Kratom interdiction/substitut

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Mahaia femme
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Salut à tous !

Je reviens vers vous suite à l’interdiction en France de la détention et l’achat de Kratom.

Certain d’entre vous sont-ils en situation de sevrage (comme moi) ? Certain ont-ils trouvé d’autre moyen de substitution (plantes) ? Un moyen quand même de s’en faire livrer ?

J’en consommais depuis pratiquement 2 ans. J’avoue que je me suis prise l’interdiction en pleine gueule et le site sur lequel je commande habituellement  K...e ne livre plus en France.

J’attends vos ressentis et vos conseils

Bonne soirée.
M.punk1

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Pierremgl homme
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Bonjour et bienvenue parmi nous,
Bon me concernant je suis en sevrage, je te conseil de lire mon expérience via le topic que j’ai créer sur le forum.
Ensuite en substitut certains parlent de l’ akuamma mais je ne sais pas ce que cela vaux. Ensuite concernant les sites qui livrent encore je ne suis pas bien placer pour savoir mais après à toi de bien réfléchir car maintenant que c’est « interdit » il existe un risque (faible ceci dit) de se faire goaler par les douanes avec tout ce que cela implique....

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Mahaia femme
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Inscrit le 25 Aug 2018
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Pierremgl a écrit

Bonjour et bienvenue parmi nous,
Bon me concernant je suis en sevrage, je te conseil de lire mon expérience via le topic que j’ai créer sur le forum.
Ensuite en substitut certains parlent de l’ akuamma mais je ne sais pas ce que cela vaux. Ensuite concernant les sites qui livrent encore je ne suis pas bien placer pour savoir mais après à toi de bien réfléchir car maintenant que c’est « interdit » il existe un risque (faible ceci dit) de se faire goaler par les douanes avec tout ce que cela implique....

Salut Pierre

Je viens de lire toute ton expérience. Tu m’impressionnes !!! Pour ma part je suis passée de 30g par jour à 1-2g depuis lundi passé. Je n’ai pas le symptôme des jambes sans repos, uniquement quelques angoisses. Parfois, forte envie de consommer qui me prend dans le bide. Je constate que sous Kratom, le week end je me réveillais à 12h00 , j’étais exténuée, incapable de faire quoi que ce soit de mes week-end.... Aujourd’hui je me suis réveillée à 9h. Affaire à suivre....

Continues sur ta lancée !

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Zénon
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204 messages
Salut.

Je ne connais le kratom que depuis peu, loin d’être un spécialiste, je l’utilise pour un sevrage dégressif aux opiacés depuis un peu moins de trois mois. Vu mon passé chargé en la matière, que ce soit pour le kratom ou le reste, je ne ferai plus jamais de sevrage « cold turkey » ou à la dure de ma vie, c’est bien trop dur pour l’organisme et laisse des traces — corps et esprit ont une mémoire. À moins d’y être contraint, ou bien d’être doloriste chrétien (la souffrance est vertueuse et fait réfléchir, ce qui se discute), pourquoi en baver quand on peut faire ça en douceur ?

Je ne connais pas tes antécédents, le tout est de savoir pourquoi tu consommes et si c’est l’interdiction qui t’a poussé à te sevrer. Si le kratom était toujours légal, en consommerais-tu encore ? Je ne le conseille pas forcément, mais certains ont une vie équilibrée tout en consommant raisonnablement.

C’est vrai que le kratom me fatigue énormément et me fait dormir comme une masse. En fonction de sa posologie, cette plante est intéressante, mais au fur et à mesure de ma consommation, malgré beaucoup d’avis dithyrambiques, je remarque aussi pas mal d’effets indésirables. Par exemple, moi qui aime picoler, cette plante se marie très mal avec l’alcool.

Il existe encore quelques shops qui livrent sans problèmes vers la France. Dont deux sont sûrs et convenables, j’ai reçu mes commandes cette semaine. Il suffit de fouiller un peu le Net et d’envoyer quelques e-mails.

Concernant une substitution par des plantes, comme le signale Pierre, j’ai entendu dire que les graines d’Akuamma étaient un opiacé pouvant soulager les symptômes du sevrage. J’en ai commandé avec d’autres poudres de perlimpinpin, mais n’ai pas encore essayé, je les garde pour mes derniers paliers. Je reste sceptique et doute un peu de leur efficacité. Remarque, je disais de même du kratom il y a peu : « Encore un truc de baba-cool New Age qui fait que dalle et ne me sera d’aucune utilité. »

Pour les angoisses et le sommeil, des benzos et autres somnifères peuvent aider sur une courte période. Quant aux « cravings » ou envies de consommer, hormis le temps, quelques exercices mentaux et remplacer cette obsession par une autre obsession mais fertile et bénéfique (si une telle chose existe), je n’ai malheureusement pas de remède miracle.

Dans ces cas-là, nous sommes tous différents, porteurs de notre propre idiosyncrasie. Ce qui fonctionne pour l’un ne fonctionne pas forcément pour l’autre. Et ici, je me parle à moi-même, te partage mon automédication et ne fais que répéter ce qui a été dit maintes fois sur ce forum.

Si tu fouilles un peu sur PsychoActif, tu trouveras bien des réponses à tes questions.

Bon courage à toi. Un sevrage après deux années de consommation, même pour du kratom, c’est pas rien.

Dernière modification par Zénon (16 février 2020 à  12:36)


« I don’t believe in psychology. I believe in good moves. » — Bobby Fischer

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Mahaia femme
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Zénon a écrit

Salut.

Je ne connais le kratom que depuis peu, loin d’être un spécialiste, je l’utilise pour un sevrage dégressif aux opiacés depuis un peu moins de trois mois. Vu mon passé chargé en la matière, que ce soit pour le kratom ou le reste, je ne ferai plus jamais de sevrage « cold turkey » ou à la dure de ma vie, c’est bien trop dur pour l’organisme et laisse des traces — corps et esprit ont une mémoire. À moins d’y être contraint, ou bien d’être doloriste chrétien (la souffrance est vertueuse et fait réfléchir, ce qui se discute), pourquoi en baver quand on peut faire ça en douceur ?

Je ne connais pas tes antécédents, le tout est de savoir pourquoi tu consommes et si c’est l’interdiction qui t’a poussé à te sevrer. Si le kratom était toujours légal, en consommerais-tu encore ? Je ne le conseille pas forcément, mais certains ont une vie équilibrée tout en consommant raisonnablement.

C’est vrai que le kratom me fatigue énormément et me fait dormir comme une masse. En fonction de sa posologie, cette plante est intéressante, mais au fur et à mesure de ma consommation, malgré beaucoup d’avis dithyrambiques, je remarque aussi pas mal d’effets indésirables. Par exemple, moi qui aime picoler, cette plante se marie très mal avec l’alcool.

Il existe encore quelques shops qui livrent sans problèmes vers la France. Dont deux sont sûrs et convenables, j’ai reçu mes commandes cette semaine. Il suffit de fouiller un peu le Net et d’envoyer quelques e-mails.

Concernant une substitution par des plantes, comme le signale Pierre, j’ai entendu dire que les graines d’Akuamma étaient un opiacé pouvant soulager les symptômes du sevrage. J’en ai commandé avec d’autres poudres de perlimpinpin, mais n’ai pas encore essayé, je les garde pour mes derniers paliers. Je reste sceptique et doute un peu de leur efficacité. Remarque, je disais de même du kratom il y a peu : « Encore un truc de baba-cool New Age qui fait que dalle et ne me sera d’aucune utilité. »

Pour les angoisses et le sommeil, des benzos et autres somnifères peuvent aider sur une courte période. Quant aux « cravings » ou envies de consommer, hormis le temps, quelques exercices mentaux et remplacer cette obsession par une autre obsession mais fertile et bénéfique (si une telle chose existe), je n’ai malheureusement pas de remède miracle.

Dans ces cas-là, nous sommes tous différents, porteurs de notre propre idiosyncrasie. Ce qui fonctionne pour l’un ne fonctionne pas forcément pour l’autre. Et ici, je me parle à moi-même, te partage mon automédication et ne fais que répéter ce qui a été dit maintes fois sur ce forum.

Si tu fouilles un peu sur PsychoActif, tu trouveras bien des réponses à tes questions.

Bon courage à toi. Un sevrage après deux années de consommation, même pour du kratom, c’est pas rien.

Salut Zenon.

Tout d’abord merci pour ton témoignage.
Avant de consommer du Kratom, j’étais un peu dépendantd de la codéine/tramadol, comme beaucoup d’utilisateurs de Kratom. Je n’ai pas subi de sevrage oufissime suite à l’interdiction de la codé contrairement à certain. Cependant je me suis tournée vers le Kratom en parcourant ce forum. Je me suis beaucoup documentée sur cette plante.

Le Kratom m’a permis de soulager mon stress et mes angoisses (j’ai un boulot avec beaucoup de responsabilités, qui me stress au quotidien). J’alternais le jour avec du green malay (bonnes sensations, motivée, entreprenante dans les choses que je faisais) et le soir je prenais du red thaï maeng da pour décompresser de ma journée.
Je n’ai jamais voulu prendre des anxyolitiques (trop peur des conséquences). Encore cette semaine mon médecin m’a prescrit de l’alprazolam. Je refuse d’y toucher.


J’ai effectivement mené mes recherches et j’ai vu que certain shops en vendaient encore dont G...a mais est ce que je suis prête à y replonger dedans? . A contrario, je me dis que je devrais en commander pour me faire un sevrage crescendo et ne pas subir les effets degueulasses que je vis en ce moment.


C’est une plante que j’affectionne tellement mais comme beaucoup ma consommation a explosée. Je suis en ce moment à 1g (ce qui est complètement dérisoire) mais doux jésus, jje retrouve les effets du début (la petite chaleur qui traverse ton corps). Cet effet là, je ne l’avais plus jamais eu. Je ne ressentais que la partie énergisante de la plante.

Bonne journée à toi.

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Zénon
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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204 messages
De rien, c’est un plaisir d’échanger sur le sujet, ça m’aide aussi.

Concernant les veines de kratom, après en avoir goûté pas mal dans divers shops, franchement, je sens plus trop les différences. Si, les blancs sont en général un tantinet plus stimulants, les rouges plus sédatifs. Mais à l’aveugle, je me planterais souvent. Je pense que c’est plus du marketing qu’autre chose, la provenance et la qualité du kratom me semblent être l’essentiel. 

Je te connais pas, donc ne prends pas ce que je dis au pied de la lettre, je parle dans d’absolu. Mais ton témoignage ressemble étrangement à bien d’autres que j’ai pu lire : consommer pour affronter l’angoisse et le stress liés au travail.

Combien passent leurs journées, leurs années, leurs vies, dans un taf qui ne les convient pas ? Moi par exemple, qui depuis mon retour en France, fait un gros boulot de merde payé une misère. C’est facile, car je sais que c’est temporaire, je ne resterai pas. Mon objectif : me renflouer financièrement et repartir à l’étranger. Mais si je devais faire ça toute ma vie, oublie, paye ta dépression, ton anxiété, ton addiction et tes idées suicidaires.

Beaucoup se tournent vers l’alcool et les drogues pour assumer leurs responsabilités professionnelles. Et après, nous les revoilà affirmant : « Merde ! j’ai un problème d’addiction. » Non, mon grand, t’as surtout un gros problème de boulot. « La valeur travail », comme ils disent, est un souci majeur de nos Sociétés. La notion de Travail est à repenser entièrement. Image faire la même chose tous les jours, encore et encore, petite succession de répétitions sans variations, pendant quarante piges et sans le moindre plaisir ! Encore heureux que tu te droguerais !

Comme dirait l’autre : « La drogue, c’est pas mon problème, non, c’est ma solution. » 

Mais pardon, digression.

Je ne sais pas où tu en es exactement de ton sevrage et de ton état physique actuel. Mais si tu ne prends plus qu’un gramme par jour et que les symptômes sont supportables, t’es presque arrivé au bout de la première étape : la désintoxication physique. Le plus gros du boulot reste maintenant à faire. Mais dans ce cas-là, selon ton état, si tu désires réellement te sevrer, si j’étais toi, si, si, si... je n’en commanderais plus. Attention à ne pas excuser une nouvelle commande par une potentielle volonté de sevrage dégressif.

L’addiction est très puissante et nous joue des tours pas possibles, on se trouve toujours une bonne auto-justification pour consommer à nouveau... juste une dernière fois... sur la tête de ma mère... promis, c’est la dernière...

À moins que tu n’aies effectivement fait un sevrage trop rapide.

Encore une fois, je ne suis pas toi et c’est juste un avis.

Bon après-midi.

« I don’t believe in psychology. I believe in good moves. » — Bobby Fischer

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Pierremgl homme
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C’est super sympa les témoignages sur ce forum, j’adore la bienveillance et découvrir le point de vue des personnes....
Oui perso je serais toi je ne commanderais pas non plus...tu es presque au bout et tu ressent les effets positif de l’arrêt de cette consso. Surtout que vu que c’est interdit maintenant faut se méfier des douanes, il y’a  une chance minime de se faire goaler mais si cela arrive bonjour les emmerdes. Lorsque tu es cataloguée « droguer » par l’état la vie deviens très compliqué.
Après oui le travail pousse à la consommation lorsque il ne nous plaît pas. J’ai la chance d’en faire un avec de très bonne condition de boulot et avec des horaire top...ce qui me stress + c’est la situation de ma mère qui es plus que tendue sur le point de vue santé / financier / état de son logement... mais même là en étant à jeun de kratom je sent que j’ai les idées plus claires pour réagir si ma mère avais besoin de moi....
Mais oui on se trouve toujours une excuse avec l’addiction. Je suis le même genre de consommateur que toi : ancien addict à la codéine...
Si cela peux t’aider fait toi mentalement une liste des meilleurs moments de ta vie et voient lesquels étaient sous codéine / kratom...vu que j’ai moins de 30 ans et que j’ai une expérience de seulement 3 ans de codéine + 2 de kratom mes meilleurs souvenir sont ceux sans la codéine et le kratom...
Là je me sent + sociale que avant et moins léthargique les matins c’est une bénédiction. Le moment du soir est hyper cool aussi avec mon petit rituel douche / tisane / série / livre...
Mais oui une fois la dépendance physique hs le combat contre la dépendance morale n’est pas simple aussi mais si tu as besoin n’hésite pas...on se sent vraiment moins seul avec cette communauté

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Mahaia femme
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Pierremgl a écrit

C’est super sympa les témoignages sur ce forum, j’adore la bienveillance et découvrir le point de vue des personnes....
Oui perso je serais toi je ne commanderais pas non plus...tu es presque au bout et tu ressent les effets positif de l’arrêt de cette consso. Surtout que vu que c’est interdit maintenant faut se méfier des douanes, il y’a  une chance minime de se faire goaler mais si cela arrive bonjour les emmerdes. Lorsque tu es cataloguée « droguer » par l’état la vie deviens très compliqué.
Après oui le travail pousse à la consommation lorsque il ne nous plaît pas. J’ai la chance d’en faire un avec de très bonne condition de boulot et avec des horaire top...ce qui me stress + c’est la situation de ma mère qui es plus que tendue sur le point de vue santé / financier / état de son logement... mais même là en étant à jeun de kratom je sent que j’ai les idées plus claires pour réagir si ma mère avais besoin de moi....
Mais oui on se trouve toujours une excuse avec l’addiction. Je suis le même genre de consommateur que toi : ancien addict à la codéine...
Si cela peux t’aider fait toi mentalement une liste des meilleurs moments de ta vie et voient lesquels étaient sous codéine / kratom...vu que j’ai moins de 30 ans et que j’ai une expérience de seulement 3 ans de codéine + 2 de kratom mes meilleurs souvenir sont ceux sans la codéine et le kratom...
Là je me sent + sociale que avant et moins léthargique les matins c’est une bénédiction. Le moment du soir est hyper cool aussi avec mon petit rituel douche / tisane / série / livre...
Mais oui une fois la dépendance physique hs le combat contre la dépendance morale n’est pas simple aussi mais si tu as besoin n’hésite pas...on se sent vraiment moins seul avec cette communauté

J’adore également la bienveillance qui règne ici. C’est rassurant de me dire que je me suis pas seule à vivre cette étape. Comment ça se passe aujourd’hui Pierre ?

As tu eu parmi les symptômes de sevrage les éternuements ? C’est catastrophique chez moi par contre. J’ai lu que c’était un des effets avec également les larmoiements des yeux.

Bonne soirée à toi!

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Pierremgl homme
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Oui oui je ne fais que d’éternuer, fin c’est par phase...le plus dure c’est le matin ou le kratom me manque énormément...à certains moments de la journée aussi j’y pense mais bon ça passe toujours globalement...il faut s’occuper l’esprit. Là où c’est le moins dure pour moi c’est surtout le soir où je suis pépère à regarde un film et à lire ensuite avec une bonne tisane....j’ai l’impression d’être un papi à 26 ans....

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