#1
- Vera
Nouveau Psycho - 21 juillet 2013 à 09:47
Bonjours à tous 
Je me présente aujourd'hui pour vous demander un peu d'aide face à la situation que je vis actuellement. Voila que depuis le mois de mars qui marque mon retour sur ma ville aprés un court séjour à Lyon; mes problèmes avec l'alcool se sont agravés. J'ai toujours consommé massivement, aujourd'hui ne passe pas une journée sans que je ne m'enfile une binch. Autre problème, la fume; au quotidien également. Et en plus là depuis deux mois je reprend de la came en sniff ou en fume ( fréquente des marginaux depuis juin ).
Mon problème est simple: mes consos prennent toute la place dans ma tête et dans ma vie. Je ne passe pas une journée sans le stress qui me réveille le matin et qui ne me quitte que lorsque j'ai commencé à torcher. Comme vous pouvez l'imaginer je passe beaucoup d'argent dans tous ces prods et me retrouve à vendre du sub et tout ce que j'ai sous la main pour continuer à acheter. Quand je ne consomme rien; un sentiment diffus et insupportable m'habite. J'ai envie d'hurler, de retourner tout l'appart, je m'embrouille pour rien; je pète un plomb.
Je rentre le 24 à l'HP; sans grand espoir..
C'est pour ça que je me tourne vers vous:
Pourquoi certain arrivent à mener une vie à peu prés normale avec la défonce à coté et d'autre non ?
Comment passer le cap et arrêter de pleurer sur soi ?
Comment si je n'arrête pas je peux me diriger vers quelque chose de sain ( taff, formation, activité.. ) ?
Quels "gestes" pourrai-je acquérir au quotidien pour que mes addictions ne m'envahissent pas de cette manière ?
Faire le vide et me faire réellement du bien ?
Pour ceux qui quelque peu maitrisent, si des conseils il y a à vous la parole; parce que je ne gère plus rien et l'élastique me pète entre les doigts..
Merci d'avance, Vera.
Je me présente aujourd'hui pour vous demander un peu d'aide face à la situation que je vis actuellement. Voila que depuis le mois de mars qui marque mon retour sur ma ville aprés un court séjour à Lyon; mes problèmes avec l'alcool se sont agravés. J'ai toujours consommé massivement, aujourd'hui ne passe pas une journée sans que je ne m'enfile une binch. Autre problème, la fume; au quotidien également. Et en plus là depuis deux mois je reprend de la came en sniff ou en fume ( fréquente des marginaux depuis juin ).
Mon problème est simple: mes consos prennent toute la place dans ma tête et dans ma vie. Je ne passe pas une journée sans le stress qui me réveille le matin et qui ne me quitte que lorsque j'ai commencé à torcher. Comme vous pouvez l'imaginer je passe beaucoup d'argent dans tous ces prods et me retrouve à vendre du sub et tout ce que j'ai sous la main pour continuer à acheter. Quand je ne consomme rien; un sentiment diffus et insupportable m'habite. J'ai envie d'hurler, de retourner tout l'appart, je m'embrouille pour rien; je pète un plomb.
Je rentre le 24 à l'HP; sans grand espoir..
C'est pour ça que je me tourne vers vous:
Pourquoi certain arrivent à mener une vie à peu prés normale avec la défonce à coté et d'autre non ?
Comment passer le cap et arrêter de pleurer sur soi ?
Comment si je n'arrête pas je peux me diriger vers quelque chose de sain ( taff, formation, activité.. ) ?
Quels "gestes" pourrai-je acquérir au quotidien pour que mes addictions ne m'envahissent pas de cette manière ?
Faire le vide et me faire réellement du bien ?
Pour ceux qui quelque peu maitrisent, si des conseils il y a à vous la parole; parce que je ne gère plus rien et l'élastique me pète entre les doigts..
Merci d'avance, Vera.
Vivre trop vite, mourir pitoyablement.
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#2
- psychoniac
Psycho junior
- 21 juillet 2013 à 10:32
Salut Vera,
Je comprend bien ta question, perso j'ai beaucoup bu pendant quasiment une dizaine d'années, et ce qui m'a grave surpris c'est que depuis plus d'un an j'ai réussi à arrêter sans avoir de grosse difficultés.
En faite l'année dernière j'ai d'abord stopper complètement l'héro, avec pour m'aider un retour à mon dosage de départ de méthadone (120mg).
Les premiers temps j'ai continuer à picoller, et à fumer de la coke toutes les semaines (une à deux grosse sessions par semaines), avec en plus du canna.
Puis deux ou trois mois plus tard j'ai eu envie de stopper l'alcool, au même moment il m'est arriver un sale délire lors d'une session galette, je crois que c'est à ce moment là que j'ai ressenti une sorte de déclic par rapport à mes consos qui étaient devenu un réel problème.
Je me suis donc retrouver à ne plus prendre que mes 120mg de métha, et ma conso de shit, qui à d'ailleurs commencé à augmenter à partir de ce moment là .
Aujourd'hui ça va faire une année que je n'ai pas repris d'héro, j'en suis à 70 mg de méthadone, et je ne fume plus de crack non plus.
Pour ce qui est de l'alcool je crois que c'est ce qui m'a le plus surpris.
Je ne bois plus tous les jours, mais j'arrive à boire un, ou deux, verre de temps en temps(environ tous les deux mois et ce n'est pas régulier), et cela ne me donne pas envie de me torcher pour autant.
C'est une chose que je pensais impossible pour moi, connaissant mon comportement de l'époque.
Je m'autorise un gramme de coke de temps en temps(mais je m'interdis de la fumée), mais je me force à espacer les prises (alcool ou coke) en les séparant d'un ou deux mois.
La seule conséquence qui me dérange un peu c'est que j'ai beaucoup augmenter ma conso de canna mais je me dis que c'est toujours mieux que si je m'étais mis dans l'alcool, et mon doc pense la même chose donc ça me rassure un peu.
Je crois qu'en fait nous sommes tous différents par rapport à la dépendance, et c'est ce qui rend les soins plus complexes, enfin je pense.
Je ne sais pas si cela répond à tes questions, mais n'hésite à demander plus d'infos.
A plus tard.
Je comprend bien ta question, perso j'ai beaucoup bu pendant quasiment une dizaine d'années, et ce qui m'a grave surpris c'est que depuis plus d'un an j'ai réussi à arrêter sans avoir de grosse difficultés.
En faite l'année dernière j'ai d'abord stopper complètement l'héro, avec pour m'aider un retour à mon dosage de départ de méthadone (120mg).
Les premiers temps j'ai continuer à picoller, et à fumer de la coke toutes les semaines (une à deux grosse sessions par semaines), avec en plus du canna.
Puis deux ou trois mois plus tard j'ai eu envie de stopper l'alcool, au même moment il m'est arriver un sale délire lors d'une session galette, je crois que c'est à ce moment là que j'ai ressenti une sorte de déclic par rapport à mes consos qui étaient devenu un réel problème.
Je me suis donc retrouver à ne plus prendre que mes 120mg de métha, et ma conso de shit, qui à d'ailleurs commencé à augmenter à partir de ce moment là .
Aujourd'hui ça va faire une année que je n'ai pas repris d'héro, j'en suis à 70 mg de méthadone, et je ne fume plus de crack non plus.
Pour ce qui est de l'alcool je crois que c'est ce qui m'a le plus surpris.
Je ne bois plus tous les jours, mais j'arrive à boire un, ou deux, verre de temps en temps(environ tous les deux mois et ce n'est pas régulier), et cela ne me donne pas envie de me torcher pour autant.
C'est une chose que je pensais impossible pour moi, connaissant mon comportement de l'époque.
Je m'autorise un gramme de coke de temps en temps(mais je m'interdis de la fumée), mais je me force à espacer les prises (alcool ou coke) en les séparant d'un ou deux mois.
La seule conséquence qui me dérange un peu c'est que j'ai beaucoup augmenter ma conso de canna mais je me dis que c'est toujours mieux que si je m'étais mis dans l'alcool, et mon doc pense la même chose donc ça me rassure un peu.
Je crois qu'en fait nous sommes tous différents par rapport à la dépendance, et c'est ce qui rend les soins plus complexes, enfin je pense.
Je ne sais pas si cela répond à tes questions, mais n'hésite à demander plus d'infos.
A plus tard.
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#3
- filousky
Modérateur - 21 juillet 2013 à 10:45
Bonjour Véra,
Je te comprends très bien étant passé par des moments identiques en terme de se sentir plus du tout contrôler quoique ce soit. C'est l'histoire d'une vie entière si je voulais prendre le temps. J'approche doucement de la soixantaine assez sereinement, alors qu'à trente cinq ans, c'était le gros bordel dans ma tête et mon corps.
Tout ce que je eux te dire qui peut t'aider est que le temps fait beaucoup de choses. Nous nous transformons sans nous en rendre compte à chaque seconde qui passe. Si tu gardes un peu de confiance dans ta capacité à évoluer et que tu te bouges pour que cela change, ça peut très bien le faire, mais pas tout de suite, là , maintenant. Un pied après l'autre.
Un truc qui a fonctionné sur des décennies avec ma pensée a été : "fais un peu plus chaque jour de ce qui marche pour toi et un peu moins de ce qui ne marche pas", sans jamais m'arrêter. Bon, des fois, je me suis arrêté et même fait demi-tour, mais sur la globalité de mes trente dernières années, c'est vraiment que du plus.....................
Excuses cette "psychologie de comptoir", difficile de faire plus par le Web.
Aujourd'hui, je ne consomme plus que mon TSO (méthadone) et du cannabis et me sens 1000 fois plus fort qu'à trente cinq ans, malgré un trithérapie VHC dans le corps depuis 9 mois.
Si cela peut de donner des espérances, tant mieux.
Fil
Je te comprends très bien étant passé par des moments identiques en terme de se sentir plus du tout contrôler quoique ce soit. C'est l'histoire d'une vie entière si je voulais prendre le temps. J'approche doucement de la soixantaine assez sereinement, alors qu'à trente cinq ans, c'était le gros bordel dans ma tête et mon corps.
Tout ce que je eux te dire qui peut t'aider est que le temps fait beaucoup de choses. Nous nous transformons sans nous en rendre compte à chaque seconde qui passe. Si tu gardes un peu de confiance dans ta capacité à évoluer et que tu te bouges pour que cela change, ça peut très bien le faire, mais pas tout de suite, là , maintenant. Un pied après l'autre.
Un truc qui a fonctionné sur des décennies avec ma pensée a été : "fais un peu plus chaque jour de ce qui marche pour toi et un peu moins de ce qui ne marche pas", sans jamais m'arrêter. Bon, des fois, je me suis arrêté et même fait demi-tour, mais sur la globalité de mes trente dernières années, c'est vraiment que du plus.....................
Excuses cette "psychologie de comptoir", difficile de faire plus par le Web.
Aujourd'hui, je ne consomme plus que mon TSO (méthadone) et du cannabis et me sens 1000 fois plus fort qu'à trente cinq ans, malgré un trithérapie VHC dans le corps depuis 9 mois.
Si cela peut de donner des espérances, tant mieux.
Fil
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#4
- Vera
Nouveau Psycho - 21 juillet 2013 à 17:04
Merci pour vos réponses; j avoue que je note malgré une certaine dégradation au niveau de mes consos, entre mes 15 ans où sont apparus les premiers signes de dépendance; de un je ne me met plus en danger, de deux j'ai pris conscience de beaucoup de choses. Je ne me sens plus "anesthésié", bien au contraire. Mes émotions sont d'une rare intensité, mais en même temps malgré la situation je garde une part de lucidité.
Le problème reste la culpabilité; je ne m'en débarasse pas et elle me ronge chaque jour. D'être inactive, improductive, de préférer boire mes binchs assise sur un banc au lieu de faire du shopping ou d'aller à la plage.
Je ne suis pas diplomée et beaucoup de complexe d'infèriorité par rapport à cela entre autre.
Je voudrai réussir à avoir des projets; engager une formation surtout, au lieu de gagner de maigre sous à gratter ou vendre ou pire..
Retrouver du respect pour ma personne et pour mon corps. Ne plus me laisser avoir et abuser sans me défendre, trop ont joué avec ma loyauté.
Sortir de la dépendance affective.
Avoir un semblant de VIE
Le problème reste la culpabilité; je ne m'en débarasse pas et elle me ronge chaque jour. D'être inactive, improductive, de préférer boire mes binchs assise sur un banc au lieu de faire du shopping ou d'aller à la plage.
Je ne suis pas diplomée et beaucoup de complexe d'infèriorité par rapport à cela entre autre.
Je voudrai réussir à avoir des projets; engager une formation surtout, au lieu de gagner de maigre sous à gratter ou vendre ou pire..
Retrouver du respect pour ma personne et pour mon corps. Ne plus me laisser avoir et abuser sans me défendre, trop ont joué avec ma loyauté.
Sortir de la dépendance affective.
Avoir un semblant de VIE
Vivre trop vite, mourir pitoyablement.
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#5
- psychoniac
Psycho junior - 22 juillet 2013 à 14:12
Salut
C'est clair que se sont des passages difficiles à traverser.
Perso je suis rester scotcher dans mon appart sans sortir, à part pour les courses, pendant environ.
Je passais mes journées dans le noir à boire mon whisky, verre sur verre, fumer des joints, je vendais mes morceaux de bédo par ma fenêtre, pour réduire mes dépenses vu que je n'avais plus de ressources, à côté de cela je prenais mon T.S.O et différents cachets.
Quand je repense à cette période je me dis que j'ai surement eu de la chance qu'a cette époque ma mère n'avait pas encore lacher l'affaire avec moi.
Je trouve qu'avec l'alcool ça devient vite glauque, à chaque verre que je buvais j'avais l'impression de m'enfoncer un peu plus dans ce trou dont j'allais mettre si longtemps à sortir.
Quand je buvais je n'avais plus d'envie j'étais, comme tu dit, anesthésier, et j'ai beaucoup de mal à gérer le quotidien depuis que justement je ne suis quasiment plus anesthésier du tout.
Je suis loin d'en être totalement sorti, j'estime avoir la tête hors du trou, et je trouve que cela à déjà été difficile.
Je suis rester prostré comme cela pendant six mois, car ma copine avec qui je vivais depuis 3 ans m'avait quitter quelques temps plus tôt d'une façon assez dégueu.
Au final j'ai mis plusieurs années pour m'en remettre, mais il faut dire que j'ai toujours eu un fond dépressif alors ça n'a rien arranger.
Mais comme le dit Fil, le temps qui passe arrange pas mal de choses.
A bientôt bon courage.
C'est clair que se sont des passages difficiles à traverser.
Perso je suis rester scotcher dans mon appart sans sortir, à part pour les courses, pendant environ.
Je passais mes journées dans le noir à boire mon whisky, verre sur verre, fumer des joints, je vendais mes morceaux de bédo par ma fenêtre, pour réduire mes dépenses vu que je n'avais plus de ressources, à côté de cela je prenais mon T.S.O et différents cachets.
Quand je repense à cette période je me dis que j'ai surement eu de la chance qu'a cette époque ma mère n'avait pas encore lacher l'affaire avec moi.
Je trouve qu'avec l'alcool ça devient vite glauque, à chaque verre que je buvais j'avais l'impression de m'enfoncer un peu plus dans ce trou dont j'allais mettre si longtemps à sortir.
Quand je buvais je n'avais plus d'envie j'étais, comme tu dit, anesthésier, et j'ai beaucoup de mal à gérer le quotidien depuis que justement je ne suis quasiment plus anesthésier du tout.
Je suis loin d'en être totalement sorti, j'estime avoir la tête hors du trou, et je trouve que cela à déjà été difficile.
Je suis rester prostré comme cela pendant six mois, car ma copine avec qui je vivais depuis 3 ans m'avait quitter quelques temps plus tôt d'une façon assez dégueu.
Au final j'ai mis plusieurs années pour m'en remettre, mais il faut dire que j'ai toujours eu un fond dépressif alors ça n'a rien arranger.
Mais comme le dit Fil, le temps qui passe arrange pas mal de choses.
A bientôt bon courage.
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#6
- Snoop'
Modératrice à la retraite
- 22 juillet 2013 à 19:00
salut vera!
comme toi, j'ai eu ma periode basse, a faire tout et surtout n'importe quoi pour trouver de quoi me defoncer et oublier ma vie....
j'ai été au fond du trou bien longtemps, et je n'avais personne sur qui compter pour me soutenir et m'aider a m'en sortir, encore moins a changer de vie!
j'ai été jusqu'a mon ultime limite avant d'avoir (toute seule) ce fameux déclic, et je pense moi aussi que quand le moment sera venu pour toi, (et il arrive jour apres jour) tu t'en rendras compte, mais il faut faire les choses dans l'ordre, un pas apres l'autre comme dit plus haut........
c'est un cheminement que toi seule pourra faire, a ton rythme, quand tu seras prete.....toi, et personne d'autre! ne comptes sur personne pour t'en sortir, seulement TOI et ta volonté!
pour ce qui est de ta vie actuelle, (pas de diplome, pas de taf, etc), ca aussi, ca viendra, t'inquietes pas, mais d'abord, il faut que tu prennes conscience que tout ce que tu fais maintenant, c'est te detruire (volontairement ou pas, c'est a toi de le dire).....
poses toi les bonnes questions, genre: pourquoi je fais ca? est ce que ca vaut le coup? suis je si coupable pour ne pas avoir droit a cette part de bonheur dont tout le monde a DROIT?
moi, ca m'a aidée de me poser un temps et de reflechir a tout ca, j'espere que ca pourra t'aider aussi....
qu'en penses tu?
comme toi, j'ai eu ma periode basse, a faire tout et surtout n'importe quoi pour trouver de quoi me defoncer et oublier ma vie....
j'ai été au fond du trou bien longtemps, et je n'avais personne sur qui compter pour me soutenir et m'aider a m'en sortir, encore moins a changer de vie!
j'ai été jusqu'a mon ultime limite avant d'avoir (toute seule) ce fameux déclic, et je pense moi aussi que quand le moment sera venu pour toi, (et il arrive jour apres jour) tu t'en rendras compte, mais il faut faire les choses dans l'ordre, un pas apres l'autre comme dit plus haut........
c'est un cheminement que toi seule pourra faire, a ton rythme, quand tu seras prete.....toi, et personne d'autre! ne comptes sur personne pour t'en sortir, seulement TOI et ta volonté!
pour ce qui est de ta vie actuelle, (pas de diplome, pas de taf, etc), ca aussi, ca viendra, t'inquietes pas, mais d'abord, il faut que tu prennes conscience que tout ce que tu fais maintenant, c'est te detruire (volontairement ou pas, c'est a toi de le dire).....
poses toi les bonnes questions, genre: pourquoi je fais ca? est ce que ca vaut le coup? suis je si coupable pour ne pas avoir droit a cette part de bonheur dont tout le monde a DROIT?
moi, ca m'a aidée de me poser un temps et de reflechir a tout ca, j'espere que ca pourra t'aider aussi....
qu'en penses tu?
Born by accident, Bastard by choice, just...Bad seed...
"Si chaque personne savait ce que les uns disaient sur les autres, il n'y aurait pas deux amis au monde"
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#7
- Tomboy
Adhérent PsychoACTIF - 23 juillet 2013 à 03:30
Salut à tou-te-s,
je crois que ça existe pas vraiment des (gros) consommateurs qui gèrent leur vie et leur conso (s'ils sont pas accros et selon la pratique de conso). Et effectivement, on est pas tous égaux devant la dépendance, en cure on nous a expliqué qu'il y avait des prédispositions à la dépendance: ces personnes là , même si elles essayent un peu de tout, n'aurons pas envie d'aller plus loin(biologiquement parlant ne tomberont pas dans une dépendance)-mais pour les autres... J'ai aussi entendu qu'il fallait autant d'années que d'années de conso pour s'en sortir !!! Exemple pour moi : 20 ans de conso, donc si c'est vrai, je m'en "sortirais" vraiment dans 20 ans!! Cool, c rassurant
En fait je sais pas ce qu'en pensent les autres mais, il me semble qu'on a tous une raison de consommer régulièrement, ça comble un vide, passe au dessus de tout pour certains. Problèmes divers, précarité, vécu difficile...(je ne dis pas que ts les consommateurs ont besoin d'un psy!
mais disons les choses) Mon ex amie, m'a dit un jour que si elle devait choisir entre la défonce et moi....ça serait direct la défonce, et ouai ça fait mal 
!! Et c'est ce qu'elle a fait, au bout de 8 ans de couple, elle m'a plaqué pour ça! 
J'ai jamais été à ce point, mais j'avoue que j'ai raté des belles rencontres ou même des emplois en faisant placer un plan avant...On est presque tous passés par cette lune de miel (que nous aimerions tant retrouvés!pas vrai?
ou y avait que du plaisir, puis on se retrouve vite dépendant et là on gère plus rien!! Donc je connais pas tes potes ou les personnes qui te disent qu'elles gèrent bien : est-ce aller en free se retourner le cerveau tous les we?Est ce plutôt un produit qu'un autre ""considéré" moins dangereux?Est-ce que tout le monde passe par cette phase de dépendance/déprime?j'aurais tendance de dire oui...Et enfin, quand tout nous dépasse et que les prods nous font devenir des loques ou faire des trucs qu'on aurait jamais fait avant...Le déclic tôt ou tard se fait. De tte façon on prend + de plaisir avec la défonce, à la fin on la prend juste pour pas être trop mal...Je sais pas si j'ai pu t'aider, n'hésite pas à réagir à mes propos. Bon courage Véra (ça viendrait pas de Valérie Vallère par hasard? A+
je crois que ça existe pas vraiment des (gros) consommateurs qui gèrent leur vie et leur conso (s'ils sont pas accros et selon la pratique de conso). Et effectivement, on est pas tous égaux devant la dépendance, en cure on nous a expliqué qu'il y avait des prédispositions à la dépendance: ces personnes là , même si elles essayent un peu de tout, n'aurons pas envie d'aller plus loin(biologiquement parlant ne tomberont pas dans une dépendance)-mais pour les autres... J'ai aussi entendu qu'il fallait autant d'années que d'années de conso pour s'en sortir !!! Exemple pour moi : 20 ans de conso, donc si c'est vrai, je m'en "sortirais" vraiment dans 20 ans!! Cool, c rassurant
En fait je sais pas ce qu'en pensent les autres mais, il me semble qu'on a tous une raison de consommer régulièrement, ça comble un vide, passe au dessus de tout pour certains. Problèmes divers, précarité, vécu difficile...(je ne dis pas que ts les consommateurs ont besoin d'un psy! mais disons les choses) Mon ex amie, m'a dit un jour que si elle devait choisir entre la défonce et moi....ça serait direct la défonce, et ouai ça fait mal !! Et c'est ce qu'elle a fait, au bout de 8 ans de couple, elle m'a plaqué pour ça! J'ai jamais été à ce point, mais j'avoue que j'ai raté des belles rencontres ou même des emplois en faisant placer un plan avant...On est presque tous passés par cette lune de miel (que nous aimerions tant retrouvés!pas vrai? ou y avait que du plaisir, puis on se retrouve vite dépendant et là on gère plus rien!! Donc je connais pas tes potes ou les personnes qui te disent qu'elles gèrent bien : est-ce aller en free se retourner le cerveau tous les we?Est ce plutôt un produit qu'un autre ""considéré" moins dangereux?Est-ce que tout le monde passe par cette phase de dépendance/déprime?j'aurais tendance de dire oui...Et enfin, quand tout nous dépasse et que les prods nous font devenir des loques ou faire des trucs qu'on aurait jamais fait avant...Le déclic tôt ou tard se fait. De tte façon on prend + de plaisir avec la défonce, à la fin on la prend juste pour pas être trop mal...Je sais pas si j'ai pu t'aider, n'hésite pas à réagir à mes propos. Bon courage Véra (ça viendrait pas de Valérie Vallère par hasard? A+
Dernière modification par Niglo (23 juillet 2013 à 03:32)
"Mieux vaut être une exactitude dans la marge qu'une erreur dans le texte..."
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#8
- Ricoson
Adhérent PsychoACTIF - 23 juillet 2013 à 10:21
Bonjour Niglo, et bien venue sur www.psychoactif.org
Tu as raison. Je gère, c'est le "grand four tout" et pas si simple.
Tu as raison aussi pour dire que il n'y a pas d'aller simple, mais que le retour obligatoire ne te ramène pas toujours au point de départ.
Par exemple, j'aime bien boire, mais je gère a ma manière, car je ne supporte plus la "gueule de bois" du lendemain. Donc, je ne bois jamais avant 19h00 et au troisième verre, je stoppe.
Je n'ai plus eu la GDB (la resaca) depuis longtemps. Je ne bois pas tous les jours et des que je sent que l'envie me titille trop a 19h00, je breaque pendant 3 mois.
Petite remarque.
Tu as raison. Je gère, c'est le "grand four tout" et pas si simple.
Tu as raison aussi pour dire que il n'y a pas d'aller simple, mais que le retour obligatoire ne te ramène pas toujours au point de départ.
Par exemple, j'aime bien boire, mais je gère a ma manière, car je ne supporte plus la "gueule de bois" du lendemain. Donc, je ne bois jamais avant 19h00 et au troisième verre, je stoppe.
Je n'ai plus eu la GDB (la resaca) depuis longtemps. Je ne bois pas tous les jours et des que je sent que l'envie me titille trop a 19h00, je breaque pendant 3 mois.
Petite remarque.
en cure on nous a expliqué qu'il y avait des prédispositions à la dépendance: ces personnes là , même si elles essayent un peu de tout, n'aurons pas envie d'aller plus loin(biologiquement parlant ne tomberont pas dans une dépendance)-mais pour les autres...
Je pense que c'est l'addiction plutôt que la dépendance dont vous avez parlé. C'est certainement très commun mais dès fois, il y a des exceptions.
Dernière modification par Ricoson (23 juillet 2013 à 10:23)
Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!
La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divert
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#9
- psychoniac
Psycho junior - 23 juillet 2013 à 13:12
Salut Ricoson,
Pour toi se serait quoi la différence entre la dépendance et l'addiction?
Je n'arrive pas trop à voir, car par exemple quand on dit que l'on est addict à quelque chose, pour moi c'est la même chose qu'être dépendant. Mais je me trompe peut être se serait pas la première fois loin de là .
Du coup ça m’intéresserait de savoir pourquoi tu dit que ce n'est pas exactement la même chose.
A bientôt.
Pour toi se serait quoi la différence entre la dépendance et l'addiction?
Je n'arrive pas trop à voir, car par exemple quand on dit que l'on est addict à quelque chose, pour moi c'est la même chose qu'être dépendant. Mais je me trompe peut être se serait pas la première fois loin de là .
Du coup ça m’intéresserait de savoir pourquoi tu dit que ce n'est pas exactement la même chose.
A bientôt.
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#10
- Ricoson
Adhérent PsychoACTIF - 23 juillet 2013 à 13:24
Salut.
Pour l'alcool, j'ai une certaine addiction et j'ai été légèrement dépendant.
J'ai vécu une période de 1an et demis, ou je buvais tous les soirs et pas mal. Un soir, on devait bosser très tard toute l'équipe. Pourtant, j'ai acheté un petit flasque et j'ai fait le boulot. Habituellement, j'aurai été chez moi en train de licher. Je me suis payé la honte, devant toute mon équipe, qui sentait bien l'odeur, mais c'était plus fort que moi. J'étais dépendant.
Je ne suis plus dépendant. Je peux totalement m'en passer sans aucune envie quand il le faut.
Je ne suis plus dépendant, mais je suis toujours addict, car j'ai pris beaucoup de plaisir avec l'alcool et heureusement qu'il y a la gueule de bois derrière.
Dans ma bande, il y a beaucoup de "buveurs excessifs" et un alcoolique. Il n'y a que moi pour les opiacés (peu le savent), et quelque uns pour la fumette. On va bientôt taper la soixantaine de balais.
Mais c'est ma conception et ça n'engage que moi. C'est obligatoirement discutable.
RicoSon.
Pour l'alcool, j'ai une certaine addiction et j'ai été légèrement dépendant.
J'ai vécu une période de 1an et demis, ou je buvais tous les soirs et pas mal. Un soir, on devait bosser très tard toute l'équipe. Pourtant, j'ai acheté un petit flasque et j'ai fait le boulot. Habituellement, j'aurai été chez moi en train de licher. Je me suis payé la honte, devant toute mon équipe, qui sentait bien l'odeur, mais c'était plus fort que moi. J'étais dépendant.
Je ne suis plus dépendant. Je peux totalement m'en passer sans aucune envie quand il le faut.
Je ne suis plus dépendant, mais je suis toujours addict, car j'ai pris beaucoup de plaisir avec l'alcool et heureusement qu'il y a la gueule de bois derrière.
Dans ma bande, il y a beaucoup de "buveurs excessifs" et un alcoolique. Il n'y a que moi pour les opiacés (peu le savent), et quelque uns pour la fumette. On va bientôt taper la soixantaine de balais.
Mais c'est ma conception et ça n'engage que moi. C'est obligatoirement discutable.
RicoSon.
Dernière modification par Ricoson (23 juillet 2013 à 13:30)
Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!
La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divert
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#11
- psychoniac
Psycho junior - 23 juillet 2013 à 14:06
Ok je crois comprendre ce que tu veux dire, en faite la différence se serait que:
- l’addiction, c'est que tu aime bien boire un verre
- la dépendance, se serait que tu ressentais une forme de "souffrance" car tu n'arrivais pas à résister
Je m'exprime peut être pas très clairement mais si c'est bien ça je suis plutôt d'accord avec toi.
Maintenant j'arrive à boire un ou deux verre de temps en temps, sans avoir envie de boire la bouteille. Mais je m'interdis de boire trop, au point d'être mal le lendemain.
Cela m'a beaucoup étonné d'arriver à boire de temps en temps alors que j'en étais incapable il y a deux ans, d'ailleurs j'ai beaucoup hésiter avant de boire mon premier whisky après pratiquement un an d'abstinence.
Les médecins m'avaient tellement répéter que pour l'alcool il n'y avait que l'abstinence comme solution.
Mais je fais quand même vachement attention à ma façon de consommer.
- l’addiction, c'est que tu aime bien boire un verre
- la dépendance, se serait que tu ressentais une forme de "souffrance" car tu n'arrivais pas à résister
Je m'exprime peut être pas très clairement mais si c'est bien ça je suis plutôt d'accord avec toi.
Maintenant j'arrive à boire un ou deux verre de temps en temps, sans avoir envie de boire la bouteille. Mais je m'interdis de boire trop, au point d'être mal le lendemain.
Cela m'a beaucoup étonné d'arriver à boire de temps en temps alors que j'en étais incapable il y a deux ans, d'ailleurs j'ai beaucoup hésiter avant de boire mon premier whisky après pratiquement un an d'abstinence.
Les médecins m'avaient tellement répéter que pour l'alcool il n'y avait que l'abstinence comme solution.
Mais je fais quand même vachement attention à ma façon de consommer.
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#12
- Vera
Nouveau Psycho - 23 juillet 2013 à 14:45
Encore une fois je remercie profondément ce site et ses usagers qui prennent le temps de répondre a tous mes posts.
D'aprés le psychiatre que j'ai rencontré, les états limites ( borderline ) vieillissent plutôt bien d'après lui.. s'ils survivent à leurs excés. Pour ma part je note une certaine évolution.
Je bois; pourquoi ? L'alcool me procure le sentiment d'évacuer mes émotions négatives et surtout ma colère et mon impuissance.. face à ceux qui me piétinent et me traitent comme une sous merde.
Aprés avoir été abusée tant de fois et trainée dans la boue.. je me sens sans aucune valeur et salie au plus profond de moi.
Alors je fonce dans le mur; tout mais surtout ne plus penser, oublier, oublier tout..
Le stress monte avant même que je me lève, un sub un valium et il me faut de l'alcool putain et de la fume.
C'est sur le tapin que je vais finir si je continue et j'en suis pas loin..
Plus le temps passe plus je me rend compte que mes idées de "carrière" ne se résument qu'à ça: prostitution, deal, hardeuse et compagnie.
Comme si je n'étais bonne qu'a donné mon cul; j'en ai marre.
Marre de me faire marcher dessus avec le sourire et d'avalais comme une bonne salope.
Alors je me défonce.
Quand ça tourne dans ma tête trop de souvenirs merdiques viennent me hanter. Et quand je pense à mon père j'ai envie de pleurer que ce batard n'est trouvé que le moyen de se barrer sans moi, sa fille et qu'il ne m'ai jamais protégée de son entourage ( viols à répétition ).
Je m'égare; je vous avoues que j'ai pas mal de grammes déjà .
Je veux juste partir en silence..
D'aprés le psychiatre que j'ai rencontré, les états limites ( borderline ) vieillissent plutôt bien d'après lui.. s'ils survivent à leurs excés. Pour ma part je note une certaine évolution.
Je bois; pourquoi ? L'alcool me procure le sentiment d'évacuer mes émotions négatives et surtout ma colère et mon impuissance.. face à ceux qui me piétinent et me traitent comme une sous merde.
Aprés avoir été abusée tant de fois et trainée dans la boue.. je me sens sans aucune valeur et salie au plus profond de moi.
Alors je fonce dans le mur; tout mais surtout ne plus penser, oublier, oublier tout..
Le stress monte avant même que je me lève, un sub un valium et il me faut de l'alcool putain et de la fume.
C'est sur le tapin que je vais finir si je continue et j'en suis pas loin..
Plus le temps passe plus je me rend compte que mes idées de "carrière" ne se résument qu'à ça: prostitution, deal, hardeuse et compagnie.
Comme si je n'étais bonne qu'a donné mon cul; j'en ai marre.
Marre de me faire marcher dessus avec le sourire et d'avalais comme une bonne salope.
Alors je me défonce.
Quand ça tourne dans ma tête trop de souvenirs merdiques viennent me hanter. Et quand je pense à mon père j'ai envie de pleurer que ce batard n'est trouvé que le moyen de se barrer sans moi, sa fille et qu'il ne m'ai jamais protégée de son entourage ( viols à répétition ).
Je m'égare; je vous avoues que j'ai pas mal de grammes déjà .
Je veux juste partir en silence..
Vivre trop vite, mourir pitoyablement.
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#13
- Angek
Nouveau membre - 23 juillet 2013 à 15:28
Salut Vera, j'ai lu ton appel , puis je te poser juste une question ?
Mis à part tes gestes quotidiens , n'y a t'il pas une chose, un rêve auquel tu puisse te raccrocher ?
Toute les addictions sont très difficile à supprimer, mais de mon avis et de mon expérience en s'accrochant à un "rêve" avec la ferme envie de le réaliser alors tu es prêt à prendre chacune de tes addictions et à les " vaincre"
Je ne poste jamais mais je li beaucoup et ton teimoignage est très touchant, je ne te connais pas et je ne sais pas si tu cherches à revenir vers une vie sans " artifices".
Pour ma part je suis tombé dans la drogue assez tôt pour une durée de 4 ans et j'en suis sortis complètement depuis18 ans sans reprendre quoique ce soit et crois moi la vie est belle de l'autre côté du mur.
Mis à part tes gestes quotidiens , n'y a t'il pas une chose, un rêve auquel tu puisse te raccrocher ?
Toute les addictions sont très difficile à supprimer, mais de mon avis et de mon expérience en s'accrochant à un "rêve" avec la ferme envie de le réaliser alors tu es prêt à prendre chacune de tes addictions et à les " vaincre"
Je ne poste jamais mais je li beaucoup et ton teimoignage est très touchant, je ne te connais pas et je ne sais pas si tu cherches à revenir vers une vie sans " artifices".
Pour ma part je suis tombé dans la drogue assez tôt pour une durée de 4 ans et j'en suis sortis complètement depuis18 ans sans reprendre quoique ce soit et crois moi la vie est belle de l'autre côté du mur.
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#14
- Snoop'
Modératrice à la retraite - 23 juillet 2013 à 15:35
ok vera, c'est un peu la reponse que je redoutais, mais que je sentais aussi a demi mots.....
je vois tres bien de quoi tu parles, les viols, la prostitution qui pointe son nez, cette putain de sensation de n'etre qu'une merde, salie a l'interieur et a l'exterieur......je l'ai vecu tout ca, et je sais que c'est plus que dur de le supporter......
saches que tu n'es absolument pas responsable de ce qui t'es arrivé, ce que tu as subi, ce sont les salauds qui t'ont fait ca, et seulement eux, qui en sont responsables! tu n'as pas a te sentir coupable, et mon dieu, encore moins te detruire a cause de ca! tu veux oublier, ok, je te comprend, mais j'ai appris a mes depends, et avec beaucoup de mal, qu'oublier n'est pas possible.......desolée de te dire ca....il va falloir que tu en parle a quelqu'un, que ce soit un proche ou un professionnel, que tu te degages de toute cette merde qui te pourrit la vie, que tu le "vomisse" comme on me l'a dit un jour, pas d'autre choix.........
le seul choix que tu as a faire c'est: t'en degager et le laisser dans le passé, ou continuer a te detruire......
je ne te cacherai pas que faire ca, c'est tres dur, ca fait mal, ca fait pleurer, crier, et j'en passe, mais, pour y etre passée, je te jure que c'est vraiment necessaire a ton retablissement;
je t'ai suivie sur de nombreux posts avant ca vera, et j'avais bien senti ta douleur profonde (etant passée par là , je sais reconnaitre certains signes), et j'aimerai vraiment, sincerement, t'aider, mais le plus gros du travail, l'expulsion de toutes ces merdes qui te sont arrivées, tu devras malheureusement le faire toute seule (c'est un passage obligé);
je pense, non, je sais, que si j'ai reussi, tu peux tres bien y arriver aussi (y'a pas de raisons), alors jettes ca sur du papier et fais le lire a quelqu'un, ou parles en, mais surtout ne gardes plus ca en toi, ou ca va te bouffer de l'interieur et detruire tout ce qu'il y a de bien en toi, et ca, personne ici ne le veux! moi la premiere........
tu peux me joindre en MP si tu veux entrer dans les details en privé, je sais que c'est pas facile de se livrer en public; n'hesites pas.........et bats toi s'il te plait! ne laisses pas des salauds finir leur oeuvre de destruction! gardes la tete haute et restes fiere!
je vois tres bien de quoi tu parles, les viols, la prostitution qui pointe son nez, cette putain de sensation de n'etre qu'une merde, salie a l'interieur et a l'exterieur......je l'ai vecu tout ca, et je sais que c'est plus que dur de le supporter......
saches que tu n'es absolument pas responsable de ce qui t'es arrivé, ce que tu as subi, ce sont les salauds qui t'ont fait ca, et seulement eux, qui en sont responsables! tu n'as pas a te sentir coupable, et mon dieu, encore moins te detruire a cause de ca! tu veux oublier, ok, je te comprend, mais j'ai appris a mes depends, et avec beaucoup de mal, qu'oublier n'est pas possible.......desolée de te dire ca....il va falloir que tu en parle a quelqu'un, que ce soit un proche ou un professionnel, que tu te degages de toute cette merde qui te pourrit la vie, que tu le "vomisse" comme on me l'a dit un jour, pas d'autre choix.........
le seul choix que tu as a faire c'est: t'en degager et le laisser dans le passé, ou continuer a te detruire......
je ne te cacherai pas que faire ca, c'est tres dur, ca fait mal, ca fait pleurer, crier, et j'en passe, mais, pour y etre passée, je te jure que c'est vraiment necessaire a ton retablissement;
je t'ai suivie sur de nombreux posts avant ca vera, et j'avais bien senti ta douleur profonde (etant passée par là , je sais reconnaitre certains signes), et j'aimerai vraiment, sincerement, t'aider, mais le plus gros du travail, l'expulsion de toutes ces merdes qui te sont arrivées, tu devras malheureusement le faire toute seule (c'est un passage obligé);
je pense, non, je sais, que si j'ai reussi, tu peux tres bien y arriver aussi (y'a pas de raisons), alors jettes ca sur du papier et fais le lire a quelqu'un, ou parles en, mais surtout ne gardes plus ca en toi, ou ca va te bouffer de l'interieur et detruire tout ce qu'il y a de bien en toi, et ca, personne ici ne le veux! moi la premiere........
tu peux me joindre en MP si tu veux entrer dans les details en privé, je sais que c'est pas facile de se livrer en public; n'hesites pas.........et bats toi s'il te plait! ne laisses pas des salauds finir leur oeuvre de destruction! gardes la tete haute et restes fiere!
Born by accident, Bastard by choice, just...Bad seed...
"Si chaque personne savait ce que les uns disaient sur les autres, il n'y aurait pas deux amis au monde"
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#15
- ZombyWoof
Psycho sénior - 27 juillet 2013 à 20:35
Vera, rien n'est de ta faute, comme tu le décris! Change de vie, essaye de vivre "ailleurs", et que tes soirées soient pleines de vrais gens sincères, de gros pétards de Purple Haze, avec de temps en tmps une chouille no limits, mais fuis!
Je sais, c'est facile à dire, mais si tu te sens "salie", change de chemise...
C'est ce que je dirai à ma soeur si j'en avais une.
Amicalement.
Charles.
Je sais, c'est facile à dire, mais si tu te sens "salie", change de chemise...
C'est ce que je dirai à ma soeur si j'en avais une.
Amicalement.
Charles.
"SOLA DOSIS FACIT VENENUM." Paracelse
(Seule la quantité fait le poison).
--------------------------------------------
Ex "hard-droguiste"
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#16
Salut Vera !
J'espere que t'es toujours en vie ! Viens nous rassurer !!!
En lisant tes posts jme dis cette nana est conne quand meme, ou alors l'alcool l'empeche de reagir ! C'est ca je pense...
Tu dis etre une merde, ne rien avoir ni bagage intellectuel ne rien faire mais bouge tn cul ! Tu vois pas que c'est ca ton moyen de te sortir de la merde dans laquelle tu t'es mise ?!
Tu dois te metre des objectifs ! Pour que tui puisses avoir un bon job fais une formation, ensuite tu chercheras un job !
Voila de fil en aiguille tu fais ta vie tu la change tu ecris ta destinee !
Apperement t'es en pleine dépression,faut que t'arrete de picoler je crois que tu as le vin triste.
Va te faire aider par ton generaliste.
Je ne suis pas droguee ni alcoolique mais j'ai grandi avec un toxico et ce que je retiens de mon experience TU ES LA SEULE A POUVOIR TE SORTIR DE CETTE MERDE on peut te soutenir psychologiquement mais tant que t'aura pas cette putain de volonte de ne pas devenir loque humaine une toxico defiguree par la cam on sert a rien.
Ta vie, aussi dure qu'elle a pu etre, dis toi qu'il y a toujours pire.
Reprends toi chasse tes demons
J'espere que t'es toujours en vie ! Viens nous rassurer !!!
En lisant tes posts jme dis cette nana est conne quand meme, ou alors l'alcool l'empeche de reagir ! C'est ca je pense...
Tu dis etre une merde, ne rien avoir ni bagage intellectuel ne rien faire mais bouge tn cul ! Tu vois pas que c'est ca ton moyen de te sortir de la merde dans laquelle tu t'es mise ?!
Tu dois te metre des objectifs ! Pour que tui puisses avoir un bon job fais une formation, ensuite tu chercheras un job !
Voila de fil en aiguille tu fais ta vie tu la change tu ecris ta destinee !
Apperement t'es en pleine dépression,faut que t'arrete de picoler je crois que tu as le vin triste.
Va te faire aider par ton generaliste.
Je ne suis pas droguee ni alcoolique mais j'ai grandi avec un toxico et ce que je retiens de mon experience TU ES LA SEULE A POUVOIR TE SORTIR DE CETTE MERDE on peut te soutenir psychologiquement mais tant que t'aura pas cette putain de volonte de ne pas devenir loque humaine une toxico defiguree par la cam on sert a rien.
Ta vie, aussi dure qu'elle a pu etre, dis toi qu'il y a toujours pire.
Reprends toi chasse tes demons
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#17
- Snoop'
Modératrice à la retraite - 31 octobre 2013 à 23:09
@ nana38,
aux dernieres nouvelles que j'ai eu par vera elle meme, il y a a peu pres un mois, elle sortait de cure (qui s'est bien passée), et elle avait demenagé, pour changer de vie.....
je pense personnellement qu'elle y reussi plutot pas mal....et c'est tres bien!!
et petit ps "perso" : tu sais, parfois, nos "demons" ne peuvent etre chassés, juste eventuellement "mis de coté" dans un petit recoin de notre tete.....alors S'IL TE PLAIT, evites les jugements de valeurs du genre "en lisant tes posts j'me dis cette nana est conne", etc.....
la tolerance est un maitre mot ici.....
aux dernieres nouvelles que j'ai eu par vera elle meme, il y a a peu pres un mois, elle sortait de cure (qui s'est bien passée), et elle avait demenagé, pour changer de vie.....
je pense personnellement qu'elle y reussi plutot pas mal....et c'est tres bien!!
et petit ps "perso" : tu sais, parfois, nos "demons" ne peuvent etre chassés, juste eventuellement "mis de coté" dans un petit recoin de notre tete.....alors S'IL TE PLAIT, evites les jugements de valeurs du genre "en lisant tes posts j'me dis cette nana est conne", etc.....
la tolerance est un maitre mot ici.....
Born by accident, Bastard by choice, just...Bad seed...
"Si chaque personne savait ce que les uns disaient sur les autres, il n'y aurait pas deux amis au monde"
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#18
Salut snoopy,
Merci pour tes infos.
Je veux surtout te dire que si le mot conne est susceptible de vous faire du mal alors les filles là bravo !
Moi qui croyais qu'un toxico avait des couilles, alors ca me surprend juste le mot conne et vous vous effondrez pourquoi on me la pas dis avant ?
Bon sans probleme je peserai mes mots la prochaine fois, je ne te connais pas personnelement mais je connais parfaitement le fonctionnement d'un drogué et quand tu parles de petits demons ne t'inquiete pas va je comprends tout a fait.
J'ai un gros défaut, l'empathie.
Merci pour tes infos.
Je veux surtout te dire que si le mot conne est susceptible de vous faire du mal alors les filles là bravo !
Moi qui croyais qu'un toxico avait des couilles, alors ca me surprend juste le mot conne et vous vous effondrez pourquoi on me la pas dis avant ?
Bon sans probleme je peserai mes mots la prochaine fois, je ne te connais pas personnelement mais je connais parfaitement le fonctionnement d'un drogué et quand tu parles de petits demons ne t'inquiete pas va je comprends tout a fait.
J'ai un gros défaut, l'empathie.
snoopy a écrit
@ nana38,
aux dernieres nouvelles que j'ai eu par vera elle meme, il y a a peu pres un mois, elle sortait de cure (qui s'est bien passée), et elle avait demenagé, pour changer de vie.....
je pense personnellement qu'elle y reussi plutot pas mal....et c'est tres bien!!
et petit ps "perso" : tu sais, parfois, nos "demons" ne peuvent etre chassés, juste eventuellement "mis de coté" dans un petit recoin de notre tete.....alors S'IL TE PLAIT, evites les jugements de valeurs du genre "en lisant tes posts j'me dis cette nana est conne", etc.....
la tolerance est un maitre mot ici.....
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#19
- filousky
Modérateur - 01 novembre 2013 à 09:11
nana38 a écrit
Je veux surtout te dire que si le mot conne est susceptible de vous faire du mal alors les filles là bravo !
Moi qui croyais qu'un toxico avait des couilles, alors ca me surprend juste le mot conne et vous vous effondrez pourquoi on me la pas dis avant ?
Bon sans probleme je peserai mes mots la prochaine fois, je ne te connais pas personnelement mais je connais parfaitement le fonctionnement d'un drogué et quand tu parles de petits demons ne t'inquiete pas va je comprends tout a fait.
J'ai un gros défaut, l'empathie.
T'es vraiment une malfaisante Nana. Il va falloir te bannir et tu auras réussi à nous emmerder, à nous faire débattre de ton cas pendant trois minutes pour que toute l'équipe soit OK pour te bannir.
C'est assez égoïste comme habitude que la tienne et tu oses utiliser le mot empathie. Ton trouble de la personnalité ressort dans ta façon de taper le mot personnellement qui démontre ta grande connaissance du fonctionnement d'un drogué.
Drogué = personnage devenu semblable à tous les autres individus ayant consommé une drogue. Un drogué fait 1m69 chez les hommes et 1m42 chez les femmes. Il est toujours maigre, pâle et voleur. On peut le repérer de suite au fait que chez l'homme drogué, sa braguette est ouverte et chez la femme droguée, ses mitaines ont toujours un trou prévu pour injecter le haschich.
Les deux sexes trainent, l'air hagard autour des grosses pharmacies qu'ils surveilent afin de pouvoir s'attaquer
à tout client entré avec l'air de souffrir (des fois que...).
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#20
- LLoigor
Modérateur a la retraite - 01 novembre 2013 à 09:35
Nana38 arrête ton char va ... Et surtout arrête de te faire passer pour une personne que tu n'est pas
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