Les études chez le primate et chez l’homme sont conflictuelles sur l’utilisation d’agonistes cannabinoïdes dans la maladie de Parkinson. D’après les résultats d’une étude observationnelle le
cannabis pourrait soulager non seulement les symptômes moteurs, mais aussi les symptômes non moteurs de la MP, douleur en particulier, améliorant ainsi la qualité de vie des patients. Cet essai en ouvert porte sur 17 patients parkinsoniens d’âge moyen 64,2 ans (durée de la maladie 7,3 ans) sous
cannabis thérapeutique en traitement add-on. L’amélioration des scores moteurs est significative à l'échelle UPDRS III totale 30 mn après avoir fumé du
cannabis (p < 0,001). Il en est de même pour les items tremblements, rigidité et bradykinésie (respectivement p = 0,001, p = 0,002, p < 0,001) ; pour les scores de douleur sur l’échelle visuelle analogique (VAS) et l’ intensité de la douleur actuelle (PPI), respectivement de 4,83 ± 3,71 et 2,39 ± 1,75 avant traitement, et de 0,89 ± 1,27 et 0,50 ± 0,7 après.
[small]Source :
Journal International de Médecine[/small]