Salut tout le monde
Avant tout, je tiens sincèrement à vous remercier pour vos message et votre bienveillance.
Vis-à-vis des modérateurs, merci d'avoir été indulgent car certaines parties du message original ne respectaient pas vraiment la charte.
Et merci à une certaine personne qui a eu la gentillesse de me soutenir en privé, quotidiennement, avec gentillesse et bienveillance.
Pour la suite de l'histoire, j'ai été hospitalisé 1 semaine après plusieurs passages aux urgences. Ils ont mis du temps à comprendre.
Aux urgences, après leur avoir montré mes anciennes prescription, j'ai reçu du
fentanyl en intranasal via le dispositif MAD qui permet d'envoyer du liquide dans le nez sous forme de "brume".
Il m'a fallu deux doses pour être bien et finalement m'endormir. Une fois stabilisé, on m'a mis dans une chambre commune en attendant de savoir ce que l'on ferait de moi. Chambre commune où mon voisin était un ancien prof du collège ( = lycée en France).
Le service des urgences m'a envoyé dans un autre bâtiment pout erre hospitalisé. Presque tous les bâtiments de l'hôpital sont reliés par des tunnels sous-terrain.assez glauque d'être transporté là-dedans !
Arrivé sur place, je réalise que je ne vais pas être hospitalisé dans le nouveau bâtiment moderne mais dans l'un des vieux. Bâtiment qui tient à peine debout où les douches sont partagées par toute l'unité. Unité de soins aigus dans un hôpital qui traite habituellement des maladies chroniques et personnes âgées.
Je tombe dans une chambre à 4 lits... heureusement nous serons seulement trois et il y a une très bonne entente entre nous.
Pout en revenir au medical, tout ne s'est pas bien passé. Ils ont certes accepté de me remettre sous patch mais largement sous-dosé ! Les réserves sublingual ont été également réduites par 6.
Autant dire que j'ai passé une semaine de
sevrage. Diarrhées, transpiration, anxiété et insomnie. Jr dois dire merci à mes voisins de chambre qui ne m'ont pas jugé et m'ont soutenu du mieux qu'ils pouvaient.
La grosse difficulté consistait à avoir un suivi à ma sortie et les médecins étaient loin d'être efficace. La solution trouvée est un suivi dans un centre douleur, un suivi en médecine interne qui gère aussi l'addictologie au sein de l'hôpital et un suivi chez un généraliste pour le reste de mes soucis.
Mon rendez-vous est ce vendredi 9h avec le médecin interniste pour les
opiacés. Je croise les doigts pour que ça se passe bien. L'infirmière en addictoligie vue durant l'hospitalisation a organisé ce rdv et je l'ai trouvée géniale donc je vais lui faire confiance.
Je trouve quand même dommage de devoir passer aux urgences 3 fois pour être considéré comme un cas urgent. J'ai clairement parlé de mes idées noirs et du sabotage de mes autres maladies don't le diabète.
Ce n'est que quand mon diabète non traité car j'en avais marre de tout qu'ils m'ont pris en charge. J'ai refusé tout traitement avant que mon problème opiacé ne soit aussi pris en compte. Quand j'en suis arrivé à un début d'acidocetose. Ils ont fait venir les psys dans l'espoir que je serais forcé sauf que j'avais ma capacité de discernement et j'avais des directives anticipées. Un médecin plus gradé est venu pout trouver une solution. Le deal était que si on prenait en charge mes douleurs et les
opiacés, accepterais-je qu'on traite le reste ? J'ai dit oui a condition qu'une solution durable soit trouvée, que cy ne servait a rien de me soulager une nuit et me lâcher dans la nature après.
Trouver une solution, faire appel à toutes mes ressources et contact, negocier avec les médecins et j'en passe, c'est dur. Un combat à plein temps alors que je n'avais plus d'énergie. C'est inhumain de laisser qqun souffrir.
Je me suis pris la tête avec un infirmier se prenant pour dieu. Je parlais de mes douleurs à un medecin dues à une chute de 6m m'ayant laissé des séquelles. L'infirmier m'a dit de passer à autre choses comme si rien n'était.
Concernant mon ancien médecin, je suis toujours perdu. On avait une si belle relation. Ça a été le seul médecin à avoir un réel impact sur ma dépendance et m'a permis de baisser mes doses drastiquement.
Je suis degouté de ce système médical ou la souffrance du
sevrage n'est pas prise en compte. Et encore. Je me considère chanceux car je connais le fonctionnement de l'hôpital et sais quoi dire/faire pour me faire entendre. J'ai été pris en charge rapidement et ai eu un rdv en ambulatoire 7 jours après ma sortie de l'hôpital. En attendant ce rdv, j'ai eu une ordonnance pour 7 jours. J'étais censé aller chercher mon traitement toutes les 48h mais mon pharmacien me connaît et sait que me déplacer est difficile. Il m'a donc tout filé sans retirer les 3 patchs supplémentaires ou les 5 cps de fenta li en sublingual. Ça me fera des reserves.
Voilà pour le résumé. Avec la baisse du dosage, je me suis retrouvé insomniaque durant l'hospitalisation et même aujourd'hui. Je suis sous Dormicum 15 mg.
Merci pour vos messages qui m'ont touché. Si je pouvais, vous auriez toutes et tous droit à un câlin.