Bonjour,
D'abord très heureuse de trouver enfin le site qui me convient et que je cherchais depuis un bon moment.
Addict au di-antalvic durant quelques années suite à une opération de hernie discale, je me suis rendue chez une addictologue qui a eu la malheureuse idée de me prescrire un patch de
fentanyl de 25mg. J'étais dans un état tellement euphorique que j'ai très vite demandé à diminuer la dose et suis donc passée à un patch de 12 ce qui était vraiment une petite dose. Cela a duré un peu moins d'un an.
L'addictologue pensait que cette solution serait intéressante car elle éviterait l'effet de prises de comprimés. Mon médecin traitant en a été très étonnée mais a accepté de me le prescrire sous cette forme.
Le hic est que depuis un peu plus d'un an déjà je suis passée aux comprimés d'
oxycontin et oxynorm et en suis très prisonnière.
J'ai été obligé de changer de médecin car mon médecin traitement ne voulait pas prescrire de comprimés et je comprends maintenant vraiment qu'elle avait raison.
Ensuite je suis restée plusieurs mois à une petite dose d'environ 25 à 30 tout compris.
Mais au mois de janvier j'ai trouvé un petit emploi et cela a vite été l'escalade car impossible d'avoir assez de pêche pour aller travailler.
Je suis à peu près stable à 140 depuis 5 mois et essaye de descendre de 10 en 10 chaque mois. Le gros problème est qu'entre les doses je suis très dépressive et je voulais savoir combien de temps il me faudra pour qu'enfin j'arrive à produire de la
sérotonine.
Je ne pourrais pas continuer à vivre ainsi et ne trouve pas de réponse à cette question précise qui concerne vraiment le manque psychique !
J'ajoute que je prends du
prozac depuis plusieurs années et 3 comprimés de
Xeroquel car la psy qui me suite pense que je suis bipolaire de type ???
Je suis prête à continuer à descendre petit à petit, mais cela m'encouragerait beaucoup si je savais au bout de combien de temps ce mal être disparaitra.
Je suppose que dès que je me sentirais mieux je pourrais descendre à 130 etc etc
Je sais que deux messages d'entre vous parlaient d'un manque psychologique qui devait être latent depuis plusieurs années et que c'est peut-être pour cette raison que certains d'entre nous ont vraiment des difficultés terribles en ce qui concerne les troubles dépressifs.
J'ai par deux failli me faire hospitaliser pour me sevrer avec de la
suboxone mais me suis dégonflée les deux fois car j'avais trop peur de me retrouver dépressive durant toute l'hospitalisation.
J'attends impatiemment vos conseils.
Valérie