Hello,
J'ai une quarantaine d'année. J'ai certainement bu plus d'
alcool que ne le recommande l'OMS pour une vie entière, voire deux.
J'ai commencé à consommer avec mes potes vers 16 ans. J'y ai vite trouvé un soulagement à ce que je croyais être de la timidité, mais qui, avec le recul était possiblement de l'anxiété sociale.
A peine plus de 2 ans plus tard, la recherche du soulagement l'emportait sur nombre de priorité pour le jeune adulte que j'étais.
Après un nombre incalculable de jours, de soirée et de weekend trop arrosés, souvent avec des copains de "beuveries", j'ai interrompu mes études et mes liens avec mes bons amis, voir mes parents ont été sérieusement distendus.
J'ai tenté à de nombreuses occasions de trouver un remède, une abstinence durable, mais en vain.
Au mieux, j'ai tenu deux ans grâce à la pratique de la
méditation de pleine conscience qui requiert une abstinence de tout
psychotrope.
Au bout d'un moment, comme ma vie allait nettement mieux, les études étaient terminées, j'ai recommencé à boire.
Le soulagement était toujours aussi désirable, instantané. J'étais insatiable. Je pourrais noircir des dizaines de pages pour raconter les soirées plus arrosées les unes que les autres et des mésaventure dont je suis peu fier.
Toujours qu'aujourd'hui, après les moments difficiles de la pandémie, j'ai recommencé à boire, périodiquement.
Je peux ne boire qu'une seule bouteille de vin deux semaines mais quand je la bois, je la bois entièrement, voir d'autres
alcools que j'ai sous la main et ne m'arrête pas.
Le lendemain, je me sans minable et je prends environ une semaine avant de récupérer à 100%. Du coup je me dis qu'il faut que j'arrête de boire. Je me retiens, tant bien que mal et au bout de la deuxième semaine après la cuite, l'envie m'obnubile et, comme j'ai retrouvé mes moyens, j'ai confiance, je commence par un seul verre, puis, le soulagement l'emporte à nouveau et je m'enfile la bouteille et rebelote.
Ce sont des cycles, deux cuites par mois... Pour info, mes deux dernières beuveries m'ont conduit aux urgences. Avec une famille à charge, il es plus que temps que je trouve une solution et je crains que l'abstinence me conduise paradoxalement à des excès irrépressibles.
Alors, ivrogne ou alcoolique?
En lisant sur la
RDR, j'ai l'impression que si je buvais plus régulièrement en petite quantité, l'effet cyclique excès/abstinence serait réduit.
Merci pour vos retours