[ Bad trip ]
Trip Report Sur Mon Badtrip Au Lsd

#1 
tsaki homme
Nouveau membre France
11 mars 2020 à  01:21
Heyy salut à tous, je vais vour faire part de trip report sur mon badtrip au lsd substance que j'apprécie particulièrement bien.
Pour commencer, le set&setting :

-J'ai 19 ans
-1m80
-55kg (pas très costaud le saligaud)
-lieu : en teuf
-Consommateur régulier de tout sorte de prod mais avec un gros péché mignon pour le LSD, assez expérimentés y compris avec des doses plutôt élevés.

Bon donc voila,
23h30  : on est chez un pote à prendre un peu l'apéro (avec modération comme toujours wink ) et à fumer quelques joints, fin bref rien d'important jusque la, quand une idée d'aller en teuf nous prend.
00h30 : le temps de se préparer pour notre petite soirée tranquillou, on appel une amie à nous qui passe nous chercher et goo à la teuf.
1h50 : on arrive à la teuf, c'était en intérieur dans une salle des fêtes (détail important), petit mur sympathique avec du bon son, bref tout ce que j'aime.On se décide alors de faire le tour du camtar pour trouver ce qu'on cherche, après 5min de recherche, je décide de prendre une goutte directement sur la langue et une autre dans le fond d'une bouteille d'eau histoire de la siroter tranquillement.
2h30 : A ma plus grande surprise le lsd commençait déjà à monter gentillement, je sentais déja des effets assez particulier comme la perception du son qui te rentre dans la peau (comprendra qui pourra) et des visus plutôt basique, rien d'anormal comparé à d'habitude..
3h10 Je vais pour boire dans ma bouteille qui contenait une autre goutte de lsd, mais merde j'me suis rendu compte qu'elle était vide, quelle erreur j'ai faite d'avoir bu aussi vite comme un con..
4h 50min a près m'etre rendu compte que j'avais tous consommer, je sentais deja depuis plusieurs minutes que la 2eme goutte me mettais de bonnes claques, j'étais vraiment dans les nuages mais au sens propre ! Je me baladais et voyais des nuages devant moi, je rentrais dedans sans problème c'était vraiment plutôt cool

A partir de maintenant je ne pourrait plus du tout vous situez ou j'étais dans le temps et l'espace donc aucune information sur l'heure

Je rentre dans la salle (toujours en voyant des nuages) et je me sentais énormément compresser et observer, mon seul objectif était juste de sortir de la salle attendre que ça passe, on décide avec 2 de mes potes, d'aller fumer un joint dans notre voiture, et la c'est la descente aux enfers, je tire sur le joint quelques lattes et le passe, puis immédiatement je sens que mon cerveau travailler ÉNORMÉMENT à tel point que j'avais l'impression de me faire trouer le crane par une perceuse, peu de temps après en un claquement de doigt je me suis mis à voir en noir et blanc, c'était vraiment perturbant et m'inquiétais un peu, on décide de sortir de la voiture et la mes yeux ne pouvais absolument plus suivre mon cerveaux, je me suis mis à voir en UNE IMAGE PAR SECONDE, j'etais incapable d'avoir une vision claire et fluide (en noir et blanc ici pour le coup).
Quand je fermais les yeux je restais bloqué sur la dernière image que je voyais et pleins de petit triangle venait s'ajouter en spiral au mileu de l'image pour ensuite la détruire eb reculant (très difficile à expliquer mais j'essaie d'etre compréhensible)
Une trés grande angoisse m'envahissait et toute les secondes qui passait me semblait etre les dernieres que je vivais, chaque seconde je pensais que j'allait mourrir!
C'est alors que je commença a fondre en larmes à avoir des propos suicidaires et incohérent, beaucoup d'amis à moi était à mes côtés pour m'aider et je leur en suit bien reconnaissant

Bien qu'heuresement les effets du lsd s'estompait et je redevais moi même..
Je suis rentré chez moi, un gros dodo m'attendais..



Merci d'avoir à vous d'avoir lu mon TR avec ce pavé
J'ai essayé d'etre le plus précis et le plus clair possible.drogue-peace

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#2 
avatar
janis femme
Adhérent PsychoACTIF France
11 mars 2020 à  08:43
Coucou tsaki,

Je sais pas si tu peux parler de Bad Trip, tu as eu des effets plutôt classiques a mon sens. Peut être étais tu fatigué? Ou dans une période de grande sensibilité ? Le LSD exacerbé les tendances, les traits déjà présents avant la consommation.

Heureusement tu n étais pas seul, repose toi, prends bien le temps de récupérer.

Bises
Janis

J'ai pour me guérir du jugement des autres, toute la distance qui me sépare de moi-même

A. Artaud

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Le LSD a été une expérience légèrement anxiogène au moment de la découverte des effets dans un miroir pour ma première prise, un bon coup d'adrénaline, c'est un classique, j'ai vite tiré un trait pour ne me contenter que du Merveilleux par la suite.
Notre cerveau vient toujours nous rappeler qu'il y a un truc maousse qui cloche, suffit de pouvoir lui répondre en rigolant.
Suffit, mais ça se contrôle pas toujours et c'est à mon avis un passage obligé, y être préparé ou prévenu et surtout accompagné d'un sitter expérimenté peut désamorcer le truc.
Mais comme le dit Janis, le LSD peut exacerber des moments d'angoisse.
Un joint peut aussi fortement potentialiser ces moments de "doute psychédélique" et assombrir un tableau qui se traduit plus pour moi par une lumière "purple" que du noir et blanc, mais c'est super classe le noir et blanc, les jeux de lumière, le grain, la texture, les reliefs sont plus intenses.
Je fume toujours quand je consomme du LSD, ou plutôt quand j'en consommais, j'ai adoré aussi boire, beaucoup d'ailleurs, une vraie plus value, je trouve, ça arrondit bien les angles, et puis c'est comme cela que j'ai été initié je n'en éprouve plus vraiment l'envie avec ou sans ethanol.
Mieux vaut éviter d'autres produits, le LSD se suffit à lui seul en principe et au moins pendant quelques heures.
Il faut prévoir un moment endroit pour chill et éviter de subir une pseudo redescente quand on est claqué et pas forcément au bon endroit.
Tant que le cerveau pétille, cela peut limiter un peu l'accès au sommeil, donc il faut prévoir un temps de récup assez important après la fin des effets.
C'est pas forcément désagréable, un peu comme quand on rentre de voyage pendant des vacances, un peu nostalgiques mais heureux de retrouver des repères et pouvoir se reposer.
D'ailleurs, on dit trip, c'est un voyage et cela peut aussi affecter certaines personnes ayant des troubles sous-jacents.
Un simple voyage, sans drogues, peut fortement ébranler le plancher de certaines personnes fragiles, c'est un classique des rapatriements sanitaires.
Mieux vaut partir en voyage au mieux de sa forme, un conseil RDR et voyage.

Les voyages peuvent-ils faire perdre la tête ? Le jet d'une tasse de thé sur La Joconde par une visiteuse d'origine russe, le 2 août, aura relancé la question. Protégé par une vitre blindée, le tableau n'a pas été endommagé. La jeune femme, "qui ne jouissait pas, selon la préfecture de police de Paris, de toutes ses facultés mentales", a été transférée à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture. La presse a évoqué le syndrome de Stendhal, qui frappe les touristes submergés d'émotion par la beauté des oeuvres d'art. Mais, dans ce cas précis, la visiteuse résidait depuis plusieurs années en France.

Le syndrome de Stendhal a été décrit, en 1990, dans un ouvrage homonyme par une psychiatre italienne, le docteur Graziella Magherini, qui exerçait à l'hôpital Santa Maria Nuova, à Florence. Alors qu'elle recevait des touristes choqués après avoir visité la Galerie des offices, elle a formalisé un diagnostic sous le nom de syndrome de Stendhal. Les symptômes, qui toucheraient davantage les femmes célibataires, de moins de 40 ans, voyageant seules, se manifestent sous forme de vertiges, perte du sentiment d'identité, suffocation, tachycardie, voire hallucinations. En général, les patients se rétablissent en quittant la ville.

Cet ensemble de symptômes a été baptisé du nom du célèbre écrivain français qui avait décrit un état d'émotion intense dans Rome, Naples et Florence (publié en 1826), alors qu'il sortait de la basilique de Santa Croce, à Florence. "J'étais arrivé à ce point d'émotion où se rencontrent des sensations célestes données par les beaux-arts et les sentiments passionnés. En sortant de Santa Croce, j'avais un battement de coeur, la vie était épuisée chez moi, je marchais avec la crainte de tomber", écrit-il. Le phénomène reste limité et contenu dans la cité florentine. Graziella Magherini a recensé une centaine de cas à Florence, entre 1980 et 1990.

Chef de service du Centre psychiatrique d'orientation et d'accueil (CPOA) de l'hôpital Sainte-Anne, à Paris, le docteur Marie-Jeanne Guedj a posé une fois ce diagnostic. Il s'agissait d'une lycéenne partie avec sa classe en voyage scolaire à Florence. "Elle avait peur de ne pas être à la hauteur des oeuvres d'art, se souvient-elle. Elle a déclenché un état d'excitation. Elle était survoltée, incapable de dormir." A son retour à Paris, la crise a cessé.

A côté du syndrome de Stendhal, d'autres états de crise, de dépression ou de délire liés aux voyages ont été décrits : le syndrome de Jérusalem touche les touristes en pèlerinage religieux dans la Ville sainte. Anxiété, stress, désir d'isolement, obsession de se purifier le corps, en sont les principales manifestations.

Le syndrome de Paris frappe des Japonais installés dans la capitale qui n'arrivent pas à s'adapter à leur nouveau contexte, déprimés par une ville qui n'est pas celle qu'ils avaient idéalisée. "J'ai rencontré plusieurs patients dans ce cas, témoigne le docteur Guedj. C'est un syndrome qui met du temps à s'installer. Les gens s'isolent, s'enferment dans leur chambre d'hôtel ou dans leur appartement."

Le syndrome de l'Inde frappe, lui, les Occidentaux. Dans ce pays mythique, le choc culturel est tel que certains perdent pied. Très angoissés, ils peuvent être pris de délire paranoïaque de persécution. Régis Airault, psychiatre, a été en poste au consulat de Bombay pendant quelques années. A plusieurs reprises, il a rapatrié des Français atteints par ce délire. Dans son livre Fous de l'Inde (Payot, 2000, 226 p., 7,35 euros), il évoque une série de cas, comme cette jeune fille qui courait dans les rues pour embrasser les vaches sacrées pendant un périple de dix jours avec une association humanitaire ; ou cette femme, venue se ressourcer quelques mois en Inde, qui avait failli se noyer en voulant rejoindre ses parents en France à la nage. "Le voyage, comme une séparation, un déménagement, peut faire décompenser les gens, considère Régis Airault. Cette déconnexion psychique semble plus facilement se produire dans certains endroits chargés de sens par l'histoire et la culture dont la personne est issue." Ce serait l'axe oriental - Florence, Jérusalem, Inde - pour les Occidentaux, Paris pour les Japonais, La Mecque pour les musulmans.

Les personnes présentaient-elles des signes avant-coureurs ? Etaient-elles prédisposées à développer une pathologie mentale ? Le sujet reste controversé. "Pas forcément, assure le psychiatre. Le voyage peut être, en soi, pathogène. D'ailleurs, la plupart du temps, de retour dans leur environnement d'origine, les troubles passent."

Ces syndromes sont différents du voyage pathologique. " On distingue les voyages organisés pour des motifs raisonnables et à l'occasion desquels se déclenchent une pathologie mentale comme le syndrome de Stendhal ou de Paris, des voyages pathologiques où le voyage est impulsif, non préparé ou fait partie du délire du patient", commente le docteur Guedj.

Youcef Mahmoudia, psychiatre à l'Hôtel-Dieu, à Paris, reçoit chaque année une cinquantaine de personnes - des étrangers ou des gens venus de province - atteintes de ces troubles. Comme cet Italien qui avait fait le voyage à Paris pour fuir la Mafia et s'était réfugié à la préfecture de police ; ou ce Belge poursuivi par le KGB ; ou encore cette Japonaise qui entendait, de Tokyo, la voix de la Vierge Marie, l'enjoignant de venir à la cathédrale Notre-Dame de Paris.

M. Mahmoudia ne croit pas que les voyages puissent, à eux seuls, déclencher des épisodes délirants : "Les personnes paraissaient normales, mais en fait elles étaient dans un processus prédélirant. Lors de la consultation, on retrouve une sensation de bizarrerie, d'étrangeté par rapport au monde extérieur, une tristesse de l'humeur, un sommeil perturbé préalable à leur départ et qui sont mis sur le compte d'un surmenage professionnel, d'une rupture sentimentale, d'un deuil ou d'une perte d'emploi."

Dans tous les cas, on ne fuit pas ses démons et mieux vaut partir au mieux de sa forme plutôt que de croire que les voyages seront la solution à notre mal-être.

https://www.lemonde.fr/societe/article/ … _3224.html

Dernière modification par Mister No (11 mars 2020 à  09:31)


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