J'ai consommé toutes sortes de drogues (sauf les
RC), pendant longtemps et j'ai toujours réussi,
héroïne incluse, à arrêter. Et puis 15 ans plus tard, je me retrouve sous traitement médicale, sans savoir que ce médoc s'apparente aux
opiacés, je le prenais pour des douleurs insupportables, ressentant des symptômes similaire à la
came, quand je raté une prise, je me suis renseigné plusieurs fois auprès de ma médecin, pour savoir si il y avait des risque de devenir dépendant, mais elle me disait à chaque fois, que je ne pouvais pas devenir accro tant que la douleur était présente. Que néni, même si cela m'arrangé d'entendre cela, je me suis fais un peu plus qu'avoir, car cette fois-ci, un produit a était plus fort que moi.
J'ai encore passé une partie de la journée, dans un état émotionnel épuisant, sans parler des changements de températures dans mon corps. Chaud, très chaud, froid, tiède, chaud/froid, enfin voilà quoi, le thermostat est cassé !
L'effet des
opiacés est vraiment trop bon, c'est clair, mais ce délice contient un revers de médaille qui fait plus que mal. Tu te ramasses grave, le jour ou tu veux prendre du recul avec le prod et que tu n'y arrives pas. Pour ma part, j'avais besoin de trouver mon maître pour grandir. Je l'ai trouvé !
On dit que d'essayer, c'est ouvrir la boîte de Pandor.
Tu n'as pas besoin de l'ouvrir, il n'y a rien dedans mise à part toi même et cette rencontre change complètement ta vie. La refermer ne suffit pas à s'en détourner car en réalité ce n'est pas une boîte à l'extérieur de toi, mais bien une porte intérieure, qui ne pourras jamais se refermer entièrement, car une fois que tu as vu, que tu sais, il n'est pas possible d'oublier. De toute façon, il est bien connu que le fait de dire à quelqu'un de ne pas ouvrir cette porte, pour qu'il ne pense plus qu'à cela.
J'avais déjà raconté l'histoire qui suit : un roi sanguinaire souffrait de terrible maux de tête et devenant fou de douleur, il avait fait appeler le guérisseur de la cour, pour lui donner un ultimatum, à savoir que si il ne trouvait pas un remède à ses migraines, il serait décapité sur le champs.
Le guérisseur était tourmenté par cette obligation de résultat, car il savait qu'il n'y avait aucun remède.
Il réfléchissa donc, longuement, à une solution pour s'éviter la mort.
Le lendemain, le roi le fit appeler pour connaître son remède ?
Le guérisseur lui expliqua que pour guérir, il fallait qu'il prenne cette poudre noir diluée dans un verre d'eau, mais que surtout, il ne devrait pas penser à une souris en même temps de l'avaler, sous peine que l'effet s'annule. Il insista lourdement en répétant bien plusieurs fois, qu'il ne fallait surtout pas penser à une souris.
Ce que ne fit, bien évidement pas le roi, puisqu'en prenant son remède, la première chose à laquelle il pensa, fut une souris. De ce fait, le guérisseur eu la vie sauve.
Sur ce je vous souhaite, mon bon roi, une belle soirée.
Amarnath