Salut,
Bon, alors le
sevrage dégressif n'a pas marché - surprise !!! -, je n'ai plus d'étizolam mais il me reste un peu de
clonazolam (au dosage inconnu, donc je fais extrêmement attention) et quelques plaquettes de séresta.
J'ai discuté de la situation avec ma psy, qui m'a proposé de voir cette semaine le psychiatre de l'établissement qui, et bien que ce ne soit pas son boulot, va m'aider pour mon
sevrage. C'est sympa, et bienvenu.
Le souci c'est qu'étizolam,
clonazolam... pour lui j'imagine que c'est du chinois et je me demande comment il va convertir et quelle posologie de prazépam ou de
diazépam il compte mettre sur l'ordonnance. Je sais que 1mg étiz = 10mg
valium mais ça s'arrête là, et vu mes consos des derniers jours je doute qu'il accepte de me passer à 150/200mg de prazépam ou 80/100mg de
valium. D'ailleurs, y a t'il une posologie maximum (AMM) pour ces deux molécules ? Y a t'il d'autres molécules qui se révèlent utiles lors des
sevrages de benzos ? Je pense surtout au deux suscitées mais il y en a peut-être d'autres... Le Tranxène a une demi-vie très longue aussi, il peut avoir son utilité
(joke)
Ensuite, ben c'est un psychiatre le mec, et je ne serais pas surpris qu'il me propose un
AD - et comme il va m'aider sur une question d'addictologie qui n'est normalement pas de son ressort, je me doute bien qu'en "échange" faudra que je fasse quelques concessions, et pas prendre mon ordo de benzos et dire bye bye.
Mais quand je vois la liste d'effets secondaires, que tous ou presque affectent les fonctions sexuelles (rarement en bien, et j'en ai pas besoin, merci), et que mes précédents essais ont été des échecs (avec le Norset j'ai manqué me suicider au bout d'une semaine, le
Seroplex m'a rendu mou, sans émotion, rien), j'ai un peu peur. Bon je cache pas que pour le fun je tenterais bien le
Prozac, vu que j'ai lu pas mal de témoignages sur le sujet et quand j'avais 10 ans on en parlait beaucoup dans les médias : la pilule miracle, les gens qui avaient développé une dépendance alors qu'Eli Lilly (le fabricant) avait promis qu'il n'y en avait pas, les gens qui avaient l'impression d'être une autre personne grâce à cette molécule...
Mais bref, je m'égare. Je suis éventuellement ouvert à l'idée de passer sous
AD (l'étizolam a un effet
AD et je le sentais bien, avec la désinhibition ça m'a beaucoup aidé, là je compense avec du
millepertuis mais rien à voir évidemment) mais voilà quoi, dans toutes les études cliniques il est démontré que seuls 1/3 des patients ressentent effectivement des effets
AD mais pour les autres, zeubi. Du coup, comment les psychiatres "choisissent" de prescrire tel ou tel
AD ? Quand je vois que le
Seroplex m'a transformé en larve alors qu'il est réputé être bien toléré par les patients, j'ai un peu peur. Je sais que la liste des
AD est assez longue (une vingtaine de molécules en France) mais pourriez-vous me parler de vos expériences avec les
AD : contexte (dépression grave, légère), dosage, effets secondaires ressentis, améliorations attribuables à la molécule ?
Je compte également lui demander du
Tercian, ce médicament m'avait pas mal aidé lors de
sevrages de benzos un peu brutaux (bon, j'avais des filets de bave qui pendaient des lèvres mais ça fait partie du jeu). Et puis ça fait sérieux, aucun tox digne de ce nom ne va essayer de se percher au
tercian.
Voilà, d'avance merci pour vos réponses !