[ Clorazépate ]
Tranxène et gueule de bois démesurée

Salut à vous amis psychos !

Alors voir j’ai une question quant à un (possible) lien entre une gueule de bois démesurée liée à un BZD en particulier : le tranxène

Je tiens à mettre en avant le fait que je ne mélange jamais BZD et alcool.
Et pour ceux qui ne seraient pas au fait de cette règle de base en matière de RdR, cette association augmente l'effet sédatif et considérablement le risque de de black-outs.

Outre cela, étant tout deux des dépresseurs, induisant donc une action dépressive sur le SNC (Système Nerveux Central), l’association de ces deux substances va être amenée à majorer de manière significative le risque de dépression respiratoire.

Mélange à proscrire donc.


J’en viens donc au fait.

J’ai noté quelque chose qui n’arrive qu’avec le tranxène.

Pour vous mettre dans le contexte, je ne suis pas du tout un gros buveur, je ne bois que très occasionnellement.

Je suis consommateur régulier de benzo, j'ai tendance à varier (xanax, valium, lexo..) et y ait donc une bonne tolérance.

Pour vous illustrer ma question, je vais vous donner un exemple concret :

Par exemple, je vais prendre mon dosage de tranxène un mardi soir, disons 40mg. Jusque là tout va bien.
Je me réveille le lendemain, un peu dans le gaz, mais tout va bien

Puis, disons que le jeudi soir, soit 48h après ma prise, je boive une seule bière, et bien le lendemain, je vais avoir une gueule de bois comme si je m'étais enfilé une bouteille de whisky entière, vraiment quelque chose d'horrible, une gueule de bois complètement démesurée, alors que je n'ai bu qu'une seule bière.

Tandis que d'habitude, nul besoin de vous préciser qu'avec une quantité aussi minime, je n'ai pas le moindre effet négatif le lendemain, je prends d'ailleurs soin, dès que je bois de l'alcool, et peu importe la quantité, à boire beaucoup d'eau derrière pour justement éviter de possibles effets néfastes le lendemain dûs, entre autres, à la déshydratation.

Pour en revenir à cette gueule de bois exagérée, c'est une chose qui m'a frappé, car c'était systématique : si je buvais, même une quantité minime d'alcool et que j'avais consommé du tranxène les jours précédents, le lendemain, gueule de bois complètement dééééémesurée.

J'vous jure, je pense que vous voyez de quoi je parle en décrivant les effets d'un lendemain d'énorme cuite à vouloir crever.

Je me suis d'abord fait la réflexion de me dire que cela pouvait-être en lien avec la demi-vie de la molécule, qui, étant entre 30 et 50H est relativement longue.

Mais par ailleurs, avec le valium qui possède une demi-vie à peu près équivalente, dans la même situation, il n'y avait pas ce problème.

Ni avec aucun autre BZD d'ailleurs, uniquement le clorazépate.

J'ai depuis un moment arrêté la conso de ce BZD qui ne me convenait plus, non pas à cause de ce soucis car, comme je l'ai dis je ne suis qu'un buveur très occasionnel, mais il m'induisait des effets secondaires néfastes et avait tendance à trop me laisser dans le gaz.

Y aurait-il donc un explication à ce problème de gueule de bois complètement démesurée si consommation de ce BZD les jours précédant une conso d'alcool, même minime ? (une bière pour rappel)

Merci à ceux qui pourront m'éclairer, le problème n'a plus lieu d'être n'en consommant plus, mais cette question me trottait dans la tête

Sociop.