Bonsoir ?
Je voudrais partager mes expérience de
sevrage du
lyrica que je prends depuis presque un an à haute doses ( 1200/1900 par jour, je suis descendu à 900 ) .
De plus je suis addict au
Diazepam 10mg que je prends depuis presque 15 ans, ce qui crée une augmentation de l'addition et de la tolérance dans le milieu des benzo et anti douleur.
J'ai découvert le
Lyrica au début au marché noir ce qui m'a permis d'arrêter l'
alcool et la
cocaïne. Donc des doses de 300mg.
Mais je ne savais pas dans quoi je m'embarquai, l'accoutumance, le manque, les douleurs, la fièvre, l'angoisse du manque car j'ai cru mourir à plusieurs reprises lors de
sevrage brutaux.
Et les courses contre la montre pour aller chercher mes doses dans le milieu algérien qui connaît bien ce médicament, les arnaques, 2euros50 la dose mais à force 10/15 euros par jour.
Cette drogue a été appelée drogue du pauvre mais à force et avec l'accoutumance quand on rajoute souvent des
joints avec ça revient cher la journée, pour mon budget.
Alors mes
sevrage se sont manifesté par une forte fièvre des douleurs justement neuropathique, on devient comme handicapée de la vie, les mouvements sont difficiles, on refuse la soif et l'appétit moi si je n'avais pas eu de l'aide j'approchais la mort.
J'ai été conduite aux urgences deux fois pour des malaises de manque avec une fatigue qui me faisait tomber par terre en public...
J'ai été interné et j'ai stoppé dans un hôpital fermé horrible, j'ai vu sur le bulletin de sortie qu'ils m'avaient donné une faible dose de
méthadone. Mais même après le
sevrage physique pendant plusieurs semaines la fatigue et le manque psychique restent. La vie n'a plus de couleurs, je suis tombée en dépression avec des crises de colère. J'ai dû recommencer à en prendre. J'ai été aidé par un
csapa ce qui permet d'aller récupérer la dose journalière pour ne pas abuser et ne pas rester en manque.
Malheureusement, la question que je pose ici est y a t il d'autres personnes qui se reconnaissent ici dans les symptômes de
sevrage ? Avez vous des conseils, des histoires à partager ?
Surtout, les médecins addictologues français ne connaissent pas encore bien cette drogue et ne savent pas comment guérir réellement du
sevrage.
À vous.
Bonne fin de week-end. ?