C'est mon 5 sevrage, dont 2 chez moi et deux en clinique. À chaque sevrage les symptômes sont de pire en pire, et en plus la ça fait à peine 3 mois que j'ai rechuté et 1 mois que j'en suis à +20 UA. Ma dépendance physique doit être très importante. De plus ces 2 dernières fois on me traité avec du Seresta. Ça a peut être un rapport. C'est beaucoup plus dur qu'avec le valium pour moi. Avec Seresta je fais le yoyo toute la journée. Avec valium j'étais défoncé toute la journée mais au moins c'était stable.

Quand au Selincro je ne sais pas si c'est efficace. Pour moi ça a été immédiatement efficace pour presque m'envoyer aux urgence si j'avais été en mesure d'appeler les secours. J'ai gardé des séquelles de cette expérience horribles pendant des mois.

Dernière modification par bitume (04 juin 2018 à  13:19)

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#11 
avatar
psychodi homme
Pour ma santé :5 weed et j'les fume par jour France
04 juin 2018 à  13:29

bitume a écrit

Il est très réticents à me prescrire un AD tant que je ne maîtrise pas ma conso et je lui en suis reconnaissant et c'est pour ça que je lui fais confiance. J'ai déjà fait 2 AD en buvant énormément et c'était pas agréable du tout.

alors je comprends mieux son exigence...même si elle semble intenable

bitume a écrit

Il m'a fortement conseillé un sevrage en clinique ou au pire en hôpital de jour mais j'ai refusé donc il m'a prescrit le protocole habituel: benzo+ vitamines.

donc il a bien mesuré ton degré de dépendance...mais il exige pourtant la sobriété...va comprendre

bitume a écrit

C'est mon 5 sevrage, dont 2 chez moi et deux en clinique. À chaque sevrage les symptômes sont de pire en pire, et en plus la ça fait à peine 3 mois que j'ai rechuté et 1 mois que j'en suis à +20 UA. Ma dépendance physique doit être très importante. De plus ces 2 dernières fois on me traité avec du Seresta. Ça a peut être un rapport. C'est beaucoup plus dur qu'avec le valium pour moi. Avec Seresta je fais le yoyo toute la journée. Avec valium j'étais défoncé toute la journée mais au moins c'était stable.

ta dépendance EST importante

Seresta ou Valium sont les 2 benzo indiquées dans le sevrage de l'alcool...les effets peuvent être différents mais l'essentiel, c'est de tamponner autant que faire se peut les symptômes de manque...le Seresta est plus protecteur pour le foie que le Valium à ma connaissance donc si on te le prescrit désormais, c'est peut-être que ton foie est abîmé...

le fait que les sevrages soient "de pire en pire" ça aussi je l'ai vu à plusieurs reprises : ce que j'ai compris, c'est que plus tu avances dans la dépendance plus ton organisme réagit fort à l'arrêt...(j'avais même vu un gars, il était malade dès qu'il buvait ...mais aussi très malade dès qu'il cessait de boire...un enfer...)

bitume a écrit

Quand au Selincro je ne sais pas si c'est efficace. Pour moi ça a été immédiatement efficace pour presque m'envoyer aux urgence si j'avais été en mesure d'appeler les secours. J'ai gardé des séquelles de cette expérience horribles pendant des mois.

c'est que tu fais partie des gens qui ne tolèrent pas du tout les effets secondaires de ce médicament alors...c'est "efficace" sur certains et pas d'autres, là encore, va savoir pourquoi...

bon courage pour la suite


il y a des jours étranges
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#12 
Anonyme1756
Invité
04 juin 2018 à  16:50
bitume,

Vue la situation que tu décris, ne te tracasse pas pour une ou deux bières. Tant que tu restes déterminé à suivre le parcours proposé par ton médecin, tout va dans le bon sens. 

Sûrement a-t-il jugé que tu avais besoin d'une impulsion venant de l'extérieur (son exigence) pour créer le déclic te permettant de t'engager dans la bonne voie.

Je te souhaite vraiment de réussir dans la durée cette fois-ci et de pouvoir faire le travail de fond avec ton psy qui te tiendra éloigné de la rechute.

ILE
 

#13 
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Dégun homme
notre drapeau rouge est noir
05 juin 2018 à  13:40
Salut,

Anonyme1756 a écrit

ce qui me semblait insignifiant au départ, comme un ou deux verres par jour, me semble aujourd'hui très mauvais pour la santé. Du moins pour la mienne.

L'étape suivante a été de ne plus avoir envie d'alcool, de ne plus associer l'ivresse très légère à un état souhaitable ou positif. Pour moi cela s'est fait naturellement, en me déshabituant de l'alcool, en me réhabituant à la sobriété jusqu'à en venir à aimer la sobriété.

Pareil. Surtout qu'en étant objectif avec le recul les gueules de bois interminables faut vraiment aimer...

C'est trop bon de se réveiller pas trop tard et frais le week-end. On peut profiter de la journée pour faire autre chose qu'une convalescence sous ibuprofène...
Le plus dur c'est au début: justement quoi faire le soir, le week-end (je cherche encore...)?

@ Bitume: Tu bois ta bière/jour pourquoi? Parce que t'as envie ou que tu ne te sens pas bien sans?

Contre les craving parait que le N.Acétylcystéine (sans ordonnance) peut-être efficace à doses élevées (2400Mg de mémoire).
Perso j'ai testé, j'ai fini la boite de 150, j'ai pas ressenti quelque chose de spécial, mais bon, j'ai quand même réussi à stopper.

Au début j'ai essayer de me raisonner, genre 2 bières (1664) max, mais ça m'obligeait à stopper quand ça commençait à monter. J'ai résisté 2 mois comme ça mais c’était trop frustrant.
Du coup je préfère rien boire. C'était long mais ça me manque plus (ça fait presque 5 mois).

Je me suis rabattu sur le shit à volo...roll


Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existées ne saurait être que fortuite.

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#14 
bitume homme
Nouveau membre France
07 juin 2018 à  16:02
Bonjour et merci à tous pour vos réponses. Pour conclure, pour moi ces deux bières "accidentelles" n'ont pas eu d'effet sur mon sevrage, n'ont pas stoppé les symptômes de sevrage et ne semblent pas avoir rallongé mon sevrage car j'en suis au 7eme jour et ça touche à sa fin. J'en suis à la phase de réduction progressive du Seresta pour les 7 prochains jours jusqu'à arrêt.


Donc mon conseil, si je peux me permettre, si vous avez un petit accident de parcours en cours de sevrage ne stressez pas. Tant que c'est une petite quantité et que c'est une ou deux fois max, ça ne changera rien au chemin parcouru et votre sevrage suivra son cours comme prévu.

D'ailleurs, le personnes qui sont tres dépendantes et qui du jour au lendemain diminuent de moitié leur consommation, vont de toute manière se retrouver en sevrage, même si elles n'arrêtent pas complétement. C'est désagréable mais il faut le voir d'un bon œil.

Cela dit, si ce jour là vous rebuvez la même quantité qu'avant le début de votre sevrage ça pourrait être tout à fait différent.

Bonne chance

Dernière modification par bitume (07 juin 2018 à  16:09)

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#15 
Anonyme1756
Invité
07 juin 2018 à  19:04

bitume a écrit

Bonjour et merci à tous pour vos réponses. Pour conclure, pour moi ces deux bières "accidentelles" n'ont pas eu d'effet sur mon sevrage, n'ont pas stoppé les symptômes de sevrage et ne semblent pas avoir rallongé mon sevrage car j'en suis au 7eme jour et ça touche à sa fin. J'en suis à la phase de réduction progressive du Seresta pour les 7 prochains jours jusqu'à arrêt.

super cela se présente bien!

 

#16 
avatar
Emanon femme
Nouveau membre Belgique
10 juin 2018 à  15:14
Pour ma part, chaque fois que j'essaye de diminuer, le moindre stress vient augmenter ma consommation, je dois passer des examens donc je suis déjà à passé deux bouteilles de vin.

Je me sens mal, je sais que j'ai les capacité de mieux faire, mais je fonce dans la vinasse dès que je me sens mal.

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