Début de traitement, questionnement et discussion sur le sujet.

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Chest_Shire homme
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Bien le bonjour tout le monde, cha va bien ? smile

Suite à une enfance difficile et une adolescence dans la même veine, j'ai développé des mécanismes de défense qui s'apparentent à de la dépression et de la dissociation (qui arrive surtout quand je parle de mon passé, j'en parle de manière très crue mais sans émotion particulière). Ces mécanismes de défense ne m'aident plus aujourd'hui, voir me déservent pour avoir un travail. J'ai été maltraité et victime de négligences dans mon foyer et à l'extérieur j'étais le souffre douleur qui ne se défend pas et attend que ça passe. De part ce vécu mon rapport aux autres est faussé, j'ai peur des gens inconnus et j'appréhende énormément (peut-être un trouble anxieux généralisé).

Il est alors tout évident que je m'oriente vers les métiers de l'animation et de l'évènement. Nan c'est pas une mauvaise blague, c'est quelque chose qui m'attire et j'ai de très bonne capacités sociales ainsi qu'une culture et une envie de la partager lumineuse (avec des bolas de feu c'est facile x)). Le problème c'est que j'ai du mal à me positionner en tant qu'animateur ou à aller vers les autres si je ne le connais pas à l'avance. Pour peu que je tombe dans une structure qui ne m'accompagne pas, je panique et me saborde volontaire en étant très procrastinateur et en partant avant de me faire virer. L'angoisse paralysante et la culpabilité reviennent et je repars pour six mois de dépression. Car c'est chronique chez moi, ou cyclothymique.

Je suis suivi par un CMP depuis un an, j'avais déjà fait quelques tour par une psychologue mais ça n'a pas duré car j'avais dû quitter l'école pour qui elle bossait. J'ai fait le parcours emploi santé via pôle emploi et ce parcours s'est poursuivi en CMP. J'ai réussi à avoir une psychiatre après moultes galères, pas évident de s'accrocher en plein bail dépressif mais c'est possible. C'est cette psychiatre qui m'a prescrit du Rispéridone, 1mg coupé en deux (je suis un poids plume de moineau de 50kg pour 1m76).

L'idée est de m'aider à stabiliser mon humeur avec cette dose, à faire en sorte que mes phases basses ne descendent pas trop basses et que mes phases hautes ne soient pas impactées. J'ai même crû faire des épisodes maniaques alors que c'est juste que j'avais oublié la sensation de pas être en dépression.

Aujourd'hui je viens vous voir après avoir lu un peu sur ce médicament et que je suis un peu confus. A mon dosage, soit 500µm (si je me trompe pas 1mg/2), on va être sur un dosage trèèèèèès léger. Niveau effets secondaires je devrais pas trop en manger en théorie et la psychiatre m'a dit que si je me sentais mal avec, je pouvais l'arrêter, c'est pas comme les AD où faut vraiment le prendre sérieusement si on veux pas brainzap. Donc dans l'idée c'est pas mal.

Maintenant mon problème, le cœur du sujet si on veut, les prods. Je fume du cannabis quotidiennement parce que le monde est trop brusque et tranchant pour moi, j'ai besoin de l'adoucir un peu. J'avais fait un post sur ce beau forum pour parler de mon rapport bizarre avec la canna alors qu'à l'époque je ne maîtrisais pas ma conso. Une conso raisonnable et quotidienne est possible, je dois juste faire attention à ne pas me laisser embarquer sinon ça peut accentuer mes états dépressifs/anxieux.

Je suis un immense fan de psychédéliques aussi, particulièrement de LSD que je consomme une fois tous les deux ou trois mois (avec des petits pics de conso quand je reçoit ou attendre deux semaines est un peu long ^^"). Je l'accompagne volontiers de kétamine ou de MDMA (même si pour cette dernière je fais plus attention à ne pas trop taper dedans sinon le crash fait trop mal). Mes conso de LSD et de kétamine ont des effets particulièrement bon sur ma psyché et mon moral, que ce soit par l'introspection profonde qui en résulte ou juste le trip en lui même qui me plaît.

Je me doute qu'à mon dosage de Rispéridone je vais diminuer le ressenti des prods cités avant, voir couper les effets. Sachant que je me suis fait plaisir à ce niveau le mois dernier, je me dis que je peux m'en passer (sauf le canna) pendant que le traitement se met en place. Base de RDR, je reprendrai sur des dosages moins forts que ceux dont j'ai l'habitude mais est-ce que je peux espérer des effets qui me satisfassent ? (peut-être pas au premier essai mais je suis patient)

Autre question, la demie vie n'est pas particulièrement longue je crois, une dizaine d'heure d'après la pharmacienne (de tête). Est-ce que si le traitement bloque un peu trop les effets psychédéliques, il est dangereux de stopper le traitement le temps de retrouver un niveau acceptable pour tripper puis de le reprendre. Effectivement ça peut sembler dangereux mais les prods ont vraiment des effets positifs sur ma personne, mon estime de moi et mon rapport aux autres et je n'aimerais pas perdre ça.

Autre question qui me préoccupe plus concerne le canna. Est-ce que je dois avoir une vigilance particulière quand je vais fumer une fois le traitement bien installé ?

Merci d'avance pour vos réponses, je vous souhaite une excellente journée toute douce :3

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