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Courgette a écrit
C'est vrai Marla, je n'avais pas vu ça sous ce point de vue… :Qu'il risquait au bout d'un moment de devenir "honteux" de ce qu'il fait et de l'argent emprunté...Quitte à ne plus donner de nouvelles!
Je ne veux surtout pas perdre le contact.
Ben chacun a ses propres reactions, mais qd je consomme trop svnt, que je fais de la merde financierement ou autre, c'est clqir que je suis bcp moins joignable pour la famille.
Et c'etait par culpabilité, surtt pas que je m'en foutais.
Au contraire je pensais tt les jours a ma mere car je culpanilisais ou pensais la decevoir....
Bref oui l'important est de garder le contact pour le soutenir au mieux (mais aussi accepter que la relation se distande par moment : dans bcp de cures tt contact est interdit le 1er mois, mm de la famille proche, des enfants ...).
Et pour garder le plus de contact possible (car au dela de l'aide que tu veux lui apporter à lui, avoir svnt des nouvelles sert aussi a te rassurer, t'apaiser), il faut que vos relation soit le plus cool, sans jugement possible. Eviter tout ce qui peut parasiter la relation est a eviter. Et si jamais le sujet de la drogue devenait trop epineux, evitee d'en parler tt simplement....
Pour arreter, le crack n'a aucun substitut, c'est dur a arreter. A ma rigueur il y a le mucomyst qui est detourné de son indication premiere pour apaiser le craving.
Sinon les cures, ca implique une pause dans le travail tt ça, c'est pas evident a mettre en place.
De mere, les places en cure ne sont pas tjrs rapide. Tu peux pas claquer des doits et finir en cure le soir mm.
Tu choisis ton lieu de cure, en general le medecin qui te suit au csapa fait les dossiers avec roi et appuie ta candidature pour acceder a la cure.
Avec ou sans cure pour arreter, il faut changer de contexte, ça aide et fait bcp selon moi.
Si on ne peut pas carrement changer de ville, on efface les num des dealers voir on change de numero, on evite le contexte dans lequel on consomme habituellement (lieux, personnes...) ...
C'est vraiment pas facile car dans certains cas, l'arret passe par une «mort sociale» (au moins le temps de se recréer un enrourage).
Du coup tu peux mm pas sortir te changer les idées avc tes potes. Parfois....
Voila je crois que j'ai fait le tour, jspr que le pavé restera digeste...
Bises et restes dans cette approche super empathique, ton frère a de la chance de t'avoir.
Qd les proches assurent faut le souligner!
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Anonyme 218797 a écrit
Et pour garder le plus de contact possible (car au dela de l'aide que tu veux lui apporter à lui, avoir svnt des nouvelles sert aussi a te rassurer, t'apaiser), il faut que vos relation soit le plus cool, sans jugement possible. Eviter tout ce qui peut parasiter la relation est a eviter. Et si jamais le sujet de la drogue devenait trop epineux, evitee d'en parler tt simplement....
Merci merci, c'est exactement l'info que je voulais en postant sur ce forum. Je dois donc éviter de trop en parler, et rester "légère" dans les discussions. S'il veut se confier , il le fera.
Changer de contexte, il me dit qu'il essaie de le faire. Le Week-end passé, il l'a passé chez ma mère, justement pour s'éloigner de tous ses "amis". Et le vendredi soir, il m'a dit qu'il avait eu une dizaine d'appels de ses amis pour le rejoindre!! Heureusement qu'il s'était mis au vert. Mais c'est un être très sociable, passer par "une mort sociale "comme tu dis, je ne suis pas sûre qu'il en sera capable. J'en veux tellement à ses amis.
C'est marrant car ils sont tous comme lui, de 'jeunes cadres dynamiques' comme on dit. Je savais qu'ils consommaient de la cocaine, et cela ne me dérangeait pas, mais de là à la fumer…! Je ne savais pas que c'était devenu si banal le crack, du moins dans ce genre de milieux. Et j'ai cette impression qu'il nie le fait que c'est du crack, comme si pour eux le crack c'était différent, que c'était la drogue "de la rue"(sans jugement aucun, mais c'est l'image encore véhiculée quand on entend ce mot, au contraire de la cocaine, qui est une drogue "mondaine"). Mais pourtant pour moi c'est la même chose. Je travaille dans le secteur pharma, je connais ces substances, elles sont tellement addictives consommées de cette manière. Pourquoi avoir passé ce cap?
Je suis heureuse d'avoir lu ton témoignages et ton point de vue, j'en ai presque les larmes aux yeux d'en parler, surtout à des inconnus mais cela me fait du bien de voir de "l'autre côté de la barrière", sa manière de penser. Il doit prendre la décision seul, je ne dois donc pas le fliquer, mais juste le soutenir.
Si je vois qu'il ne s'en sort pas, je vais essayer de le convaincre d'aller à l'hôpital voir un addicto (je n'ai pas trouvé de système type CAPSA ici en surfant sur internet). Peut-être qu'il sera prêt pour ça.
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