Je pense que c'est une bonne question à poser à ton
doc. Mieux vaut peut-être programmé un extra et le faire dans un contexte
safe peut être en sautant une prise de
baclofène ? Peut-être séparer les consos
coke/alcool ? Avec ce combo, difficile de maîtriser durée, quantités etc. Enfin, je parle pour moi.
Autre chose, tu peux essayer de réaliser un travail sur ces "extras". As-tu la possibilité de revoir ta manière de consommer de l'
alcool quand tu décides de boire lors d'une soirée ? Anticiper ? Je me retrouve pas mal à travers ton témoignage. J'ai vraiment mis ma vie en danger, juste avec de l'
alcool, je parle juste de la dose en dehors de tout incident induit. On se fait toujours piéger à un moment donné quand la tolérance a diminué. Et là , se retrouver avec 4 grammes... pas bô, mortel même.
Réapprendre, j'entends par là adapter les doses quand la tolérance est descendue.
Perso, j'ai évité de nombreuses gueules de bois et certainement pire en réapprenant à gérer les quantités par un truc tout simple : à partir d'un nombre assez élevé de verres, assez élevé pour ressentir une ivresse, je remplaçais mon mix par seulement du soda jusqu'à la fin de la soirée. ça parait con, mais ça a marché et m'a évité de me mettre overlimite, m'envoyer aux urgences et tout un tas de désagrément. Le concept, c'est arrêter de boire pendant que je suis saoul mais encore "bien", que ce soit physiquement ou psychiquement. Pas forcément évident, mais c'est une démarche qui permet de regagner ,maximiser du plaisir avec l'
alcool en s'appuyant sur une tolérance très basse.
J'ai programmé mes rechutes, afin que cela n'en soit pas et que cela reste un plaisir, y compris dans la préparation mais aussi dans l'après, y compris le retour à la "routine" sans
alcool.
Pur plaisir, car j'avais éliminé la gueule de bois également et des lendemains, surlendemains difficiles et plus si affinité. Et comme souvent, avec une tolérance basse, c'est là que je profite le plus des drogues en général. J'ai eu la chance de pouvoir travailler dans ce sens avec mon psy.
Je ne sais pas si le
baclofène te permet de travailler dans ce sens, même si ce médicament parait vraiment bien aider de nombreuses personnes. Perso, j'utilise du
cannabis (avec
CBD), ça m'aide beaucoup.
Je sais qu'en mettant quelques gardes-fous, en ayant une rigueur sur la manière de consommer, je me suis évité pas mal de choses désagréable ou tout simplement pas vivables.
Programmer à l'avance, ça permet aussi de sortir du cadre de la "pulsion". J'ai même appris à boire l'apéro. Même ça, je ne le faisais pas correctement. L'astuce, c'est de boire, à jeu, avant le repas. Facile, me direz-vous, mais faut surtout pas se couper l'appétit avec l'
alcool pour que le mot "apéritif" conserve tout son sens.
A jeun, avec une faible tolérance, il m'est possible d'apprécier deux trois verres (c'est même l'idéal pour ressentir les effets de l'
alcool, puis manger et plus d'
alcool. Après un repas, j'ai toujours eu naturellement moins envie de boire.
Voilà à peu prés, le deux type d'extras que j’aménage. Le "petit" apéro, deux trois verre et c'est tout, et la murge limitée, 5/6 verres bien tassés.
Sorry pour le pavé...
Dernière modification par Mister No (09 septembre 2014 à 15:22)