[ Addiction ]
Arrêter le tramadol

Bonjour,
petite question rapide. Consommateur de tramadol suite à des douleurs depuis 3 ans, à 6 comprimés de 150LP par jours.
Aujourd'hui je me retrouve à court. Quels risques (je me suis renseigné sur le syndrome de sevrage) ? Et quelles façon de rendre ce sevrage moins compliqué ? Je suis tenté par le CBD pour peut-être éviter les plus gros effets du manque.
Merci !

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Fais gaffe, c'est très dangereux de passer de 900mg à 0 sans rien,le cbd n'as rien à voir.  Tu risque arrêt cardiaque je crois ,mais je te conseille vivement d'en parler avec ton médecin

La Fiorentina é una fede

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Un sevrage brut n'est jamais conseillé, comme VDD, il es préférable d'en discuter avec ton/un médecin le plus vite possible

Dernière modification par Johnepam (30 mars 2022 à  17:39)


Si tu aimes ce que tu fais, fais le.

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#4 
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cependant
Modo bougeotte
31 mars 2022 à  00:08
Salut,

Perso j'ai jamais fait d'arrêts brutaux de conso d'opiacés. Les seules fois où j'ai eu des problèmes d'approvisionnement, j'avais quand meme des petites béquilles opiacés/synthomatiques et c'était déjà pas super sympa.
Cet été, en comptant sur la prescription d'un médecin qui finalement ça n'a pas été renouvellé, je suis passé d'environ 150 de tramadol LI à 20mg de codeine : j'ai ressenti un grand froid, sueurs, transpi, éternuements, galères à dormir, électricité dans le corps, mal au bide, fatigue+++, larmoyement, courbatures...(bon, faut dire que j'avais pris du tramadol pour pallier à la came, mais n'empêche qu'avec 250mg j'étais bien).

Du coup, j'ose pas trop imaginer passer de 900mg > 0. Il s'est passé quoi ? Normalement tu dois pouvoir trouver un médecin pour renouveler ton traitement...(j'espère au moins...)

Après moi j'avais sous la main tout une série de médocs symptomatiques que sans régler le problème, m'aidaient quand même : prazepam (anxiété), tercian (quelques gouttes m'aidaient à passer une nuit plus confortable), imovane (prescrit par mon psy pour dormir comme les deux autres), spasfon (crampes au bide), imodium (diarrhée),  lyrica (froid et frissons), thicolcicoside (que j'ai pas utilisé)...et puis j'ai fini par avoir un rdv avec un médecin qui a bien voulu me prescrire quelque chose.

Après si tu veux arrêter (je ne comprends pas bien de ton post) le mieux c'est de mettre en place avec un médecin une réduction dégressive accompagné eventuellement de médocs symptomatiques.

Sinon si c'est parce que tu es en galère, normalement n'importe quel opiacé (selon les équivalences de chaque molécule) devrait soulager le manque opiacé. Après le tramadol est un peu spécial par son effet seroto, du coup je sais pas bien comment faire face à ça (mais pour moi déjà réduire le manque c'est pas mal !).

Perso dans ma période d'attente du rdv addicto je prenais un peu tout ce que je trouvais : de la metha à l'oxy, en passant par la codéine, l'opium, le sub –attention aux mélanges pour le manque precipité–, les pavots, du kratom. Ce n'est pas un conseil (et l'addicto le disait que ça complique pas mal les choses), mais je ne suis pas pour souffrir...

Bon courage, j'espère tu trouveras une solution !

fugu kuwanu hito niwa iwaji

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#5 
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Hellcat femme
Nouveau membre France
18 avril 2022 à  13:11
Bonjour,
Il y a 5 ans, j'avais des maux de ventre insoutenables, les médecins m'ont fait une batterie d'examens sans rien trouver. Le médecin m'a alors prescrit du Tramadol, en cas de crise.
En parallèle, j'avais de gros problème d'insomnie, alors j'ai commencé à prendre du Tramadol tous les soirs, c'était devenu un rituel. Comme mon médecin ne pouvait pas m'en prescrire plus qu'une boite tous les mois, je jonglais avec le dafalgan codéiné de mon mari qui en a une pharmacie entière, dû à la maladie de Crohn et quelques fois avec mon antihistaminique.

Pour entrer dans un protocole sur les TCA, je dois suivre une psychothérapie. J'ai dû avouer que je me gavais d'opiacés, mon médecin ne m'en prescrit plus. Je suis en pleine dépression depuis 3 mois, j'ai eu des envie suicidaires.
J'ai souvent envie d'un petit shoot, juste pour dormir où pour oublier que j'ai mal ailleurs.

L'arrêt brutal est horrible. Je lutte sans cesse avec mon esprit et mon corps.

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#6 
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cependant
Modo bougeotte
18 avril 2022 à  13:19

Hellcat a écrit

Bonjour,
Il y a 5 ans, j'avais des maux de ventre insoutenables, les médecins m'ont fait une batterie d'examens sans rien trouver. Le médecin m'a alors prescrit du Tramadol, en cas de crise.
En parallèle, j'avais de gros problème d'insomnie, alors j'ai commencé à prendre du Tramadol tous les soirs, c'était devenu un rituel. Comme mon médecin ne pouvait pas m'en prescrire plus qu'une boite tous les mois, je jonglais avec le dafalgan codéiné de mon mari qui en a une pharmacie entière, dû à la maladie de Crohn et quelques fois avec mon antihistaminique.

Pour entrer dans un protocole sur les TCA, je dois suivre une psychothérapie. J'ai dû avouer que je me gavais d'opiacés, mon médecin ne m'en prescrit plus. Je suis en pleine dépression depuis 3 mois, j'ai eu des envie suicidaires.
J'ai souvent envie d'un petit shoot, juste pour dormir où pour oublier que j'ai mal ailleurs.

L'arrêt brutal est horrible. Je lutte sans cesse avec mon esprit et mon corps.

Mais c'est horrible sad

Tu dis à un médecin que tu es dépendant aux opiacés et tout ce qu'il arrive à faire c'est ne plus en prescrire ???!
C'est de la violence pour moi...

Ils devraient savoir que c'est des médocs qu'on doit pas arrêter d'un jour à l'autre

Il ne t'a même pas adressé à un Csapa ?
Tu peux expliquer la situation à un autre médecin plus compétent..


fugu kuwanu hito niwa iwaji

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#7 
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Hellcat femme
Nouveau membre France
18 avril 2022 à  14:24
Cependant,
Je te remercie pour ta réponse.
Je dois suivre une hospitalisation de jour, dans un hôpital psy, pour suivre des ateliers pour contrôler ses émotions et un groupe de paroles pour l'addictologie. Le premier rdv est le 31/05. J'ai l'impression que c'est dans 15 ans.
Entre temps, j'ai été sous zopiclone, mais juste 14 jours. J'ai arrêté de mon propre chef, car je devenais un zombie au taff. Et sinon j'ai des anxiolytiques, j'ai tout confié à un ami, pour ne pas être tentée à en prendre ce qu'il ne faut. Il me rationne tous les soirs.
Mais là aujourd'hui, c'est plus dur que d'autres.

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#8 
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cependant
Modo bougeotte
18 avril 2022 à  16:02
Salut,

Si je comprends bien ça fait 14j que tu n'a plus de tramadol/codéine ?
Coté physique, tu as passé le plus dur :)

Mais c'est abusé qu'on t'empose comme ça un sevrage. C'est déjà dur pour les personnes qui le choisissent...mais sans le choisir ça doit être une torture.

Pour le suivi psy, j'ai pas tout compris, tu l'avais déjà entrepris avant car tu traversait une phase de dépression ?

Quelles sont tes attentes vis à vis de tes consos ?

fugu kuwanu hito niwa iwaji

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