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grenoble 38

Salut
Moi c'est Mélanie, 29 ans.
Je viens de Grenoble, et je me remet tout juste dans la came après 2 ans de répi. Cette fois, je me préserve un peu mieux : je me tiens à des petites quantités, je refuse de retoucher au subu (qui m'a gaché la vie pendant des années et qui a été si dur à arrêter... ) et j'essaie de ne pas me faire pote avec les gens que je fréquente pour en avoir. Histoire que ma vie ne tourne pas qu'autour de ça. Mais ressentir le manque ENCORE alors que j'avais enfin réussi à arrêter ça me fout les boules. J'ai trouvé un très bon plan pas cher, qualité et tjr dispo mais ça m'aide vraiment pas hmm

Ca fait déjà plusieurs fois que j'essaie de faire un sevrage, alors que je me limite à 0.5 ou 0.6 par jours (mais vraiment tous les jours) et c'est déjà trop dur. Je me suis transformée en petite nature!
Le fait que je fasse rien en ce moment je crois que ça m'aide pas.
Pour vous le sevrage est plutôt réussi quand vous faites quelque chose en même temps? genre taf? ou bien quand vous n'avez rien à faire justement?

DrSewart

Je n'ai jamais touché à l’héroïne (je suis sur les autres opioïdes), mais clairement il m'est beaucoup plus difficile de contrôler mes différentes consommations quand je ne travaille pas. Le moindre weekend prolongé est un calvaire, et pourtant je n'ai jamais été dépendant physiquement aux opiacés. L'addiction psychologique est tellement plus coriace.. je pense que chez moi elle ne disparaîtra qu'a condition d'un changement total de vie (mais je n'en ai aucun intention!)

pierre

Bonjour,

Je pense que tu te leurre !

Tu parles du subutex « si dur à arrêter » mais tu n’arrive pas non plus à arrêter l’heroine..

Ça s’appelle l’addiction. Peu importe l’opiacé.

Et puis encore une fois, le plus dure ce n’est pas l’arret, c’est de tenir des mois et des années après...

Tu te complique bien la vie en refusant une substitution.

Cordialement
Pierre

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