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Dernière modification par Myozotis (11 juillet 2025 à 18:30)
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Autocrine a écrit
Je ne suis pas diagnostiqué dépressif mais je pense que j'ai un truc qui me fait régulièrement déprimer et ersonnellement la k tend plus à me faire déprimer qu'autre chose (beaucoup de crises existentielles : pourquoi je consomme? Etc..
Salut!
Merci beaucoup pour ta réponse ! A la base j'ai fait un gros HS avec ce post sur un autre topic du coup il a été déplacé ^^. En fait ma question porte plus sur l'idée de faire valoir la prescription de kétamine dans le cadre de l'addictologie. En effet, j'avais quelques informations sur son utilisation en milieu psy et en traitement au long cours pour la gestion de la douleur mais pas grand chose en fait... Tu vois dans le cas de ma cousine c'est un traitement qu'elle prend quotidiennement depuis 2 ans bien évidemment sous contrôle médical et elle en est très satisfaite. Elle n'a jamais eu d'usage récréatif avec ce prod auparavant.
Autocrine a écrit
Ce qui est sur c'est que la dose administrée est plus faible que qu'une dose récréative (même si certains témoignages parlent d'hallucinations)
Oui c'est ça qui doit jouer aussi, le dosage. Pour ce qui est des hallucinations c'est plutôt quand ils chargent la mule genre gros accident...que ça peut se produire. J'imagine qu'en traitement de fond c'est différent.
Et oui sinon pour réagir au premier passage que j'ai cité de toi, moi aussi ça ne me réussit pas forcément toujours bien psychologiquement surtout quand je fais de grosses sessions (nervosité accrue en particulier chez moi). De fait, j'y vais tranquille de temps en temps . Mais on réagit tous.tes différemment et les études tendent plutôt à montrer des effets bénéfiques sur l'accompagnement des personnes en souffrance psychique donc cool.
C'est pour ça que je me demande si il y aurait pas un créneau à prendre pour les consommateurs/trices de kétamine qui souhaitent stabiliser leur conso. Parce que clairement j'ai l'impressions que c'est les grands oubliés de l'addictologie alors qu'il y a une forte demande.
Merci pour ton retour en tout cas :)
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Myozotis a écrit
Ce qui est sur c'est que la dose administrée est plus faible que qu'une dose récréative (même si certains témoignages parlent d'hallucinations)
Hello, ayant été consommateur de kétamine, je rejoins l'idée que celle-ci peut avoir des effets thérapeutiques, tant bien que la consommation soit contrôlée et non en grosse sessions, c'est comme l'alcool, au début on se sent mieux, mais au bout de quelques semaines de grosse conso on peut voir apparaitre des états dépressifs.
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Lildemz a écrit
Myozotis a écrit
Ce qui est sur c'est que la dose administrée est plus faible que qu'une dose récréative (même si certains témoignages parlent d'hallucinations)
Hello, ayant été consommateur de kétamine, je rejoins l'idée que celle-ci peut avoir des effets thérapeutiques, tant bien que la consommation soit contrôlée et non en grosse sessions, c'est comme l'alcool, au début on se sent mieux, mais au bout de quelques semaines de grosse conso on peut voir apparaitre des états dépressifs.
Merci beaucoup pour ton témoignage :)
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Autocrine a écrit
Je ne suis pas diagnostiqué dépressif mais je pense que j'ai un truc qui me fait régulièrement déprimer et ersonnellement la k tend plus à me faire déprimer qu'autre chose (beaucoup de crises existentielles : pourquoi je consomme? Etc..)
Mais je ressens l'effet anti suicidaire.
Je plussoie. En temps que dépressive, je suis "accro" à la ké depuis plusieurs années (plus de 5ans). Cet effet de prise de distance avec ma douleur psychologique et physique à été un grand échappatoire, au point qu'il en a difficile que ce ne soit pas l'une de mes priorités dans ma vie.
Dernièrement, surtout depuis un an, chaque descente est de pire en pire. Je me sens tellement triste, quelques envie sucidaire que j'essaye de combattre, mais surtout une grande difficulté à ressentir la moindre joie.
Maintenant même pendant la montée, des énormes culpabilités, emplifier par le fait d'avoir d'avoir des pensées incohérentes, l'impression d'être stupide et de détruire mon cerveau.
L'un des derniers effets bénéfiques réel qui me reste, c'est le côté anti anxiété, aussi lors des grosses session où j'arrive encore à ressentir la dissociation, mais là descente ne sera que pire.
Pourtant il m'est très difficile d'arrêter réellement, car parfois je donnerai n'importe quoi pour avoir rien qu'un instant de paix.
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