#1
- OMA
Nouveau membre - 26 septembre 2015 à 07:32
Bonjour !
Étant amateur d'opiacés depuis quelques année, aujourd'hui me viens en tête le fait que souvent, la dépression n'est pas loin lors de mes consommations, ou du moins, je le pense (Paranoïa, tout ça.). Des doses plus basses m'étant "inutiles", je voulais au moins penser à la reduction des risques. J'ai à disposition de la Ventoline, et je me demandais si, en cas de difficultés à respirer chez un non-asmathique ? J'imagine que oui, mais bon..
Est-ce réellement efficace ? Avez vous d'autres conseils en cas de DR (De soi ou d'un ami) ?
Passez une bonne journée, merci d'avances pour vos réponses !
Étant amateur d'opiacés depuis quelques année, aujourd'hui me viens en tête le fait que souvent, la dépression n'est pas loin lors de mes consommations, ou du moins, je le pense (Paranoïa, tout ça.). Des doses plus basses m'étant "inutiles", je voulais au moins penser à la reduction des risques. J'ai à disposition de la Ventoline, et je me demandais si, en cas de difficultés à respirer chez un non-asmathique ? J'imagine que oui, mais bon..
Est-ce réellement efficace ? Avez vous d'autres conseils en cas de DR (De soi ou d'un ami) ?
Passez une bonne journée, merci d'avances pour vos réponses !
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#2
- prescripteur
Modérateur - 26 septembre 2015 à 08:14
Sur une OD aux opiacés je ne pense pas que la ventoline ait beaucoup d'effet, peut etre juste un effet très modeste sur certaines difficultés respiratoires éventuelles.
Mais en tous cas elle suppose pour etre administrée quelqu'un de "sobre" à côté. Quand tu est à la limite, comme tu le dis, y a t il quelqu'un à côté et que dit il ? Le signe majeur de l'OD aux opiacés est une respiration plus lente que 10 respirations par minute.
Si c'est le cas chez toi il faut en effet revoir tes doses et tes pratiques.
Amicalement
Mais en tous cas elle suppose pour etre administrée quelqu'un de "sobre" à côté. Quand tu est à la limite, comme tu le dis, y a t il quelqu'un à côté et que dit il ? Le signe majeur de l'OD aux opiacés est une respiration plus lente que 10 respirations par minute.
Si c'est le cas chez toi il faut en effet revoir tes doses et tes pratiques.
Amicalement
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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#3
- OMA
Nouveau membre - 26 septembre 2015 à 19:33
Je me demandais simplement si l'effet broncho-dilatateur (Ou un terme apparenté, je ne m'y connais pas vraiment.) était susceptible d'aider une personne à la limite de la depression respiratoire.
Merci !
Merci !
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#4
- Kevin
Psycho junior - 27 septembre 2015 à 09:28
Je ne pense pas.
Chez l'asthmatique, les difficultés respiratoires font intervenir plusieurs paramètres dont une forte bronchoconstriction. La ventoline est efficace car elle soulage cette bronchoconstriction en dilatant les bronches.
Les opiacés agissent en déprimant les zones cérébrales qui contrôlent la fonction respiratoire, donc bien en amont des poumons. Même s'il peut y avoir un phénomène de bronchoconstriction (*), ce n'est pas ça qui créée la dépression respiratoire. Autrement dit, la ventoline pourrait peut-être lever une éventuelle bronchoconstriction (l'effet modeste évoqué par prescripteur), mais elle ne réglerait pas le problème principal qui a lieu dans le cerveau, à savoir le ralentissement de la fréquence respiratoire. Pour résoudre ça, il n'y a u'une solution : administrer de la naloxone.
K.
(*) http://www.mapar.org/article/pdf/791/La … roduit.pdf
Chez l'asthmatique, les difficultés respiratoires font intervenir plusieurs paramètres dont une forte bronchoconstriction. La ventoline est efficace car elle soulage cette bronchoconstriction en dilatant les bronches.
Les opiacés agissent en déprimant les zones cérébrales qui contrôlent la fonction respiratoire, donc bien en amont des poumons. Même s'il peut y avoir un phénomène de bronchoconstriction (*), ce n'est pas ça qui créée la dépression respiratoire. Autrement dit, la ventoline pourrait peut-être lever une éventuelle bronchoconstriction (l'effet modeste évoqué par prescripteur), mais elle ne réglerait pas le problème principal qui a lieu dans le cerveau, à savoir le ralentissement de la fréquence respiratoire. Pour résoudre ça, il n'y a u'une solution : administrer de la naloxone.
K.
(*) http://www.mapar.org/article/pdf/791/La … roduit.pdf
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